NON aux élevages de visons dans le Doubs !


Le Resto trottoir soutient l'action de l’association Combactive qui s'oppose à l’implantation d’un élevage de visons sur la commune de Moncley et demande la fermeture de l’élevage existant sur la commune d’Emagny.

Retrouvons-nous le 21 janvier 2012 à 12h à Emagny

Au 21
ème siècle, il existe malheureusement de nombreux élevages de la honte en France, et l’un d’eux est basé dans le département du Doubs, sur la commune d’Emagny. Loin des regards, entre champs et forêt, plusieurs milliers de visons sont exploités pour leur fourrure. Ils sont détenus et entassés dans des cages grillagées, minuscules, et finissent gazés pour que leur dépouille se retrouve sur un col, un manteau, un accessoire…

Et cela en toute illégalité puisque le tribunal, suite à l’action de la CPEPESC, a condamné l’éleveur en décembre 2010 à détruire les bâtiments construits illégalement sur la zone boisée classée, sous 3 mois.

Nous sommes en décembre 2011 et les bâtiments ne sont toujours pas détruits…

Rejoignez-nous le 21 janvier à Emagny et n'hésitez pas à relayer l’action le plus largement possible !



Pas de Resto Trottoir en décembre mais des SOUPOMOBILES !

Pas de RT… mais des SOUPOMOBILES auront (ou ont eu) lieu en décembre.
Les mercredis 21 et 28 décembre et peut-être plus tard en janvier, vers 18h-19h en bas de la place Battant et même un peu plus loin… cherchez notre caddie avec sa bonne soupe de légumes, son café chaud !




Resto trottoir Dimanche 27 Novembre



À l’heure où le gouvernement vote un décret et un arrêté réglementant les compositions des menus des cantines scolaires et imposant une source de protéines animales obligatoire, le Resto Trottoir vous propose son repas végétalien mensuel tout plein de bonnes protéines végétales !!! :)



Le végétalisme est un point essentiel du principe des Food not bombs car :
- il répond aux besoins nutritionnels de tou.te.s ;
- il permet a tout le monde de venir manger en respectant les convictions religieuses de chacun.e.s ;
- la viande est un désastre écologique car grande consommatrice de surfaces agricoles, d’eau et de céréales ;
- les céréales utilisées pour nourrir le bétail pourraient servir à alimenter directement le milliard de personnes qui souffrent de la faim dans le monde ;
- nous dénonçons l’exploitation et la souffrance animale.



De plus, ce décret est une atteinte à la liberté de conviction !



Nous vous donnons donc rendez vous dimanche 27 novembre à partir de 12h30, place Marulaz ou sous les arènes du quai vauban en cas de pluie, pour manger, discuter, s’informer !


Contre toutes les guerres !

Hello !
Juste un mot pour dire que nous, le Resto Trottoir,
collectif Food Not Bombs bisontin,
serons présent.e.s à l’appel au
rassemblement contre
toutes les guerres

ce 11 novembre à 11h
au 11 rue Battant à la Maison du Peuple
.

Nous y serons avec notre carotte et notre bombe en papier mâché
et notre beau véhicule roulant : le caddie-café,
où nous vous invitons à venir y boire un p’tit coup !
Alors à bientôt !

Panneau Accueil et fonctionnement d'un RT


Voici notre panneau pour expliquer comment on peut s’organiser ensemble régulièrement pour lancer un projet comme un repas mensuel… ou même hebdomadaire !!

RESTO TROTTOIR DIMANCHE 30 OCTOBRE

Resto trottoir dimanche 30 octobre, a partir de 12h30, place Marulaz....ou sous les arcades du quai vauban si il pleut !!!
Nous ne sommes pas très nombreux pour nous organiser ce mois-ci.
Aussi, n'hésitez pas a nous contacter si vous voulez nous donner un petit
coup de main le samedi ou le dimanche !!!




A dimanche....

et, en attendant : SOYONS VIGILANTS!

Festival “Le faire à repenser”

Le Resto Trottoir sera au Festival des Alternatives au Capitalisme ce samedi 1er octobre de 13h à environ 18h et dimanche 2 octobre de 13h à environ 16h à Montferrand-le-Château sur le site de la mairie.
Programme sur leur site : http://agendamilitant.besancon.over-blog.com et ci-dessous.

Nous y serons avec notre table de presse : brochures, badges, panneaux… et bien visibles avec notre carotte et notre bombe en papier mâché au bout de piques !
N’hésitez pas à venir nous voir pour discuter, manger un p’tit bout de truc végétalien, boire un café, nous rencontrer et plus si affinités !

à bientôt !
Les Trottant.e.s



Introduction pour la table d’infos de ce dimanche 25 sept sur la revendication d’abolition de la viande

«
De la lutte pour le véganisme à la revendication d’abolition de la viande


Le thème de l’abolition de la viande a été débattu pour la première fois en août 2005 dans le cadre des Estivales de la question animale (http://question-animale.org). La réflexion s’est prolongée les années suivantes sur un blog personnel : http://abolitionblog.blogspot.com/ et sur des listes de discussions sur Internet.

Des actions en faveur de cette revendication sont aujourd’hui organisées dans des dizaines de pays différents, à l’occasion notamment, chaque année, d’une Journée mondiale pour l’abolition de la viande (fin janvier), ou des Semaines mondiales d’actions pour l’abolition de la viande (cf. le site http://meat-abolition.org).

Il s’agit d’abolir l’élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale.
Parce que la production de viande cause un tort considérable, en souffrance et en mort, à un nombre immense d'animaux, alors qu’il n'est pas nécessaire d'en manger.
Les activités qui causent des torts majeurs à autrui ne relèvent pas de la liberté de chaque individu. Il appartient à la société de les interdire par la loi.
La capacité de nos sociétés à accorder une vie décente et une mort sans souffrance aux animaux dont la chair est commercialisée pour être mangée reste à établir.
Quoi qu’il en soit, la viande nécessite de tuer les animaux pour un produit qui n’est nécessaire ni pour être en bonne santé, ni même pour jouir d’une alimentation plaisante.

On peut adhérer à cet objectif que l’on pense, ou non, que l’appartenance à l’espèce humaine est en soi un critère éthique pertinent. On peut y adhérer que l’on désire, ou non, accorder des droits fondamentaux aux animaux sur le modèle de certains droits humains. En pratique, abolir la viande, c’est, de fait, accorder aux animaux le droit de ne pas être maltraités ni tués pour être mangés par des humains.

Nous parlons de viande par simplicité. Dans la pratique, l’abolition que nous souhaitons concerne l’ensemble des produits animaux (lait, oeufs, etc) utilisés pour l’alimentation.
En effet, la consommation de ces produits n’est nullement nécessaire à une alimentation saine et :
- Les animaux concernés (vaches, poules...) sont tués aussi pour faire de la viande ;
- Les veaux que fait naître la production de lait sont tués pour la viande ;
- Les poussins mâles (nés de souches de poules pondeuses) sont tués peu après leur naissance ;
- Et comme pour la viande, la capacité de nos sociétés à accorder une vie décente à ces animaux reste à établir. Etc.

On voit donc qu’en pratique, la revendication d’abolition de la viande n’est que la transcription au niveau de la société tout entière de ce que proclament déjà depuis longtemps les végétariens, les végétaliens et les vegans.

Dès lors, quelle différence y a-t-il avec la promotion du végétarisme ou du veganisme ?
Cette promotion, dans les faits, vise à ce que les individus, un à un, décident de changer leurs habitudes de consommation et cessent de manger de la viande.
La revendication d’abolition de la viande est une démarche plus spécifiquement politique : elle vise à faire adhérer l’opinion publique à l’idée que la viande doit être abolie. Elle s’adresse moins tant au consommateur qu’au citoyen. L’objectif est que les sociétés humaines, les unes après les autres, décident d’interdire sa production, son commerce et sa consommation.

Certains affirment qu’il n’est pas démocratique de vouloir imposer l’abolition de la viande.
Mais les arguments en faveur de l’abolition de la viande doivent pouvoir être exprimés et discutés sur leurs propres mérites. Serait-ce démocratique de vouloir empêcher le débat sur la légitimité de la viande ?

Le refus de manger de la viande peut être vu comme un boycott à caractère politique, comme l’expression de son soutien à la revendication d’abolition, à l’image des 300 000 personnes qui, à la fin du 18e siècle en Grande-Bretagne, boycottaient le sucre des plantations esclavagistes en pleine campagne pour l’abolition de la traite des esclaves.

Au delà des végétariens, de nombreuses personnes questionnent déjà elles aussi la légitimité de l’élevage, de la chasse et de la pêche. Ainsi, en France :
- 14 % des personnes interrogées répondent qu’elles ne sont pas d’accord* avec l’affirmation “Il est normal que l’homme élève des animaux pour leur viande”;
- 39 % ne sont pas d’accord avec l’idée qu’il est normal “qu’on puisse tuer un animal à la pêche”;
- 58,8 % ne sont pas d’accord avec l’idée qu’il est normal “qu’on puisse tuer un animal à la chasse”.

Mais les changements spontanés de comportement des consommateurs ne constituent pas une force suffisante pour mettre fin à la boucherie. Il y a diverses raisons à cela. C’est d’ailleurs une situation très commune : on ne réussit pas non plus à résoudre les problèmes de l’insécurité routière, de la pollution, de la misère humaine, de la maltraitance des enfants en comptant uniquement sur la capacité de chacun à modifier ses habitudes pour y porter remède, même lorsqu’il est largement admis qu’il s’agit de maux.

Prôner l’abolition de la viande est la continuation logique du végétarisme, du végétalisme et du véganisme. Les anti-corrida ne font pas que demander aux gens de boycotter les ferias, ils demandent l’interdiction de la corrida. Les opposants au foie gras ne se contentent pas de déconseiller aux gens d’en acheter, ils veulent obtenir l’interdiction du gavage. Idem pour les opposants à l’esclavage, au travail des enfants, etc. Pourquoi les opposants à la viande seraient-ils les seuls à se restreindre aux conseils individuels ?

Le mouvement pour l’abolition de la viande n’appartient à personne, pas plus que la campagne pour l’abolition de l’esclavage n’appartenait à un cercle restreint ; il constitue un objectif à atteindre, une perspective pour orienter nos stratégies, un horizon concret qui peut nous réunir et galvaniser nos énergies, et nous espérons que chacun, que chaque organisation saura œuvrer pour sa réalisation en fonction de son génie propre.

Pour cette raison, nous n’envisageons pas de créer de structure particulière ; ni organisation pour la chapeauter, ni même fédération ; un réseau entre les individus et structures engagées semble suffisant pour échanger aussi bien des informations que des points de vue stratégiques et mettre nos efforts en commun lorsque cela s’avère profitable.

Le mouvement est ouvert à tous et toutes ! Il a besoin de vous !

* Personnes se disant "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" parmi les 1.000 personnes interrogées pour l'étude de Geneviève Cazes-Valette, « Le rapport à la viande chez le mangeur français contemporain », novembre 2004, page 83, http://www.esc-toulouse.fr/m_pages.asp?page=480&menu=234
»


Texte de présentation reçu pour introduire la table d’infos qui sera tenue par Yves Bonnardel ce dimanche 25 septembre 2011 lors du Resto Trottoir, place Marulaz, dès 13h. Un débat pourra s’ensuivre en fonction des intéressé.e.s…

Resto Trottoir de septembre


Comme tous les derniers dimanches du mois mais toujours renouvelé, le resto trottoir se tiendra place Marulaz s’il fait beau à partir de 12h30 et s’il pleut sous les Arcades, quai Vauban, pour notre repas mensuel végétalien. Avec en bonus le collectif Pony Jazz club pour la musique !


Attention : erreur : quoi qu'en dise l'affiche nous serons bel et bien présent.e.s sur la place Marulaz ! … sauf bien sûr s'il pleut !

La fraude sociale, la Cnil et le répertoire national Rncps ?

Alors que les politiques fustigent les fraudes sociales et poussent à ficher la population pour renforcer la lutte contre les fraudes, nous vous conseillons la lecture d’un article sur la réalité des défenseurs des libertés publiques (ici la CNIL - Commission nationale informatique et libertés) et sur ce choix politique bien particulier…

Retrouvez ici le lien : sur le site de Truks en Vrak

Un extrait :
“Selon le rapport 2011 de la délégation nationale à la lutte contre la fraude, le total de la fraude aux prestations sociales se situerait entre 540 et 808 millions d’euros pour l’année 2009, alors que la fraude sur les cotisations sociales dans le cadre du travail dissimulé, qui concerne, elle, les employeurs, est évaluée entre 15,5 et 18,7 milliards ; autrement dit cette dernière serait environ 20 fois plus importante que la fraude aux prestations... C’est dire combien l’accent mis sur ces dernières est un choix politique !”

Resto trottoir Dimanche 28 Août !

Il fait chaud...très chaud!
C’est peut-être dû à ce fameux réchauffement planétaire, ou bien... il fait juste soleil et chaud ! Mais pour retrouver le Resto Trottoir en cette fin août, avec nos vacancier.e.s, nos vendengeur. euse.s et autre.s absent.e.s... ça va être juste !

Alors, bien sûr, on vous invite à venir au repas, comme d’habitude, qui sera ce qu’il sera en fonction de nos possibilités, de notre nombre à participer....

Et, justement, si vous avez envie de nous rencontrer, de participer au repas, à la cuisine ou à la préparation, ou encore de militer pour la réappropriation de la rue, rejoignez nous ce samedi 27 août , à 13 heures place Bacchus ou à la cuisine collective dès 10h30 si vous êtes déjà venu.e.s... On aurait bien besoin aussi d'un coup de main pour servir le dimanche, pour installer et ranger...

N'hésitez pas à nous renvoyer un p'tit mail pour nous informer de votre participation.

Et sinon, on se retrouve place Marulaz, dimanche 28 août à partir de 12h30 !

à bientôt,
Les trottant.e.s

Resto Trottoir de juillet

Nous nous retrouverons comme d’habitude place Marulaz s’il fait beau à partir de 12h30 et s’il pleut sous les Arcades, quai Vauban, pour notre repas mensuel végétalien.

POTIMARRONS FARCIS AU SOJA

Ingrédients
3 petits potimarrons individuels
40 g de soja texturé fin
4 cèpes ou 4 champignons de paris
1 tomate coupée en dés
1 oignon haché
100 g de pain rassis émietté
sel-poivre
1 bouillon de légumes
2 feuilles de laurier
huile d'olive

Préparation
Chauffer de l'eau additionnée du bouillon de légumes et des
feuilles de laurier. Y faire mariner le soja texturé une bonne
demi-heure. Égoutter ensuite et presser pour extirper le maximum
d'eau. Réserver.
Couper les chapeaux des potimarrons et ôter les graines au
moyen d'une cuillère à soupe.
Rissoler à l'huile d'olive l'oignon avec les cèpes coupés en lamelles.
Ajouter la tomate et l'assaisonnement et laisser cuire quelques
instants encore. Ajouter ensuite le soja et le pain, ainsi
qu'un peu d'huile d'olive si la préparation est trop sèche.
Emplir les potimarrons de farce et replacer les couvercles. Les
disposer dans un plat à four et cuire une heure à 180°. Piquer
une aiguille dans la chair pour vérifier la cuisson, elle doit être
tendre.

antipasti de légumes

ingrédients
250 g de chou-fleur

250 g de carottes

250 g de cébettes

250 g de céleri-rave

250 g de poivrons rouges

1 paquet de Seitan Gourmet Grill écrasé

30 cl de coulis de tomate

3 cuillères à soupe de vinaigre

40 g de sucre en poudre

40 cl d'huile d'olive

Sel
Poivre
Feuilles de laurier

préparation


1) Couper le chou-fleur en petites fleurs

2) Peler les carottes et les détailler en bâtonnets

3) Émincer les cébettes, râper le céleri

4) Couper le poivron en julienne

5) Mélanger le coulis de tomate, le vinaigre et le sucre

6) Dans une sauteuse, faire revenir d'abord les légumes à feu moyen, puis verser l'huile d'olive, le seitan émietté et le mélange tomate, vinaigre et sucre

7) Saler, poivrer et agrémenter de feuilles de laurier

8) Remuer l'ensemble délicatement avec une spatule en bois. Laisser cuire ainsi à feu moyen 15 à 20 min

9) Les légumes doivent rester fermes et leur jus de cuisson former une sauce épaisse avec la sauce tomate

10) Retirer la sauteuse du feu, verser le contenu dans un saladier et laisser refroidir à température ambiante

11) Réserver ensuite au frais avant de servir

12) Proposer cet antipasti avec des morceaux de pain ou de gros gressins.

bon appétit !

Pesto à l’ail des ours

Ingrédients :
50 gr d’ail des ours, lavé et égoutté
( = 2 grosses poignées)
50 gr de n’importe quelle graine plus ou moins locale
(pignons, amandes, noix, etc.)
1 dl d’huile d’olive
1 cuil. à café de sel, un peu de poivre

Préparation :
Mixer les feuilles au robot-mixeur.
Ajouter les graines, remixer.
Ajouter de l’huile d’olive, du sel et mixer jusqu’à une consistance de crème épaisse, mais pas trop longtemps.
Goûter et admirer la couleur.

Ce pesto peut se conserver au frais, dans un bocal fermé, sous une fine couche d’huile.

A quoi ça sert ??? Ça se mange sur les pâtes, suffit de rajouter + d’huile d’olive dans l’assiette pour ceux qui ne sont pas traumatisés par leur balance. Ou pour réveiller un plat de spaghs-tomate un peu triste. Pour mettre de la couleur sur une tartine ou avec une tomate. Ou à offrir dans des petits pots, genre c’est moi qui l'ai fait.

Projection sur le gaz de schiste

La génoise à Tiramisu, Forêt noire, Fraisier, Epices, Orange et Grand-Marnier, etc.

Temps de préparation : 15 à 20 minutes

Temps de pause : 20 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes
 (

Attention : la recette du Tiramisu comprend les points :
1. la génoise : le gâteau ; 2. la crème façon “patissière” ; 3. le café pour le Tiramisu ; 4. la préparation ; 5. la déco !
Pour une Forêt Noire, un Fraisier : reprendre les mêmes points.


1. La Génoise : le gâteau
ingrédients pour la génoise :
325 gr de farine T55
345 gr de sucre de canne
11 gr de levure chimique
3 gr de bicarbonate de soude (ou 1 cuillère à thé)
3 grosses pincées de sel
60 gr de purée d’amandes ou de noisettes (ou 1 cuillère à soupe pleine)
30 cl de lait de soja à la vanille (ou 2 verres à moutarde)
15 cl d’eau (ou 1 verre à moutarde)
15 ml de jus de citron (ou 1 cuillère à soupe)
15 ml de vanille liquide (facultatif)
2 gouttes d’arôme amande amer (ou de l’Amaretto, ou rien !)

préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
- Dans un grand saladier, mélanger tous les ingrédients secs ensemble (farine, sucre, levure, bicarbonate et sel).

- Ensuite, dans un autre saladier, les liquides : verser le lait de soja, l’eau, les arômes (vanille et amande), le jus de citron et la purée d’amandes.

- Mélanger le tout en versant ce liquide dans le saladier des ingrédients secs et vigoureusement, afin d’obtenir un mélange similaire à une pâte à crêpes et que la préparation soit bien homogène.
- Verser dans un moule de taille moyenne (35×25 cm) mais à bords hauts.
- Couvrir avec du papier sulfurisé en prenant soin que le papier protège aussi les côtés.
- Verser toute la préparation et enfourner durant 30 minutes.
- Après le temps de cuisson, laisser refroidir la génoise dans son moule. Ensuite, soulever le tout avec le papier sulfurisé et poser le gâteau sur le plan de travail.

2. La crème façon “pâtissière”
ingrédients pour la crème :
- 300ml de lait de soja à la vanille
- 2 c. à s. de fécule de maïs
- 30g de margarine végétale
- 1 c.à s. de sucre glace ou en poudre
- qqs gouttes de vanille liquide (facultatif)
- 3 c. à s. de crème de soja (facultatif)

préparation :
Diluer la fécule dans un peu de lait, ajouter le reste de lait et chauffer le tout jusqu’à l’ébullition, en fouettant constamment.
Laisser cuire quelques instants puis laisser refroidir un peu en tournant de temps en temps pour éviter la formation d'une “peau”.
Ajouter la margarine ramollie, le sucre et la vanille lorsque c’est encore tiède.
Quand la crème est bien refroidie, ajouter la crème de soja.
Battre la crème avec un fouet jusqu’à ce qu’elle soit lisse et onctueuse.

> Selon la grandeur de votre plat, n’hésitez pas à doubler ou tripler les proportions de la crème.


3. Le café pour le Tiramisu
ingrédients :
- de 1/2 à 2 tasses de café fort (en fonction du goût chacun)
- 2 c. à s. d’Amaretto ou un alcool d’amandes (facultatif)
préparation :
Mélanger le café et l’Amaretto.
Possible de ne mettre que l’Amaretto avec un grand verre d’eau sucrée à la place du café.

4. La préparation
Couper le gâteau en deux pour avoir le dessus d’un côté et le fond du gâteau de l’autre.
… ou en autant que vous souhaitez d’étages et selon la hauteur de votre gâteau.
Mettre le fond du gâteau dans le moule de cuisson (ou même taille) et verser la moitié du mélange café-amaretto sur le biscuit.
Recouvrir de la moitié de la crème, mettre la deuxième moitié de la génoise et le restant de café…
Répartir la crème sur le biscuit, saupoudrer de chocolat râpé et réfrigérer jusqu’au moment de servir.

5. La déco
ingrédients pour la décoration (et éviter que la crème sèche) :
- 1 barre de chocolat noir râpée
préparation :
Prendre l’habituel épluche-légumes et éplucher une barre de chocolat noir pour faire des copeaux et les saupoudrer sur le dernier étage de crème du gâteau.

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Le type gâteau à l’orange et au Grand-Marnier
ingrédients :
- de 1/2 à 2 tasses de jus d’oranges fraîches (3-4)
- conserver le zeste des oranges
- 2 c. à s. de Grand-Marnier ou un alcool d’oranges ou de fleur d’oranger (facultatif)
préparation :
Mélanger le jus d’orange et le grand-marnier.
Remplacer le café par du jus d’oranges et du grand Marnier, faire une sauce à l’orange (avec l’équivalent en lait de soja nature et essence d’orange et 1 jus d’oranges), un gâteau avec du zeste d’orange (râpé et blanchi dans une petite casserole d’eau bouillante et égoutté), gingembre (frais coupé en petits morceaux ou râpé, citrons et oranges confites, une couche de confiture d’oranges amères pour obtenir une Génoise à l’orange et au Grand-Marnier.
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Le type “Forêt noire”
ingrédients :
- un bocal de cerises au sirop ou à l’alcool selon goût
- garder le liquide du bocal et/ou des cerises au sirop
- des cerises dénoyautées ou pas…
- confiture de framboises…
- 2 c. à s. de Kirsch ou un alcool de cerises (facultatif)
préparation :
Génoise idem avec du chocolat (200 à 250 g à mélanger avec les liquides). Attention à la cuisson… four pas trop fort.
Pour un gâteau de type Forêt Noire, avec une couche de gâteau au chocolat, jus de cerises, couche de cerises, couche de gâteau, confiture de framboises, couche de crème vanille, copeaux de chocolat saupoudrés, cerises…
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Le type “Fraisier”, “Framboisier”
ingrédients :
- 500 g de fraises fraîches au moins !
- sucre
- garder le sirop du saladier de fraises…
- confiture de fraises (facultatif)
préparation :
Génoise idem. La veille, laisser mariner les fraises avec un petit verre d’eau et 100 g de sucre.
Pour un gâteau de type Fraisier, faire une couche de génoise nature, sirop des fraises, couche de fraises, couche de gâteau, couche de crème vanille, copeaux de chocolat saupoudrés, fraises…
Une part servie toute cassée dont on devine encore les étages…

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Le type “Poirier”
ingrédients :
- 1 kg de poires mûres
- dans un saladier : faire un sirop la veille et mettre les poires épluchées et découpées en petits morceaux de 1cm sur 1 cm. Garder le jus de poires ainsi récolté.
- 2 c. à s. d’un alcool de poire (facultatif)
- 200 à 250 g de plaques de chocolat noir ou 100 g de cacao poudre mélangé (à chaud dans une petite casserole) avec du lait végétal
- faire un caramel (sucre, eau, agar-agar) pour recouvrir la dernière rangée de poires
préparation :
Génoise idem avec du chocolat (200 à 250 g de plaques de chocolat noir fondu à mélanger avec les liquides). Attention à la cuisson… four pas trop fort.

Pour un gâteau à étages, mettre une couche de gâteau au chocolat, crème patissière végétale, couche de dés de poires, couche de gâteau, couche de crème patissière végétale, couche de dés de poires couche de caramel…
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D’autres compositions :
Vous pouvez varier indéfiniment avec des fruits revenus au sucre la veille dans un saladier (conserver le jus), et des étages de gâteau, jus, crème, fruits (l’été) ou confitures (l’hiver), gâteau, jus, crème, fruits… + chocolat en copeaux ou pas…
Pour toutes ces recettes, vous pouvez mettre moins de sucre : 200 g ou moins peuvent suffire…
  1. génoise nature ou noix de coco > raisins secs + rhum + noix de coco + cardemome > crème vanille
  2. génoise nature > gingembre + citrons confits + citrons (jus, zeste) > crème citron
  3. génoise nature > raisins frais + vin blanc + piment d’espelette > crème vanille
  4. génoise nature ou noix de coco > ananas + rhum + citron + gingembre + raisins secs > crème vanille ou noix de coco
  5. génoise nature> fruits confits ou glacés + rhum
  6. génoise nature ou chocolat > poires + alcool de poire + chocolat > crème vanille
  7. à vous d’en inventer… !
Bon dessert et bon appétit !

Mai 2011, anniversaire du Resto Trottoir : 3 ans de réappropriation

Eh oui ! Il y a trois ans se déroulait le premier Resto Trottoir. Depuis, chaque mois, le collectif propose un repas gratuit, un moment de convivialité, pour discuter et passer un moment hors de la société de l'indifférence et d'un système marchand où l'on nous fait croire que le temps, c'est de l'argent !

Et aujourd'hui encore, face aux ravages du capitalisme, se réapproprier l'espace public est une lutte de tous les jours, rythmée en ce qui nous concerne par les récupérations et les temps de cuisine collective. Car à l'heure où nos politiques trouvent de nouveaux terrains de jeu pour leurs joujoux à 140 millions, nous nous efforçons de rappeler qu'une société est possible hors de leurs profits, contre les expulsions de sans-papiers, contre la consommation et la croissance effrénées. Face à un pouvoir qui veut casser les liens de solidarité, nous répondons par l'occupation de la rue, chaque dimanche du mois, et ce depuis 3 ans, pour longtemps encore !

Venez donc nous retrouver ce dimanche 29 mai 2011, Place Marulaz (ou sous les arcades s'il pleut), dès 11h30 pour aider à installer, ou à 12h30 pour un repas végétalien, gratuit et animé de discussions, le tout en musique avec le groupe Austarojna !!!



Deux débats co-organisés par des Trottant.e.s !

Deux débats sont organisés ce jeudi 5 mai et ce samedi 7 mai à la librairie L’Autodidacte, 5 rue Marulaz, à 20h30, par des Trottant.e.s ainsi que d’autres personnes et collectifs ! Les deux débats sont en présence d'Yves Bonnardel, égalitariste, venu de la région Rhône-Alpes.
  • Le premier débat, jeudi 5 mai, porte sur le spécisme : “La question animale : une question politique, une question révolutionnaire ?”
Voici le texte de présentation du débat sur la question animale :

“Les êtres sensibles non humains sont de loin les premières victimes du capitalisme, de par leur nombre et de par l’intensité de l’exploitation qu’ils subissent. Nous sommes pourtant peu solidaires à leur égard. Nous considérons que leur exploitation n’est pas un problème social, ni un problème éthique, ni un problème politique.
C’est une vision du monde, une idéologie, qui nous permet de mettre la « question animale » de côté : les animaux ne sont pas « comme nous » ; ce sont des êtres de « nature », d’instinct, etc. Cette idéologie a reçu un nom : spécisme. Par analogie avec racisme ou sexisme. Et effectivement, les proximités historiques et structurales sont telles qu’on peut quasiment parler de volets distincts d’une même idéologie, l’idéologie humaniste/naturaliste : l’univers est coupé
à la machette entre d’un côté le monde des humains, monde social, de la convention, de la liberté, de l’éthique et de la politique, et de l’autre le monde naturel, monde déterminé, monde où liberté, éthique et politique sont censés ne plus faire de sens.
Or aujourd’hui cette idéologie apparaît minée de toute part (sciences, philo, histoire, sociologie, anthropologie, éthique et politique).
Quelles perspectives ouvre la critique du spécisme ? Quelles radicalités nouvelles ?
Quels basculements de notre vision du monde, quelle révolution de la politique ?

  • Le second débat, samedi 7 mai, porte sur l’âgisme : “Statut mineur, statut liberticide. Pour l’égalité adulte-enfant.”
Voici le texte de présentation du débat sur la question de l’enfance sous domination :

“Les jeunes se voient imposer le statut de « mineur » et se trouvent dépossédés de leur vie, accaparée par la famille et par l’école.
Les mineurs sont sous totale tutelle : illes n’ont pas le droit de choisir avec qui elles/ils veulent vivre, ni ne peuvent fréquenter librement leurs amis, ni même recevoir du courrier sans contrôle. Les droits « de l’homme » les plus fondamentaux leur sont déniés. Illes sont soumis « pour leur bien » à une éducation imposée ; ce sont leurs parents ou l’État qui décident s’illes perdront leur jeunesse à l’école ou non. Illes sont tenus à l’écart de toutes les informations décisives.
Illes sont assignés de force à un genre (féminin ou masculin) et à l’hétérosexualité. On ne leur laisse aucune possibilité d’indépendance matérielle, financière ni affective. Le mépris dans lequel sont considérés leurs désirs, leurs intérêts, leurs besoins, est constant.
Les « droits » qu’on leur accorde, « à l’éducation » et « à vivre dans une famille », sont des obligations, des devoirs. Ce ne sont pas des droits. Ils consacrent au contraire une absence de droits réels.
La protection de l’enfance ? Elle ôte toute possibilité de défense à la personne protégée ! La quasi-totalité des « abus » sexuels, physiques et psychologiques sont commis par les « protecteurs », la famille en premier lieu...
Près de 70 000 fugitifs/ives vivent clandestins, à la merci de la police et dans le danger d’être relivrés à leur famille ou à des foyers ; ceux/celles qui dépriment, font des coups de folie ou ratent leur suicide se retrouvent internés en psychiatrie, etc.
Qu’est-ce qui légitime l’imposition de ce statut de mineur ? Pourquoi existe-t-il si peu de solidarité des « adultes » avec les « enfants » ? Pourquoi l’insoumission à ces rôles de gardes-chiourmes qu’on nous fait jouer à leur encontre est-elle si rare ? Pourquoi parle-t-on si peu de la nécessaire abolition de la famille, de l’école et de l’éducation obligatoires ?


Nous vous invitons donc à venir discuter, débattre, et aussi râler, tempêter de ces sujets… :)
C’est le moment de poser toutes les questions que vous souhaitiez depuis longtemps !
À 20h30 à L’Autodidacte, les jeudi 5 mai et samedi 7 mai !
Une deux trois : Afghanistan, Libye, Cote d'Ivoire trois guerres à la fois, le moment est venu de se faire un petit food not bombs vous ne pensez pas?

Pendant que le gouvernement continuera de dépenser nos derniers deniers à bombarder des pauvres gens qui n'ont rien demandé nous, citoyens de ce grand pays démocratique nous aurons tout de même le droit de nous retrouver le dimanche 24 avril à 12 heures 30, quai Vauban pour en parler autour d'un bon repas, gratuit et végétalien

Et cette fois attention! Ce sera en fanfare avec les "Supplément Cornichon" venant des Cévennes pour pimenter notre digestion.

Faim et pauvreté extrême s’installent aux États-Unis

de : prit de "La jornada" mexico
dimanche 10 avril 2011 (18h02)
par David Brooks

Ici des millions gens souffrent de faim. Nous ne parlons pas d’Haïti, ni de pays africains, ou asiatiques, ni des favelas sudaméricaines, mais du fait extraordinaire dont que dans le pays le plus riche du monde, avec le secteur agricole le plus productif, des millions de gens souffrent de ce qui s’appelle l’« insécurité alimentaire », ou ce qui en chrétien se traduit comme ne pas savoir d’où proviendra la prochaine nourriture.

Aux États-Unis il est permis – sans que cela soit un scandale national – que les enfants n’aient pas suffisamment à manger. Le programme national de télévision de CBS News, 60 Minutes, a récemment montré les visages et les histoires de familles sans toit, dont les enfants ont dit ce qu’ils ressentent quand ils ne mangent pas suffisamment. Plus de 16 millions de mineurs vivent dans la pauvreté – 2 millions de plus qu’avant la crise économique qui a éclaté en 2007 – et on constate que c’est l’écroulement le plus rapide de la classe moyenne jamais arrivé depuis que le gouvernement a commencé à les mesurer, il y a demi-siècle, explique CBS News.

« Qu’est-ce qu’on ressent quand on a faim ? » demande le journaliste aux enfants d’une école primaire de Floride. « C’est difficile. Tu ne peux pas dormir. Tu attends seulement, tu t’endors cinq minutes et tu te réveilles à nouveau. Tu as a mal à estomac et pense : ‘ je ne peux pas dormir, je vais essayer de dormir, je vais essayer de dormir’, mais tu ne peux pas parce que tu as trop mal à l’estomac. Et c’est parce que tu n’as pas de nourriture dans toi », répond un enfant.

De nombreuses de familles racontent à CBS qu’elles n’ont jamais imaginé rester sans toit ou ne pas pouvoir nourrir suffisamment leurs enfants, puisqu’ils jouissaient d’une vie de classe moyenne. Avec la crise, tout a basculé.

Une partie du reportage de CBS fut réalisée dans la même zone que celle qui se proclame comme « le lieu le plus heureux du monde », c’est à dire, les comtés autour de Disney World, à Orlando, en Floride. Là, CBS a détecté environ 67 motels où logent plus de 500 enfants sans domicile. Là, tout près des écoles du comté de Seminole, mille étudiants ont récemment perdu leurs logements. Le gouvernement loge des milliers de familles sans toit dans des motels dans tout le pays pendant des mois. CBS remarque que « la ‘génération motel’ aux États-Unis grandit rapidement ».

16.6 % des étasuniens – soit, plus d’un sur six – a souffert « d’insécurité alimentaire » au cours de 2009, selon les chiffres les plus récents du recensement analysés par Feeding América, la plus grande organisation du pays dédiée à appuyer les personnes touchées par cette situation dans son rapport récent « Map the Meal Gap ». En fait, cette organisation explique qu’aujourd’hui elle offre ses services de soutien à 37 millions d’étasuniens, dont 14 millions d’enfants, une augmentation de 46 % comparée avec 2006.

Même dans la capitale du pays le plus puissant du monde il y a de plus en plus de faim. Dans la zone métropolitaine de Washington et ses comtés limitrophes, plus de 400 000 habitants ont souffert de la faim pendant la récession, selon le rapport récent de Feeding America et son analyse par le Washington Post. Des millions encore dans chaque partie du pays, tant dans des zones riches que marginales, on a enregistré des chiffres croissants de faim. « La majorité serait surprise de savoir les dimensions de la faim dans ses communautés. Les gens tendent à penser qu’on souffre de la faim « là-bas » , dans un autre lieu, mais pas ici même, non pas dans mon coin. Mais ce rapport démontre que ce n’est pas vrai : la faim est partout dans notre pays en ce moment », a commenté Vicki Escarra, directrice de Feeding America, au Washington Post.

« Il y a eu des moments où je n’ai pas mangé pour que mes enfants aient plus à manger. Je suis adulte, je peux le faire. Je peux boire de l’eau ou manger un morceau de pain. Mais on ne veut pas que ses enfants arrivent à dire : maman, j’ai faim, une heure après qu’ils aient mangé », a expliqué au Washington Post, Anette Emerson, mère célibataire de 46 ans. Ces histoires se répètent dans tout le pays.

Et quelle est la réponse du gouvernement ? Proposer de réduire l’assistance alimentaire aux nécessiteux, provoquer plus de coupes dans les dépenses sociales et réduire les taux d’imposition sur les revenus des millionnaires.

Mark Bittman, critique de gastronomie du New York Times [ Why We’re Fasting ], a annoncé lundi dernier qu’il se joignait à un jeûne d’une semaine avec environ 4 000 personnes dans tout le pays, dont l’intention est d’attirer l’attention publique sur les propositions du Congrès pour réduire sévèrement les programmes d’assistance pour les pauvres et pour ceux qui souffrent de faim dans ce pays. « Ces coupes faites soit disant pour réduire le déficit – à peine serait-ce une miette – causeront en vérité que plus de personnes meurent de faim, aillent au lit avec la faim ou vivent plus misérablement que maintenant. Et la proposition de loi augmentera la dépense pour la défense », a-t-il expliqué. Cela dit, devant quelques ironies : en 2010, les profits des entreprises ont augmenté avec le taux le plus rapide depuis 1950, tandis que le record de nombre de personnes qui dépendent de l’assistance fédérale pour manger a été atteint. Il a ajouté que les 400 étasuniens les plus riches ont plus richesse que la moitié des foyers du pays, tandis que 45 % des étasuniens dépensent un tiers de leurs revenus en nourriture et cependant n’y arrivent pas, et un enfant sur quatre dort en ayant faim dans ce pays, au moins sur certaines périodes.

Bittman affirme : « nous avons besoin de nous rassembler et d’insister sur le fait que nos ressources collectives soient utilisées pour le bien-être collectif, pas pour mille, ni pour un million d’étasuniens les plus riches, mais pour la vaste majorité de nous tous aux États-Unis et, en fait, pour les citoyens du monde qui ont les difficultés à satisfaire leurs premières nécessités. Ou pour nourrir leurs enfants ».

Mais, apparemment, la faim n’est pas parmi les priorités de la classe dirigeante politique ou économique de ce pays. Apparemment, « l’insécurité alimentaire » n’est pas un sujet qui est considéré de « sécurité nationale ».

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David Brooks est un journaliste étasunien du The New York Times et correspondant de La Jornada.

La Jornada, Mexico, le 4 avril 2011

Traduction de l’espagnol pour El Correo de : Estelle et Carlos Debiasi

Parcours judiciaire d’un Food Not bombs à Orlando, USA

En 2006, la ville d’Orlando a pris un arrêté qui interdit de nourrir plus de 25 personnes, sans une autorisation préalable, ceci afin de préserver les parcs de la ville et la tranquillité troublée par ces rassemblements. Et même avec l’autorisation, ce genre de rassemblement est limité à 2 par an et par parc.
Suite à cette décision, le FNB de Orlando a fait appel à la justice car il considérait qu’une telle décision était contraire au premier amendement (liberté d’expression). Mais cette décision a été cassée par la cour fédérale où 10 juges sur 11 (1 s’est abstenu) ont considéré que “bien que la distribution de nourriture soit concerné par le 1er amendement”, l’arrêté de la ville d’Orlando n’est pas anticonstitutionnel, car ce n’est pas une interdiction absolue de distribution de nourriture ou de restriction de rassemblement politique ou d’activité d’expression d’opinion.

ici en anglais :

Court upholds Orlando's homeless feeding rules
By GREG BLUESTEIN - Associated Press

ATLANTA -- A federal appeals court on Tuesday tried to strike a balance in a debate over a Florida ordinance that restricts feeding the homeless at city parks, saying giving food to the needy in public spaces was protected by the First Amendment but efforts to regulate the gathering by Orlando lawmakers were reasonable.
The decision by the full 11th Circuit Court of Appeal comes after lengthy litigation over the 2006 Orlando ordinance, which required groups to get a permit to feed 25 or more people in parks in a downtown district. The rules also restrict the groups to two permits per year for each park.
Orlando Food Not Bombs, a group of political activists who believe food is a fundamental human right, claimed in a lawsuit that the restrictions violate freedom of speech and religion. The city countered that the restrictions were needed to protect parks and disburse large gatherings, as routine mass feedings would strain city resources and cause safety problems.

A federal judge originally blocked the city from enforcing the ordinance, but a three-judge appeals panel partially reversed the ruling on a 2-1 vote. In a rare move, the full 11th Circuit decided to review the case and both sides offered oral arguments in February.
The court's 10-0 decision - one judge abstained - said that the mass feedings were "expressive and entitled to some protection under the First Amendment." But the decision said the city didn't violate free speech rights because there was no outright ban on the feedings or restrictions targeting political rallies or other expressive activities.
"The city has a substantial interest in managing park property and spreading the burden of large group feedings throughout a greater area," the ruling said, "and those interests are plainly served by the ordinance."
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http://www.ca11.uscourts.gov/opinions/ops/200816788op2.pdf
Read more: http://www.ledger-enquirer.com/2011/04/12/1536545/court-upholds-orlandos-homeless.html#ixzz1JMlEPylm

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Ci-dessous, l’avis de Keith McHenry, co-fondateur du mouvement Food Not Bombs, qui s’exprime (en résumé) sur le fait que le pays donne la priorité aux fabriquants d’arme, qui ont une liberté d’expression illimitée alors qu’on supprime toutes les aides sociales, et qu’on empêche les pauvres d’avoir accès à la nourriture. Et que cette décision de justice ôte la liberté d’expression au FNB, etc.

CONTACT:
Food Not Bombs cofounder Keith McHenry
575-770-3377
menu@foodnotbombs.net

FEDERAL COURT RESTRICTS FOOD NOT BOMBS RIGHT TO CALL FOR REDUCTION IN MILITARY SPENDING AS THE GOVERNMENT CUTS VITAL SOCIAL SERVICES

The Eleventh Circuit Court of Appeals in Atlanta Rules City Of Orlando can restrict Food Not Bombs Free Speech to twice a year per public park.

Volunteers to defy order and urge global resistance by sharing food and literature in public spaces.

In an outrages decision during the debate on federal spending priorities the Eleventh Circuit Court of Appeals ruled that the City of Orlando can restrict Food Not Bombs from seeking to build public support for the funding of social services using savings from reductions in the military. The need to have as much impact as possible on the issue of redirecting military spending towards healthcare, education, food and other social services has never been greater. To restrict Food Not Bombs to expressing their message to two days a year per city park not only deprives the cities hungry of desperately needed food and reduces the ability of the all volunteer group to communicate with the community. The Citizens United court ruling allows military contractors unlimited "free speech" while this ruling restricts the publics attempt to counter the devastating message of Citizen United to twice a year in each location. Food Not Bombs is an all volunteer project that shares free vegan meals and literature at regular times in high visibility public location to inspire community discussion about ending poverty and hunger. The impact of experiencing volunteers sharing food with the hungry under the banner Food Not Bombs with literature about changing our national priorities is very powerful. Restricting this powerful expressive message to twice a year and force the hungry and public to search for the meal and message is a violation of our basic right to free expression. Nearly half the federal budget is spent on the military while 17 percent of American's go hungry each month and teachers are being laid off. The United States is spending over $700 billion this year which is nearly half of the world's total military budget. Military contractors and their supporters are free to spend as much as they want to influence the public and Congress to increase their profits while Food Not Bombs is being restricted to sharing its message. The Obama administration and Congress just agreed to cut vital social programs, increase military spending at a time when millions of people are facing hunger, homelessness and extreme poverty. Food Not Bombs is likely to defy this ruling and urge the public to join them in increasing the groups visibility and distribution of food and information.

Projection "Remue-Ménages dans la sous-traitance"



Projection Remue-Ménages dans la sous-traitance
… en présence de la réalisatrice Ivora Cusack.

Vendredi 1er avril 2011 - 20h30
Librairie L’Autodidacte - 5 rue Marulaz -
25000 Besançon - centre-ville
PAF : prix libre / projection - apéro - débat / ouverture dès 20h

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*REMUE-MENAGE DANS LA SOUS-TRAITANCE*

Résumé du film :
À Paris en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d’origine africaine qui vont pour la première fois lutter pour leurs droits.

Tourné sur une période de plus de quatre ans, ce film brosse un tableau de luttes où avec peu de moyens mais une volonté tenace, des individus organisés collectivement bousculent la loi de la soumission qui règne dans le monde du travail et en particulier dans la sous-traitance.

lien web : http://remue-menage.360etmemeplus.org/
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Un film réalisé par Ivora Cusack - 2008 - 70 min - vidéo
Produit et distribué par le collectif 360° et même plus
Images : Olivier Azam, Boris Perrin, Ivora Cusack
Montage : Agathe Dreyfus, Ivora Cusack

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Oups ! On a râté la mise à jour du blog… ce n'est qu’après sa diffusion que ce blog a été réactualisé. Heureusement le réseau de mails a très bien fonctionné. Merci à tous les groupes militants et amicaux d’avoir fait passer l’info.

Le film est vraiment dynamique, pas de voix off pour expliquer ce que disent et pensent les principales intéressées… vraiment bien !
Et du coup, une véritable lutte qui donne le courage à toutes et à tous !
N’hésitez pas à faire passer cette projection près de chez vous !

Alors que la trêve d'hiver est terminée et que les émanations radioactives japonaises n'ont pas encore réussi à réchauffer l'atmosphère sur toute la surface de la planète (ce qui ne saurait tarder) pourquoi pas venir poser ses mains autour d'un bon bol de soupe (ou autre) ce dimanche 27 mars à partir de 12 heures30 place Marulaz à Besançon!

Plus légère que le plomb qui risque prochainement de faire fureur, la collection printemps-été sera également disponible en avant première en zone de gratuité ... à ne manquer sous aucun prétexte!

Resto trottoir Dimanche 27 Février


Dimanche 27 Février, à partir de 12h30, les trottant.e.s réinvestissent la Place Marulaz avec un buffet gratuit et végétalien.
Venez partager un moment agréable et convivial, rencontrer de nouvelles personnes, discuter de tout ce qui vous révolte ou simplement de la pluie et du beau temps, jouer de la musique.
Venez découvrir notre table de presse avec tout plein d'infos, des tracts, des brochures, des panneaux...

Et si vous voulez nous aider à cuisiner samedi et/ou à installer dimanche, contactez nous par mail.
A bientot !

Concert de soutien vendredi 4 mars 2011

vendredi 4 mars aux Arcades,
20 rue d’Arènes à Besançon, à 20h30,

avec Margaritas Ante Porcos,
Welldone Dumboyz, Xaros,
Human Compost, Haarmlesh
.
Pour le 2ème concert de soutien
en salle* pour le Resto Trottoir.

Des groupes franc-comtois bercés tout petits près des murs
d’enceintes de hardcore, punk, noise, garage, métal, grindcore… !!
Que Nenni, ne vous rendez pas avant d’être passé
aux Arcades en prendre plein les oreilles !

Plus d’infos sur les groupes de musique ici.




* Pourquoi préciser “en salle” ? Parce que beaucoup de musiciennes et musiciens
nous soutiennent et viennent jouer seul.e ou à plusieurs gratuitement
au cours du Resto Trottoir.
Et c’est sûr, tout le monde apprécie
ces moments musicaux festifs, chaleureux et conviviaux.


Concerts de soutien

Texte à venir…

1er concert de soutien dimanche 30 janvier 2011

2e concert de soutien vendredi 4 mars 2011

Panneau “Not bombs” - “Pas de bombes”

Le Resto Trottoir présente le panneau “Pas de bombes”.
Souhaité collectivement et pensé dès 2008, il a été réalisé en atelier par un groupe d’individus motivés, et validé par tou.te.s les Trottant.e.s au complet en ce début 2011.
Pourquoi ? Parce que la guerre, c’est un outil pour un projet de société… pour certain.e.s.

Texte complet ici.

 

Les infos, activités de 2008-2011

Pour mieux retrouver nos activités et événements…
organisés par nous ou nos potes !


Ici, retrouve des infos sur l’organisation de débats, de projections, d’ateliers divers et variés (écriture, four solaire, sérigraphie, bricolage de vélos et de caddies, panneaux, banderoles, manifestations et stands d'informations accompagnés de soupe ou café-gâteaux, concerts, réseau gratuit de recyclage et de don “free-cycle”, compte-rendus de voyages, etc.)
Vous voulez participer ?  Contactez-nous ici.
  •  2015
Festival XYZ (qui dégenre), L’Autodidacte la librairie anarchiste et quelques textes sur les guerres françaises…
Concert de soutien à “Needle N’Bitches”, collectif anarchiste et féministe indonésien.
“Occupy Wall Street”, discussion avec Mark Bray autour des occupations de places à New York…
Coca-Cola, PepsiCo : sodas lights et stévia, controverses et informations…
  •  2014
 Le colonialisme français n’est pas mort…
Manif pour la ZAD du Testet et contre le barrage !
Les Zones À Défendre … Pourquoi tant de béton ?
Rentrée libertaire 2014
Un picnic vegan avec Le collectif "Le CABle" (libération animale et antispécisme)
Présentation du Livre "Constellations, trajectoires révolutionnaires du jeune XXIe siècle".
Un carnaval revendicatif et festif à Besançon !
  •  2013
“Vivre sans argent, un projet de société ?”, un débat sur l’économie de don.
Débat sur le gaspillage alimentaire
Rentrée libertaire 2013 avec la CNT et la FA
Les Incroyables Comestibles de Besançon, collectif de Guérilla jardinière !!
Un carnaval revendicatif et festif à Besançon !
Intervento : compilation de chants, textes, images sur les luttes autonomes italiennes des années 1970.
La guerre au Mali
Stand d’information sur la ZAD (la Zone À Défendre) de Notre-Dame des Landes
  •  2012
Une rentrée sous le signe libertaire
Comment la propriété intellectuelle a transformé les jeux olympiques en cauchemar cyberpunk
No Border 2012 Stockholm / Cologne-Düsseldorf
Rencontre avec l’Info-Tour de No Borders de Calais, Lille et de Stockholm
Journée d’action anticapitaliste, organisée avec la CNT
“Not Bombs” : Pas de bombes ! 4 sujets décryptés : l’État français en guerre, le néo-colonialisme à la française, le complexe militaro-industriel, la Guerre : un outil pour leur projet de société…
  • 2011
La revendication d’abolition de la viande
La fraude sociale, CNIL et le répertoire RCPNS
Deux débats co-organisés par des Trottant.e.s !
Contre-G8 de l’éducation et de la recherche
Faim et pauvreté s’installent aux États-Unis
Parcours judiciaire d’un Food Not Bombs à Orlando, USA.
Remue-Ménage dans la sous-traitance (projection)
Concert de soutien : Kanivo Chaos
La loi Loppsi
Concert de soutien : Le Maquis
Le freecycle
  • 2010
Les Diggers (projection)
Soutenir La CASA
Concert les Fées Minées
Vocal à Besançon
30ème anniversaire du Mouvement Food Not Bombs
  • 2009
Un Resto Rencontre à Dole (39)
Voyage à Bandung, FNB à Java, Indonésie
Nouveau lieu de réunion
Agression d’un militant FNB en Russie
Rwanda- Commission d’enquête censurée
La Buanderie
  • 2008
Citation FNB

Panneau "De la bouffe pas des bombes"

Un freecycle à Besançon !



“Les groupes Freecycle mettent en relation des personnes qui souhaitent se débarrasser d’objets qui les encombrent avec des personnes qui en ont besoin. Notre but est de libérer les espaces naturels d’objets abandonnés bien qu’encore utiles. En utilisant ce que nous avons déjà sur cette planète, nous réduisons le consumérisme à outrance, la production de masse, et en réduisons l’impact nocif sur la planète. Un autre avantage à utiliser Freecycle est qu’il nous incite à nous défaire d’acquisitions compulsives dont nous n’avons plus usage et encourage chacun à adopter une attitude communautaire.”

“Freecycle Besançon s'adresse à tous ceux qui préfèrent « recycler » les objets plutôt que de les mettre à la poubelle.”

le site : http://fr.freecycle.org/accueil/

Les potes, les sportifs, les artistes…

Les potes
ou celleux qui le sont devenu.e.s !
Celleux qu’on réveille le dimanche matin car on est à court de véhicule et trop chargé pour les caddies et qu’on ne peut pas emmener tous les plats chauds sans se brûler !
Celleux qui participent à son installation, à tous les à-côtés du RT, aux événements RT parallèles (soupomobiles, projections, débats, concerts, etc.), aux manifs, etc.

Les sportifs
La capoiera : Ritmo da Capoiera, un club de Besançon nous a fait une super démonstration en septembre 2009. (cf vidéo en cliquant sur le lien)

Les artistes
Val Mosh a décoré la place Marulaz pour le Resto Trottoir avec des plastiques récupérés bleus (la “suspension verticale en rubans de cerclage”)
Allez voir son lien, elle fait plein de trucs super (des lampes, des suspensions, des décors en plexiglas, plastique, moulage de sacs plastiques jetables…) avec des trucs jetés et récupérés.

Vidjinn est venue au Resto Trottoir pendant un temps… mais ce “boulot-passion” de création textile dans lequel elle excelle l’a rattrapée… Allez voir son lien, elle utilise des assemblages de tissus, souvent anciens qu’elle emploie bruts ou teints…

 Les collectifs et associations
 Des collectifs (tenus par des militantes et militants qui pensent que la place de l’État ou de la Ville dans leur structure ne peut que nuire à leurs actions) et des associations (tenues par des citoyennistes et, pour certaines, maintenues par les subventions de l’État dans la soumission à l’ordre public : ne pas déranger, ne pas parler trop fort, et finalement ne pas militer sur tels ou tels sujets, etc.)…
Bref, quels qu’ils soient, ils nous ont aidé, ont participé, nous ont invités…

Comme un élan : créateurs d’instants de convivialité et d’expression libre dans l’espace public.
Ce “commando de crieurs et crieuses” de parole sont venus poser des questions à l’ensemble des présent.e.s, ont fait une récolte de réponses et une lecture des textes que les gens de la place leur soumettaient… Bien de voir et entendre que la parole circule encore, que les idées se diffusent et reviennent gonflées d’expériences individuelles ou collectives… 

 Vélo-campus : des étudiantes et étudiants organisés pour récupérer, réparer, marquer des vélos, mais aussi pour organiser des voyages, des promenades nocturnes et autres rendez-vous de cyclistes. Des ateliers pour réparer mais aussi rigoler, déjeuner, dégripper, et recevoir pleins d’infos utiles sur les vélos et sur le comment se déplacer.

Les incroyables comestibles : des individus qui plantent où elles et ils veulent (et parfois avec l’autorisation d’un propriétaire de jardin, d’un espace vert privé ou de la mairie, d’un bas-côté de route ou d’une zone de friche…) des légumes, des plantes comestibles et des fruits. Le but étant que les gens puissent redécouvrir les légumes (hors industrie et calibrage), s’approprier l’espace “jardin”, découvrir le travail de la terre et finalement partager cette nourriture… dont on s’est occupé ensemble.

RESF : contre la criminalisation des migrantes et migrants. Un réseau de personnes voulant défendre  l’éducation des enfants et refusant leur expulsion, avec leurs parents, dans un pays “soi-disant d’origine”.

Trivial’compost
Le CBJ

Concert de soutien Dimanche 30 Janvier

Ce mois ci, le Resto trottoir sera suivi d'un concert de soutien.
La somme récupérée servira à payer le local où nous cuisinons, ainsi que le gaz, et les ingrédients de base que nous ne récupérons pas forcément lors des récups (farine, sucre, ...).


> Nous remercions le Maquis pour l’accueil du concert de soutien du 30 janvier dernier. En effet toutes les personnes présentes ce jour là ont insisté sur la bonne ambiance et le moment convivial qu’elles ont vécu, la musique, les boissons et le repas étaient très bien et l’accueil fut chaleureux.

En bref un grand merci de la part de tou-te-s les Trottant-e-s pour cette jolie soirée et en espérant que vous Toutes et Tous avez passé un bon moment aussi.


Le repas de janvier 2011


Bonjour !

Comme vous pouvez le voir notre sujet d’intérêt et d’information ce mois-ci est la LOPPSI 2. Parce que cette loi aussi est particulièrement répressive…

Le Resto Trottoir occupe l’espace public chaque mois depuis mai 2008 pour une soupe populaire, un repas gratuit pour toutes et tous. Cet espace n’est pas donné ni demandé. Mais la place est occupée avec bonne entente avec les habitant.e.s, les passant.e.s et les commerçants !
Le Resto Trottoir aurait pu ne pas exister sans l’appropriation des habitant.e.s de leur quartier et si la répression s’était mise en branle dès le début de ces actions (elle le pouvait, peut encore, et le pourra, et ceci, juste pour “occupation” d’une place vide). Le Resto Trottoir souhaite donc attirer votre attention sur cette loi.

De nombreuses personnes seront dorénavant des criminels, et parfois “dangereux” :
- simplement par le fait d’occuper un logement insalubre (même si c’est non par choix mais par obligation) ;
- simplement pour être locataire ou propriétaire pauvre d’un logement insalubre (mais à rénover...) ;
- simplement par le fait de loger en camion, caravane, cabane, maison en paille, tente, (même si c’est par choix et non par obligation) ;
- simplement pour agir et militer (squatter) en occupant des lieux vides et abandonnés à la spéculation
… et c’est l’expulsion sous 48h, c’est la prison pour 1 an et 15 000 euros d’amendes ;

De nombreuses personnes peuvent :
- simplement être victimes de fouilles, contrôles intempestifs et dépistages en alcoolémie par des milices auxiliaires (création d’une “réserve civile”) de la police et par des agents de sécurité des entreprises privées (dont les droits ont été étendus sur les autres individus)…
- simplement être exclues, y compris par la force, des gares et bus en cas de non-paiement du ticket…
- simplement être surveillées pour avoir informé et donné ses opinions sur internet…
- simplement être infiltrées électroniquement (domicile, voiture, travail…) pour soupçons de [*]… * Remplir la case au choix ?
- simplement être surveillées pour avoir assisté (obligation, même aux communes opposées, de “vidéo-protection”) à un événement public…
- simplement être jugées pour avoir laisser son enfant de moins de 13 ans revenir du sport ou d’une soirée familiale après le couvre-feu de 23h à 6h…
- simplement être jugées directement au tribunal des enfants en « comparution immédiate » juste pour être un enfant récidiviste… jugé comme un adulte…
- simplement pour avoir été en confrontation avec les forces de l’ordre… or c’est le front, la première ligne des puissants et pour atteindre les puissants…

Ceci dit, notre repas sera toujours place Marulaz, à partir de 11h30 pour le montage des tables et de 12h30 pour déguster ensemble un bon repas chaud convivial, dimanche 30 janvier.
Ensuite on vous propose café et thé pour attendre 18h, moment où on vous invite à aller au Maquis, rue Claude Pouillet à 18h pour un concert de soutien pour les frais occasionnels du Resto Trottoir (gaz, café, sucre, huile, petit loyer cuisine)…
Donc concert de Astarojna (les ex-L'Ropeurs) et ensuite on retrouve Momo et Manu and Guests !

Voilà ! Savoir militer et rire sont conciliables !
à bientôt autour d’un bon repas !
les Trottant.e.s