RT du 28 Mai


Voter c'est mettre quelqu'un à un poste, que l'on vote ou pas le pouvoir que l'on a sur nos vies est une capacité inaliénable.
Même si tout est fait pour nous faire oublier que c'est le cas, nous dégoûter, nous déstabiliser et nous faire accepter les pis aller.

«En même temps», les politiques autoritaires et austéritaires stimulent chacun à s'intéresser à la chose politique, à se réapproprier les biens communs accaparés par des institutions bureaucratiques, à se rejoindre solidairement contre les «PROJEEETTS» qui n'ont d'autre objectif que des profits à court terme pour des minorités qui ont déjà tout. Autant localement qu'internationalement, on sent la brise d'un vent qui se lève. Alors hissons les voiles, survoltons les éoliennes, mettons à terre les hommes de paille et tout ce bois mort qui nous empêche de respirer et nous cache le soleil. Le vent ne se nourrit pas d'espoir, d'utopie, de rébellion, mais de la simple énergie de la lumière. Celle là même qui dissipe les brouillards, révélant la réalité de ce qui nous entoure.

Il n'y a qu'un pas à faire pour ressentir ce vent, sortir dans la rue.
Comme à l'occasion du Resto Trottoir du dimanche 28 mai, rendez-vous à 12h30 place Marulaz ou quai Vauban en cas de pluie pour un repas toujours aussi gratuit, toujours aussi ressourçant, toujours aussi revendicatif !

Les Trottant-e-s