Prise de décision et Horizontalité

Prise de décision

• En réunion, le plus possible → S’il y a urgence, un avis peut être donné par mail et, celui ou celle qui gère la demande peut trancher si aucune opposition franche ne se dessine. 
→ Pour celleux qui ne peuvent pas venir à la réunion, l’ordre du jour est mis en ligne quelques jours avant la réu et illes pourront se prononcer sur des points qui leur semblent importants.
En dernière instance, la décision prise en réunion fait acte.

• Prise de décision au consensus → Qu’est-ce que le consensus ?
 Le consensus est un accord mutuel, un « compromis » accepté par toutes et tous.
Le consensus se distingue du compromis car :
- Il permet d’envisager toutes les propositions et d’aller au bout de la discussion ;
- Il évite la frustration ;
- Il permet d'exprimer son désaccord face à une décision finale avec laquelle on n’est pas pleinement d’accord et de se mettre en retrait sans forcément opposer ce « droit de véto » dont chacun dispose avec ce mode de prise de décision → On peut s’abstenir de participer quand on n’est pas totalement opposé à ce que les choses se fassent.
- Il nécessite de penser les choses dans l’intérêt du groupe : je ne peux pas rester sur une position arrêtée et m’opposer à tout ce qui ne me convient pas pleinement. Je dois essayer d’envisager comment mon point de vue peut s’articuler avec celui des autres pour que chacun s’y retrouve et qu’une décision commune émerge.
- Quand un accord se dessine, ceux qui adhèrent pleinement à la décision s’organisent pour la mettre en œuvre. Ceux qui y voient des objections mineures peuvent choisir de se ranger derrière l’avis du groupe et y participer également ou préférer rester en retrait de l’action.

Le consensus se fait sur des actes que l’on choisit de faire en commun, non sur des opinions → chacun garde sa liberté de penser. Il est possible d’admettre qu’une décision s’impose en empruntant de multiples chemins. L’important c’est d’être convaincu que ce qui va être fait est ce qu’il y a de mieux à faire dans le contexte présent.
→ Il est important de garder à l’esprit le contexte dans lequel les choses devront se faire : la décision prise doit être réaliste : à quoi bon se mettre d’accord sur une chose que nous n’arriverons pas à faire ?

Les difficultés de ce mode de décision sont :
Sa lenteur : Si les points de vue au départ sont trop éloignés, une position médiane peut être difficile à trouver et cela peut prendre du temps.
Sa difficulté à mettre en œuvre dans un groupe hétérogène et/ou peu habitué à ce type de pratique.

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Horizontalité

→ Principe d’égalité entre toutes et tous les participant.e.s.
→ Nécessite un partage des fonctions et des compétences pour éviter la formation de « spécialistes » devenus incontournables dans leur domaine et disposant de ce fait d’un pouvoir plus grand que les autres.

La spécialisation sur certains postes peut fragiliser le groupe : la défection d’un « spécialiste » peut empêcher la réalisation de tout le processus dans lequel il est enchâssé. (exemple = si une seule personne sait faire l’affiche, le jour où elle n’est pas là ou si elle quitte le groupe, personne ne peut la remplacer et une partie des activités n’est plus possible).

→ Il faut faire la différence entre les activités indispensables au bon déroulement du resto (comme l’affiche) et les activités annexes (conférence, banderole …)
Dans le premier cas, on va chercher à partager l’expérience et à faire tourner les rôles le plus possible. Dans le second, on peut laisser chacun aller vers ce qui l’intéresse ; dans ce cas, si une seule personne est capable de faire une chose et qu’elle tombe à l’eau quand elle s’en va, ce n’est pas si grave …
Dans tous les cas, il ne s’agit pas que tout le monde tourne absolument sur toutes les activités, mais d’assurer un partage des tâches permettant que le relais se face en cas d’absence et d’éviter que certaines activités indispensables deviennent la chasse gardée d’une seule personne.

→ Pour l’instant cela se passe plutôt bien !

RESTO TROTTOIR DIMANCHE 26 DECEMBRE


Venez nombreux Dimanche 26 Décembre à partir de 12h30 Place Marulaz (ou sous les
arcades en cas de pluie/neige)

Parce que nous sommes :
- Contre l'exclusion
- Pour la réappropriation de la rue par les citoyens
- Contre le capitalisme
- Pour une organisation horizontale
- Contre toute cette nourriture jetée à la poubelle
- Pour une alimentation végétalienne, excluant l'exploitation animale

Venez partager un repas végétalien, gratuit et convivial !!!
La table de presse et la zone de gratuité seront aussi au rendez vous !

Et pour animer le repas, n'hésitez pas à venir avec des instruments de musique !

Pour nous aider samedi à cuisiner : n'hésitez pas à nous contacter.

A bientôt.

Les trottant.e.s

Débat-projection !

Bonjour !

Le Resto Trottoir vous invite à venir discuter autour
de la projection "The Diggers",
ce mercredi 8 décembre à 20h au 24 place Marulaz,
à la CASA Marulaz, Centre Autonome Social Autogéré.*

* Sauf si la CASA est expulsée par les forces de l’ordre et la mairie (socialiste, et cela en plein hiver !, et bien sûr sans solution pour proposer un logement à un - de 25 ans sans aucun revenu)... car alors nous serons gracieusement hébergés pour ce débat de mercredi par la librairie l’Autodidacte.

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Les Diggers de San Francisco / Californie (1965-1968)

«EVERYTHING IS FREE, do your own thing».

« Automne 1966, c’est avec ce mot d
ordre que les Diggers, un petit groupe de jeunes révoltés issus du théâtre, cherchent à radicaliser les enfants fleurs en train de converger vers San Francisco. Référence faite aux paysans anglais du XVIIe siècle menés par Gerrard Winstanley qui sétaient appropriés des terres seigneuriales pour les cultiver en commun, les Diggers de San Francisco semparent du quartier de Haight Ashbury et y cultivent les graines dune utopie en acte. Partisans du « théâtre guérilla », ils mettent en scène leur rêve dune vie Libre et Gratuite, distribuent des repas, ouvrent des magasins gratuits, organisent de gigantesques fêtes..., et réclament la rue comme théâtre de leurs actions politiques critiques, subversives et festives.
Entrés dans la légende de la contre-culture avec le flamboyant roman autobiographique d
Emmett Grogan, Ringolevio, les Diggers ont traversé les années 1960 comme un de ces « orgasmes de lhistoire » qui jaillissent ça et là, aussi intense que court, et pour lequel il est autant question de révolution que de plaisir... »

Alice Gaillard est co-auteur du film Les Diggers de San Francisco pour lequel elle a rencontré la plupart des membres du groupe.

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Pour encore plus d’infos :
en anglais :
http://www.diggers.org/

en français :
http://www.robin-woodard.eu/spip.php?article33

http://fra.anarchopedia.org/Diggers_%28San_Francisco%29

LA CASA

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