11 novembre antimilitariste

Dans les guerres entre capitalismes concurrents, les anarchistes ne comptent ni choisir de camp, ni de servir de chair à canons. Sans pour autant se faire des illusions sur le temps de paix où le capitalisme et son sbire, l’État, mènent la guerre contre nous, tout en servant le capital militaro-industriel. 


Rendez-vous mardi 11 novembre à 11h00 devant la Maison du peuple, 11 rue Battant, pour combattre le militarisme afin que nous n'ayons plus, dans le futur, à commémorer ce genre d'horreur.
(le traditionnel rendez-vous à 10h rue Bersot, pour renommer la rue en «Rue Lucien Bersot fusillé pour l’exemple » est annulé)

Pas de guerre entre les peuples

Pas de paix sans justice sociale et liberté

RENTREE LIBERTAIRE : Débat/Discussion : Antispécisme et gestion collective de l'alimentation

Lieu : Librairie L'Autodidacte, 5 rue Marulaz

Mardi 4 novembre, à 19h

L’antispécisme ne peut pas se résumer au véganisme de chacun.e et certaines personnes ne peuvent pas passer à un régime végétalien seules. Il est nécessaire de penser des (nouvelles) actions collectives pour une alimentation solidaire, autogérée et antispéciste.

Nous proposons une discussion-débat autour de ce sujet !


Le programme de la Rentrée Libertaire 2025 :

https://besac-libertaire.info/ 

 

Resto Trottoir du 26 Octobre

Ce dimanche 26 octobre, on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
S'il pleut… (on est en automne, ça peut arriver)...,on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.

"La pauvreté ne se déplace pas, elle se combat”

Solidarité avec la Boutique Jeanne-Antide, avec son personnel, ses bénévoles, et les personnes qui y trouvent refuge. 

L'affiche de ce mois-ci est en lien avec les propositions démagogiques qu'ont tenues ceux qui se présentent déjà comme candidats aux futures municipales (c'est l'année prochaine).
L'une d'elle : déplacer la Boutique Jeanne Antide en dehors de Battant et du Centre-Ville. Où ? nul ne sait.
La Boutique Jeanne Antide fait pourtant un travail remarquable. Située rue Champrond, elle propose depuis plus de trente ans des services du quotidien aux publics à la rue ou en grande précarité.La Boutique propose des repas chauds tous les jours de la semaine, et également des petits déjeuners. Elle met aussi à disposition des personnes les plus précaires un médecin généraliste une fois par semaine, car les personnes démunies ne se feraient pas soigner si la permanence n’existait pas. La Boutique offre également la possibilité de prendre une douche en fournissant gel douche, serviette, dentifrice, rasoir, etc.
En Collaboration avec des infirmiers spécialisés en psychiatrie, elle permet le suivi en soins psychiatriques de certaines personnes. Tout comme en matière d’addictions, la Boutique Jeanne Antide accueille la permanence de SOLEA et de l’ANPAA de façon hebdomadaire et celle de l’Association AIDS une fois par mois. 

Depuis quelques années le nombre de personnes en situation précaire a augmenté à Besançon comme ailleurs, et c'est particulièrement visible à Battant, où il y a, il est vrai, des nuisances régulières. Mais comme le rappelle dans le communiqué que le président de la Boutique Jeanne Antide Philippe Cholet a transmis à la presse :
"Qu’il y ait des problèmes sur Battant, qui le nierait, qu’il existe des comportements déviants source de nuisances, qui le nierait, que des SDF participent de ces nuisances sans doute.[...]En quoi la Boutique Jeanne Antide en serait la cause ? Certaines de ces personnes posant problème ne fréquentent pas l’accueil de la rue Champrond."
Il ajoute que ces comportements "nuisent aux publics en précarité souvent fragiles, comme les dealers qui abusent des vulnérabilités". Et de prévenir : "Casser le thermomètre ne fait pas baisser la fièvre, pire il peut compliquer la maladie." (cf article MaCommune :
 La-boutique-jeanne-antide-a-besancon-defend-son-action-face-aux-critiques )

Ce n'est pas en éloignant la misère du Centre-Ville que le problème de la précarité sera résolu. Les politiques qui souhaitent de façon démagogique déplacer la Boutique jeanne Antide pour se débarrasser du problème et "nettoyer" le centre ville, sont les mêmes qui n'ont rien fait pour combattre efficacement la pauvreté lors de leurs mandats respectifs.


N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.   

...ET à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu chaque premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz.

 
 

RENTREE LIBERTAIRE : Projection du documentaire "MY BUDDHA IS PUNK" - samedi 25 octobre

Documentaire de Andreas Hartmann réalisé en 2018, en présence de Kyaw Kyaw actuellement en exil en Suisse.

Lieu : Librairie L'Autodidacte, 5 rue Marulaz

Samedi 25 octobre, à partir de 19h30

Synopsis du documentaire :

" Kyaw Kyaw, un punk birman de 25 ans, poursuit son rêve de voir la scène punk prendre son essor dans l'ancienne dictature militaire du Myanmar. Avec les membres de son groupe, il s'efforce de sensibiliser le public aux violations persistantes des droits humains et critique la guerre civile en cours ainsi que les persécutions des minorités ethniques. Il parcourt le pays pour promouvoir sa propre philosophie auprès de la jeune génération : une symbiose entre bouddhisme et punk, rejetant les préceptes religieux et les doctrines politiques."

Après la projection, ce sera l’occasion de discuter avec kyaw Kyaw sur les principaux outils que la communauté punk de Yangon a mis en œuvre depuis le tournage du documentaire...

Comment grâce au punk rock avec des groupes tel que The Rebel Riot, ils essaient de faire passer un message de tolérance et de paix tout en s'insurgeant contre les moines bouddhistes fascistes et l'armée  qui organisent l'épuration ethnique des Rohingyas au nord de la Birmanie.

Comment après la création du Food Not Bombs, collectif qui distribue à ceux qui en ont besoin nourriture, eau ou produits de première nécessité, ils ont créé, sur la même lignée, le collectif Book Not Bombs qui vient en aide aux enfants n’ayant pas accès à l’éducation et aux matériels nécessaires à l’apprentissage, et qui a pour but de changer les mentalités des nouvelles générations en mettant en œuvre une éducation prônant l’amour, la gentillesse et la compassion afin que tout le monde soit accepté tel qu’il est.

Et comment, pour permettre à la communauté de subvenir économiquement à ses besoins (FNB et BNB) ainsi qu’à ceux des plus démunis, ils ont créé Rebel Screen Printing, une entreprise autogérée où l’on peut imprimer des t-shirts personnalisés et trouver des accessoires punk (badges, patchs, fanzines, etc).

 


Pour en savoir plus sur les différents collectifs :

- Food Not Bombs et le Book Not Bombs Myanmar : https://fr-fr.facebook.com/fnbmyanmar/
- The Rebel Riot : https://www.youtube.com/@therebelriotbandofficial6227/featured
https://www.youtube.com/@cacerolazo2021

Le programme de la Rentrée Libertaire 2025 :

https://besac-libertaire.info/ 


Exceptionnellement, réunion mensuelle le jeudi 2 octobre

Contrairement à nos habitudes, la réunion mensuelle d'organisation du Resto Trottoir du 1er mercredi du mois est reportée exceptionnellement au lendemain. C'est à dire au jeudi 2 octobre, mais toujours à la même heure : 19h, toujours au même endroit ; la librairie l'Autodidacte.

Ce changement de date est lié au programme de la Rentrée Libertaire 2025 : mercredi aura lieu à la librairie L'Interstice une rencontre avec Gwenola Ricordeau organisée par le GAF (Groupe d'Actions Féministes).

Plus d'info sur le site  besac-libertaire.info

  • mail : contact-groupe.actions.feministes@herbesfolles.org
  •  

    Resto Trottoir du dimanche 28 Septembre

    Ce dimanche 28 septembre, on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
    S'il pleut… (on est en septembre, ça peut arriver)...,on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.

    Un petit point d'actualité concernant le SNU, le Service National Universel 

    Il semblerait que le nouveau gouvernement du tout nouveau premier ministre et ministre démissionnaire des Armées, Sébastien Lecornu s’apprête à enterrer le SNU (Service National Universel). Mais rien n’est encore acté.

    La promesse initiale d’Emmanuel Macron, en 2019, était d'instaurer un « service national » obligatoire d'une durée d'un mois pour les jeunes, encadré par les armées et la gendarmerie nationale.

    Port de l’uniforme, levée des couleurs, « séjours de cohésion » : la connotation paramilitaire de ce service, censé constituer un « parcours d’engagement » pour les jeunes volontaires âgés de 15 à 17 ans, n’a jamais été très convaincante.

    Car le SNU, depuis sa mise en place, c’est surtout six années de propagande militariste et de violences sur mineur-e-s…six années d’incompétences et de maltraitances. Des encadrants, issus surtout de la gendarmerie ou de l’armée qui sans formation pédagogique recevront la charge d'encadrer des enfants, et ils seront à l’origine de nombreux débordements : autoritarisme, punitions physiques, humiliations, violences sexistes et sexuelles.

    Mais ce ne sont pas ces abus qui décideront de la fin du SNU. La Cour des Comptes en 2024 a rendu un rapport qui fustige le coût annuel (entre 3,5 et 5 milliards d’euros par an) sans que les « ambitions »  du dispositif ne soient atteintes.

    Mais ne nous réjouissons pas trop vite, si le SNU est enterré, un nouveau Service Militaire Volontaire (SVM) est là pour le remplacer. Dans l’espoir de mettre une jeunesse au pas, l’armée, la police se verront ouvrir les portes des collèges, lycées, universités afin de pouvoir et racoler le plus de volontaires possible et ainsi constituer une « réserve » susceptible de s’engager dans le futur.

    Depuis le début du la présidence macron, l’atmosphère est belliciste : guerre contre le Covid, réarmement démographique, tension militaire contre la Russie. Mais l’atmosphère est surtout belliqueuse : génocide palestinien et absence de réaction des puissances démocratiques, répression féroce des mouvements sociaux (Gilets Jaunes, Mouvements contre la réforme des retraites, manifs pour le climat, etc).

    Autant pour dénoncer la destruction des acquis sociaux et des services publics, que pour défendre les luttes environnementales (marches pour le climat, manifs contre les méga-bassines, etc) ou que pour dénoncer le génocide à Gaza, la Jeunesse massivement présente est avide d’engagement et sait descendre dans la rue. On l’a vu récemment lors des manifestations du 10 et 18 septembre.

    Face à cette jeunesse « turbulente » l’État cherche encore des outils pour la canaliser, pour qu’elle lui obéisse...uniformes, levé des couleurs… faire passer les intérêts de la Nation et de son leader avant les intérêts des individus et de la société qu'ielles composent… il faudrait relire Mussolini pour définir ce type de politique qui est entrain de se mettre en place.…

    Alors une seule solution

    Face à l'Etat…

     Engage-toi contre le retour du service national !

    N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.   

    ...ET à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu chaque premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz.

     

     

    Du 12 Septembre au 11 Novembre, c'est la Rentrée Libertaire 2025

    Chaque été, le gouvernement profite des vacances pour annoncer ses mesures les plus impopulaires. Suppressions de deux jours fériés, année blanche pour les prestations sociales, restrictions des remboursements médicaux pour les personnes atteintes de maladies chroniques… le complice de Bétharam a provoqué une colère noire.

    Après quelques jours de sidération, des appels à tout bloquer le 10 septembre circulent. Impossible de ne pas penser aux révoltes populaires des Gilets Jaunes, dont le souvenir fait déjà trembler les éditorialistes. Méfiance envers les partis politiques, les directions syndicales et leurs habituelles compromissions avec l’ordre établi, refus de toute forme de centralisation et de hiérarchies, les anarchistes partagent de nombreux points communs avec ces mouvements aussi spontanés qu’ingouvernables.

    Mais la beauté de l’imprévisible comporte toujours ses zones d’ombre. Si les idées ouvertement d’extrême droite semblent marginales dans les préparatifs du mouvement, le mirage nationaliste attribuant aux minorités la responsabilité du désastre n’est jamais loin. Ces vautours de fascistes non plus.

    La rentrée s’annonce bouillante, nous ferons tout notre possible pour qu’elle soit également libertaire. Dans ce contexte où l’État reprend les miettes qui entretenaient encore l’illusion de la démocratie libérale comme étant le moins pire des régimes, il nous apparaît plus important que jamais de se réunir pour mieux comprendre la période que nous vivons, chercher dans l’histoire de l’anarchisme des enseignements pour les luttes actuelles, actualiser les pensées anti‐autoritaires, non par pur plaisir de l’esprit, mais pour s’engager activement dans l’urgente transformation de l’existant.


    Tous les événements se passent à Besançon.

    Programmes papier disponibles à Scops et à l’Autodidacte 

    Programmation disponible sur : besac-libertaire.info



    Resto Trottoir du 31 août

    Finies les vacances ! Le prochain resto-trottoir se déroulera le dimanche 31 Août (c'est presque la rentrée) à partir de 12h30 sur la place Marulaz à Besançon. S'il pleut (on ne sait jamais) ... on trouvera refuge comme à notre habitude sous les arcades du quai Vauban.

    N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.   

     

    Le 30 août 2025 aura lieu la 11ème édition de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme !

    Comme depuis plusieurs années, de nombreux groupes et collectifs animalistes organiseront des actions remettant en question la discrimination spéciste et exigeant une véritable prise en compte des intérêts des autres animaux.

    C'est l'occasion pour le Resto Trottoir d'apporter sa modeste participation à la lutte contre le spécisme grâce à quatre affiches collées dans le centre ville de Besac pour annoncer le repas de ce mois-ci ... 





    Qu'est-ce que le spécisme et l'antispécisme ?

    Le spécisme est l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés simplement parce qu'ils sont d'une autre espèce. La notion de spécisme peut être comprise par analogie avec le racisme ou le sexisme ; le spécisme tend à exclure les animaux du cercle de considération morale.

    L’antispécisme est simplement le refus que l’espèce d’un être sensible soit un argument pour refuser de prendre en considération ses intérêts et sa vie.

    « Plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » Louise Michel.

     Et plus d'info sur la journée mondiale pour la fin du spécisme sur : https://end-of-speciesism.org/fr/

    Pas de Resto Trottoir pour ce mois de juillet

    Nous en sommes désolés mais n'ayant pas l'effectif suffisant pour assurer l'organisation d'un repas, il n'y aura pas de Resto Trottoir ce dimanche 27 juillet.

    Nous vous invitons à nous retrouver et participer aux prochains Resto Trottoir à venir en envoyant un mail à : resto-trottoir@herbesfolles.org
    ... ou à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu le premier mercredi du mois à la librairie l'Autodidacte place Marulaz, pour le mois prochain ce sera le mercredi 6 août à 19h.



     

    Resto Trottoir du dimanche 29 juin

    Ce dimanche 29 juin, 2025 on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
    S'il pleut… (mais c'est peu probable, mais on ne sait jamais)...,on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.


    N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.  

    La réunion mensuelle Resto Trottoir est reportée au 11 juin

    Petite modification dans le planning du Resto Trottoir de ce mois-ci ...
    En raison du Besac Antifa Fest qui se déroule du 3 au 7 juin, la réunion  mensuelle d'organisation prévue initialement le mercredi 4 (1er mercredi du mois) est déplacée au mercredi suivant, 11 juin, et c'est toujours à 19h à la librairie l'Autodidacte.
    Donc si vous pensiez rejoindre l'organisation du reso trottoir, désolé mais ça ne sera pas cette semaine.

    Bonne semaine à tou-te-s
    à +

    (à propos du Besac Antifa Fest : https://rabasse.info/Premiere-edition-du-Besac-Antifa-Fest-425) 

    Resto Trottoir du Dimanche 25 mai 2025

    Ce dimanche 25 mai 2025 on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
    S'il pleut… comme à notre habitude, on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.

     

    La microélectronique nous assèche et nous empoisonne

    Grenoble, cœur de la «Silicon Valley » française, est le royaume des micro et nanotechnologie. Dans ce royaume peuplé d'entreprises issues du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) où règne une politique publique de soutien sans faille à la microélectronique, les deux entreprises STMicroelectronies (ST) et Soitec sont centrales. Les usines de ST et Soitec accaparent à elles seules 185 litres d'eau potable chaque seconde, ce qui équivaut à vider une méga bassine de Saïnte-Soline tous les 40 jours. En pleine sécheresse, quand les particuliers n'ont plus le droit d'arroser leur potager et que les paysan.ne.s sont rationné-es, ST et Soitec continuent d'engloutir l'eau potable du réseau, sans restrictions. En effet, l’électronique est l'un des secteurs industriels les plus voraces en eau, nécessaire à la fabrication des puces. ST et Soitec polluent l'Isère avec leurs rejets tout en bénéficiant de dérogations pour ces pollutions. Après traitement, l'eau rejetée dans l'Isère par ces deux usines est chargée en substances très toxiques - ammoniac, chlore, hexafluorure, phosphore, PFAS.. Comme pour les méga-bassines, ce sont les questions du partage des ressources et des choix de société qui nous sont aujourd'hui posés avec ces projets d'agrandissement.

    Une prolifération d'objets connectés

    Les puces produites dans la région grenobloise sont destinées principalement aux marchés des voitures électriques, des objets connectés et de la téléphonie mobile, On les retrouve par exemple dans les voitures Tesla et le réseau de satellites Starlink d'Elon Musk, la vidéo-surveillance boostée à l'IA, les robos ménagers, la 5G et jusque dans les maillots de bain et gourdes connectés. L'industrie microélectronique œuvre à la numérisation du monde, une manne financière et un outil de contrôle sans commune mesure, reconfigurant le système capitaliste et changeant radicalement nos façons de vivre.

    Le numérique contre l'agroécologie paysanne

    Parmi les nombreux usages de ces puces, on retrouve l'agriculture numérique. Les puces de ST participent à des systèmes de contrôle à distance des troupeaux de bovins ou à des systèmes d'irrigation « intelligents ». Ces technologies contraignent à une surcapitalisation des fermes, à la poursuite des logiques de dépendance et de dépossession au profit de l’agro-industrie. Les industries de semi-conducteurs participent ainsi activement à la disparition de la paysannerie et de tout espoir d'autonomie alimentaire.

    Les puces au service de la guerre

    Les semi-conducteurs sont utilisés tant dans le civil que dans le militaire, deux facettes indissociables d’une même pièce. L'Observatoire des Armements a démontré que les semi-conducteurs de ST équipent notamment les missiles et drones kamikazes russes. De son côté, la CGT-ST dénonce la participation active de l'entreprise au complexe militaro-industriel israélien. Quant à elle, Soitec - entreprise spécialisée dans les puces « critiques » à la dissuasion nucléaire et aux avions Rafale, n’est pas en reste. ST et Soitec sont complices des guerres et de la menace nucléaire. Pire, elles font du profit sur ces crimes en alimentant sciemment le commerce de la mort.

    La « dématérialisation » n'existe pas

    Selon ses promoteurs, le numérique permettrait de se passer de pétrole et participerait à la construction d'un « monde bas-carbone ». En réalité, les économies permises par l'électrification sont largement contrebalancées par l'explosion des usages et par les exigences de l'extraction des matériaux nécessaires, qui ont pour conséquence d'augmenter la consommation d'énergies fossiles. Loin de sa prétendue dématérialisation, le numérique a un impact énorme sur les milieux, ici comme ailleurs : mines qui éradiquent des hectares de forêts et ruinent les rivières, consommation outrancière d'eau potable et d'électricité, pollutions et déchets.… Que cette dévastation soit menée au nom d'une prétendue transition écologique — qui n'a jamais eu, n'a pas et n'aura sûrement pas lieu — montre bien le cynisme de celles et ceux qui la défendent. Le numérique ne « dématérialise » pas les activités : au contraire, chaque objet connecté dépend d’une immense infrastructure technologique, bien matérielle. Les nuisances locales de l'industrie du numérique sont loin d'être les seules : des mines congolaises aux immenses décharges de déchets électroniques ghanéennes en passant par les ateliers de misère asiatiques, le numérique repose sur une exploitation coloniale.

    Retrouver notre autonomie par la lutte et les solidarités

    Nous ne manifestons pas contre les salarié.es de ces entreprises. Si celles-ci font naturellement du chantage à l'emploi, il faut rappeler que leur but n'est pas de créer du travail, mais de générer du profit. Quand elles n'ont plus besoin de leurs salarié-es, elles les licencient. Nous savons combien il est devenu impossible de vivre en dehors du système technologique, ici comme dans de nombreux endroits du monde. Face au choix politique de la life.augmented qu'affiche le slogan de ST, de la 6G et du numérique, notre opposition ne pourra être que collective ! Ce sont bel et bien les structures que nous visons, en l'occurrence ces grandes entreprises qui mettent en péril les conditions de vie présentes et futures en contribuant à la fuite en avant technologique.

    Cette escalade de dispositifs numériques nous entraîne peu à peu vers un monde à la merci des dominants, de plus en plus libérés de tout contre-pouvoir. Les géants de la tech ne se cachent d'ailleurs pas de leur goût du pouvoir autoritaire, de leur racisme, sexisme et de leur transphobie. Face à la société qu'ils dessinent et aux valeurs qu'ils portent, notre lutte repose sur la solidarité et l'entraide.

    La lutte paye ! Depuis deux ans, la contestation menée par le collectif STopMicro ne fait que croître et les industriels jusqu'ici tout-puissants se retrouvent en difficulté. Soitec a annoncé la suspension de son projet, pendent que le chantier de ST est toujours à l'arrêt suite à la démission d'un de ses partenaires. Tandis que les entreprises font le dos rond, la Communauté de communes du Grésivaudan poursuit sa volonté d'étendre les usines, projetant d'exproprier plusieurs agriculteurs et de bétonner 11 hectares de terres agricoles.

    Pour plus d'info: Blog de STopMicro

    Le collectif STopMicro et les Soulêvements de la terre organisent une grande mobilisation à Grenoble contre l'accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ».
    Et nous à Besançon, comment peut-on s'organiser pour lutter contre l'hégémonie du numérique dans nos vies ?

    Pas de repas pour ce mois d'avril

    Nous en sommes désolés mais n'ayant pas l'effectif suffisant pour assurer l'organisation d'un repas, il n'y aura pas de Resto Trottoir ce dimanche 27 avril.

    On se donne quand même rendez vous pour le repas de quartier organisé par les libertaires bisontins à l'occasion du 1er Mai, midi place Marulaz. 

    Nous vous invitons à nous retrouver et participer aux prochains Resto Trottoir à venir en envoyant un mail à : resto-trottoir@herbesfolles.org
    ... ou à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu le premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz, pour le mois prochain ce sera le mercredi 7 mai.



    « DES TREILLIS DANS LES LABOS, La recherche scientifique au service de l'armée » - Mercredi 9 avril à 18h


    Le Resto Trottoir & Solidaires Étudiant-e-s

    vous invitent à une

    Conférence / débat 

    avec  Fabrice lamarck

    Lieu : Amphithéâtre Donzelot, Faculté de Lettres - UFR SLHS, 32 rue Mégevand

    Quand : Mercredi 09 avril à 18h

    Entrée libre 

     


    Dans une envolée rare, les dépenses militaires européennes ont atteint leur niveau de la fin de la guerre froide. En France, troisième exportateur mondial d'armes, le complexe militaro-industriel mobilise entreprises et chercheurs civils pour concevoir et fabriquer les armes de demain.
    Grenoble, spécialisée en semi-conducteurs, est emblématique de cette collusion.

    L'auteur :
    Fabrice Lamarck mène depuis plusieurs années une critique du rôle des chercheurs dans les sociétés capitalistes avancées. Il est membre du Groupe Grothendieck, auteur en 2021 aux mêmes éditions de L'Université désintégrée. La recherche grenobloise au service du complexe militaro-industriel, et participe au collectif « Faut-il continuer la recherche scientifique ? ».

     

     

    Édition. Le monde à l’envers, 2024, 68 p. 5 €.

    https://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/des_treillis_dans_les_labos.html

     

    + +

    Pour celleux qui ont raté la conférence, le média indépendant Le Ch'ni était présent et un compte-rendu de la soirée est disponible sur le blog du Ch'ni : des-treillis-dans-les-labos



    Resto Trottoir du 30 mars 2025

    Ce dimanche 30 mars 2025 on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
    S'il pleut… comme à notre habitude, on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.

    Le 31 mars est la Journée International de la Visibilité Trans (TDoV : Trans Day of Visibility).
    La journée de visibilité trans est une journée pour parler des droits des personnes transgenres. Défendre ceux qui existent, et demander l’accès à ceux que l'on n'a pas encore.
    Parler de la diversité de nos existences, de nos parcours, de nos vécus, de nos représentations.

    À Besançon, les collectifs proposent de fêter le TDoV ce dimanche 30 mars :

    • 17h : lieu : Place Granvelle : Pour un rassemblement avec prise de parole en micro libre et chorale des camarades de la  "Horde Vocales" !

    • 18h : lieu : Hop Hop Hop  : Marché de créateurices, DJ set, avec pièce en non-mixité mise à disposition.

     Pour plus d'info : Collectif Intransigeance

    Repas du dimanche 23 Février

    Ce dimanche 23 février, on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
    S'il pleut ... comme à notre habitude, on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.


    Food Not Bombs

    De la bouffe, pas des bombes

    الطعام وليس القنابل

    אוכל במקום פצצות

    Ci-dessous le texte concernant les camarades du Food Not Bombs de Jérusalem. Cet article a té publié en février 2024, c'est a à dire il y a un an, dans le média israélien indépendant traitant des mouvements populaires et des luttes sociales et politiques en Israël : EZRACHION (Le Citoyen)...


    Histoire du mouvement « FOOD NOT BOMBS » (https://ezrachion.org.il/foodnotbombs/)

    15 février 2024

    " Food not Bombs est un mouvement mondial, anarchiste et non hiérarchique, composé de branches indépendantes engagées dans le sauvetage alimentaire, la distribution de nourriture (végétalienne et toujours gratuite) et d'autres types d'entraide.

    Le mouvement s’est développé dans le cadre d’un mouvement antinucléaire aux États-Unis au début des années 1980, avec des branches qui se sont développées partout dans le monde au fil des ans, y compris au Moyen-Orient – ​​Liban, Turquie et Palestine/Israël. La particularité du mouvement est la combinaison d’actions concrètes d’entraide, telles que la distribution gratuite de nourriture et d’autres biens de première nécessité à toute personne dans le besoin, et une large conscience politique anarchiste qui s’oppose à toutes les formes de hiérarchie – telles que le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. Cette combinaison s’exprime dans le fait que dans de nombreux endroits du monde, les branches du Food Not Bombs soutiennent des actions politiques telles que des manifestations, des marches et des squats, s’opposent activement aux politiques qui nuisent aux sans-abris, etc. Souvent, les activités sont récompensées par des persécutions politiques – comme les arrestations des militant-e-s de Food Not Bombs en Russie, alors qu’aux États-Unis, le mouvement a été classé comme faisant partie des organisations terroristes nationales par le FBI durant de nombreuses années, des actions on été arrêtées chaque semaine et des amendes ont été distribuées pour éviter la création de stands.

    En Israël, trois noyaux principaux ont fonctionné au fil des ans, à Jérusalem, Haïfa et Tel-Aviv – tous fonctionnant selon les mêmes principes de base, mais de manière indépendante.

    De la nourriture , Pas des bombes – Organisation de Jérusalem

    Lors des fermetures imposées en raison de la pandémie de COVID-19 en 2020, une organisation a été créée à Jérusalem pour récupérer de la nourriture du marché de gros et la distribuer dans de nombreux quartiers de la ville. Les activités de sauvetage alimentaire à Jérusalem, dont la plupart étaient également des activités anti-occupation, ont permis d'installer le premier stand du Food Not Bombs dans la ville afin d'apporter un soutien au Bloc radical dans le cadre des manifestations de Balfour. Après cela, des stands ont commencé à être tenus régulièrement dans le centre de Jérusalem, sur la place de Sion.

    Le lieu a été choisi pour tenter de proposer une alternative à l'extrême droite dans l'espace public, car le mouvement fasciste Lehava avait depuis des années ses propres stands sur la place de Sion, afin de recruter des jeunes pour des actions contre les Palestiniens. La distribution de nourriture gratuite a donné lieu à des conversations avec les passants sur la place, très différentes de celles qu'ils avaient avec les militants de Lehava, sur des questions telles que l'entraide et la solidarité.

    En mai 2021, lorsque la violence raciste contre les Palestiniens dans le centre-ville de Jérusalem a atteint un niveau insupportable, l’activité a été confrontée au défi de combiner une action aussi basique et peu controversée que la distribution de nourriture dans les espaces publics avec des messages politiques. L'atmosphère sur la place est devenue hostile, forçant l'activité à chercher un nouvel emplacement, le premier choix étant la place Davidka, puis le parc de l'Indépendance.

    L’activité hebdomadaire comprenait des missions de sauvetage alimentaire sur le marché de gros de Jérusalem.

    En collaboration avec "Human Front" *(organisation de sauvetage alimentaire et d'entraide à Jérusalem), la cuisine et la distribution de nourriture cuite et végétalienne sont faites sur le stand même, la distribution est faite gratuitement à toute personne qui en fait la demande.

    Au cours de la première année d'activité du groupe, deux stands spéciaux ont été organisés, dont l'un à Givat Amal, en soutien à une manifestation contre l'évacuation prévue des habitants du quartier (octobre 2021). Il convient de noter qu'à cette époque, lorsque la lutte qui durait depuis de nombreuses années atteignait son apogée en prévision de l'évacuation imminente, il n'y avait pas de branche active de Food Not Bombs à Tel-Aviv, alors les militants de Jérusalem décidèrent d'essayer d'apporter une petite contribution à la lutte et d'essayer également de créer de nouvelles connexions dans le quartier.

    L'existence de ces stands exprimait la vision du monde anarchiste du groupe, qui s'efforçait de se connecter aux luttes locales telles que les luttes mizrahi, féministes et anticapitalistes.

    Un autre défi auquel est confrontée l’activité est le fait que la plupart des membres du groupe sont actifs dans la lutte contre l’occupation, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Cela a rendu difficile la poursuite du fonctionnement continu des stands et, de fait, à partir de l'été 2022, il y a eu une pause d'un an dans les activités du groupe, certains membres du groupe continuant à opérer dans le cadre du « Human Front ».

    À l'été 2023, les stands ont été rénovés, dans un nouvel emplacement au centre-ville – Moon Square. Après les événements du 7 octobre 2023, les membres du groupe ont changé la nature de leurs activités pendant plusieurs semaines, compte tenu du fait que le maintien des stands est devenu impossible, et ont effectué des tournées de distribution de nourriture dans les rues de Jérusalem, en mettant l'accent sur la distribution aux sans-abris. La cuisine durant cette période était assurée par les membres du groupe à la coopérative « Ambala », qui a fermé fin 2023.

    Les activités de Food Not Bombs Jerusalem sont basées sur la conviction que nous devons agir les uns pour les autres, comme si nous étions déjà libérés de l’existence du gouvernement et du marché capitaliste, car ils n’ont jamais agi dans notre meilleur intérêt. Pour l’engagement envers l’idée que la société peut exister sur des valeurs d’organisation indépendante et libre, de démocratie directe et d’entraide, plutôt que sur des relations de pouvoir et d’exploitation. Les membres du groupe s'opposent à l'existence de tous les États en général et de l'État d'Israël en particulier, et croient qu'il est possible de vivre ici sans États et sans frontières. En opposition aux priorités d’une société qui sanctifie la guerre et les armes, et par conviction que l’alimentation est un droit fondamental pour tous. "

     

    * Human Front Jérusalem : https://www.instagram.com/the_human_front_jlm/

     


     

    Resto Trottoir du 26 janvier 2025

    Bonne année à Tous et à toutes !!

    Pour ne pas changer, on se donne rendez-vous ce dernier dimanche du mois, c'est à dire le 26 janvier, à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon ( et s'il pleut ... on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban).

    À l’occasion du Veganuary, c'est à dire de janvier végan, lancé par l’association L214, on vous propose sur le même thème trois affiches pour le prix d'une !!!


    Veganuary est la contraction de « vegan » et « january », c’est un défi mondial qui a déjà accompagné plus de 2 millions de personnes à manger vegan pendant 1 mois. Né il y a 10 ans au Royaume-Uni, ce challenge est relayé pour la 5e fois en France par L214.
     
    Et pour avoir plus de renseignement sur le Veganuary, vous pouvez aller consulter le site Vegan Pratique ; https://vegan-pratique.fr/veganuary/


    N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour l'installation, le service du repas (et la vaisselle) à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz. 
    Et si vous désirez participer à la collecte, à la cuisine, à la conception et au collage des affiches, ou à toutes autres activités dans le cadre du Resto Trottoir, vous pouvez venir assister à la réunion mensuelle qui se déroule tous les 1ers mercredi du mois à la librairie L'Autodidacte place Marulaz, ou nous contacter par mail.

    Petit bilan photos du repas de ce dimanche :

    Environ 120 personnes se sont retrouvées autour et dans la fontaine Place Marulaz pour profiter des rayons de soleil de janvier et de bons petits plats végétaliens... Merci à touxtes !!