Resto Trottoir de novembre

Les degrés commencent à pouvoir se compter sur les doigts d'une main, mais ce mois-ci encore, le Resto Trottoir sera fidèle au poste. Rendez-vous Place Marulaz le dimanche 24 novembre à partir de 12h30, autour de plats végétaliens, goûtus et gratuits ! Et s'il vous disait de nous donner un petit coup de patte, vous pouvez arriver une demi-heure plus tôt pour l'installation.

Une fois l'estomac plein, celleux qui le voudront pourront faire un tour à l'info-kiosque ; les sujets sur lesquels s'informer et les raisons pour militer ne manquent pas...!


Ce mois-ci, nos affiches relaient certaines revendications de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. De la « simple » bousculade au meurtre, aujourd'hui encore et dans chaque pays, les femmes sont les cibles de violences spécifiques.
 
Quelques chiffres (source ONU) :
  • Une femme sur cinq dans le monde sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie, une menace plus importante pour les 14-55 ans que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis.
  • Une femme sur trois dans le monde subira des violences infligées par son partenaire (coups, maltraitance, violence sexuelle).
  • En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari.
  • Entre 500 000 et 2 millions de personnes, en majorité des femmes et des enfants, font l′objet de traite tous les ans à des fins de prostitution, de travail forcé, d′esclavage ou de servitude, selon les estimations.
  • 100 à 140 millions de filles et de femmes vivant aujourd′hui ont subi la mutilation génitale féminine, principalement en Afrique et dans quelques pays du Moyen-Orient.
  • De 40 % à 50 % des femmes de l′Union européenne ont fait état d′une forme ou d′une autre de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
  • L′infanticide féminin, la sélection prénatale en fonction du sexe et la négligence systématique des filles sont répandus en Asie du Sud et de l′Est, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
  • 102 États ne disposent pas de dispositions juridiques spécifiques sur la violence familiale.
  • Selon les études, 55 % à 95 % des femmes qui ont fait l′objet de violence physique conjugale n′ont jamais contacté la police, une ONG ou un refuge pour obtenir de l′aide. La honte et la peur empêchent les femmes de rechercher assistance et réparation. Parfois, c'est le découragement qui prend le pas sur l'envie de porter plainte (justice inefficace selon l'antériorité des agressions, attaques juridiques quasi-impossibles auprès de fonctionnaires de l'État, coût de la procédure, etc.)
Il s'agit aussi de ré-affirmer des droits pré-existants ; avortement, égalité de traitement, de considération, d'écoute, de salaire... et de lutter contre les idées reçues ; « Les femmes sont comme ceci ou comme cela », « Sois belle de la façon dont on te dit de l'être », « Un couple c'est forcément un homme et une femme », « Il faut avoir des enfants pour s'épanouir », « Tu n'es pas capable de te défendre contre quelqu'un qui t'agresse », « Le travail du sexe ne peut pas être issu d'un choix conscient», etc.

Ces idées vous parlent, vous font réagir ou bien ne vous disent rien du tout ? Venez donc en discuter (ou pas), ce repas est ouvert à tou.tes.s. À dimanche !