Loin d’être une spécialité bisontine, les Food Not Bombs existent un peu partout à travers le monde. Et si la taille et la fréquence des repas varient d’un endroit à l’autre, l’idée reste là même : distribution et partage de repas gratuits, végéta(l/r)iens avec de la nourriture de récup’. C’est ainsi que j’ai pu avoir la chance de participer au Food Not Bombs de Bandung, une ville de plus de 2,5 millions d’habitants sur l’île de Java en Indonésie. Le FNB de Bandung existe depuis plus de 3 ans et organise une distribution de repas tous les dimanches, dans un ou deux endroits de la ville. Des repas sont offerts à 20 à 30 personnes en moyenne. Lors de mon passage, le menu était « riz + soupe de légumes ». L’ambiance est évidemment différente d’un resto-trottoir à Besancon : plus petit, destiné quasi-uniquement aux personnes démunies, sans véritable endroit où se poser ou discuter. Mais les bénévoles du FNB sont très motivé(e)s et très accueillant(e)s. Il s’agit principalement d’étudiant(e)s et de personnes issues de la scène punk locale. Les produits de récup’ viennent principalement de grossistes pour les marchés (d’après ce que j’ai compris).
Parallèlement au FNB, un « free shop » est également organisé par les gens de la scène anarcho-punk. C’est l’équivalent de notre zone de grat’ bisontine : chacun apporte ce dont il/elle ne se sert plus et tout le monde est libre de récupérer ce dont il/elle a besoin. Pelle mêle on y trouve des habits, des chaussures, des livres, des CD, des cassettes, du matos informatique … Le Free Shop auquel j’ai assisté était une première, mais il y en avait déjà eu quelques années auparavant. Espérons que l’expérience pourra se renouveler régulièrement.
Pour les voyageurs voulant tenter l’expérience d’un Food Not Bombs à l’étranger, un site répertorie tous les FNB de par le monde :
http://www.foodnotbombs.net/contacts.html
(eh oui, ça y est ! le resto trottoir de Besançon y est !)
