Muffins sucrés

Pour environ une vingtaine de muffins…

Ingrédients :
- 300 g de farine
- 3 cuillères à café de levure chimique
- une pointe de bicarbonate alimentaire
- 100 g de sucre
- 25 g de maïzena, fécule de pommes de terre ou arrow root
- 300 ml de lait végétal
- 60 ml d’huile neutre
- citron ou orange (zeste et jus), café, etc.
- facultatif : graines de pavot ou pépites de chocolat ou tasse de café ou fleur d'oranger ou… au choix selon votre goût !

ex : Pour des muffins aux citrons :
ajouter à la préparation le zeste de 2 citrons + 1 cuillère à café d’extrait de citron ou 1 ou 2 jus de citron en mettant à peine moins de lait végétal…

ex : Pour des muffins aux oranges :
ajouter à la préparation le zeste d’une orange + 1 cuillère à café d’extrait d'orange ou 1 ou 2 jus d’orange en mettant à peine moins de lait végétal…

Mélanger les ingrédients secs ensemble puis les liquides séparément, et ensuite, mélanger le tout.
Cuire au four environ 25 minutes à 200 ° C.

Il est possible d’ajouter un glaçage : faire chauffer le jus des fruits séparément avec 5 cuillères à soupe de sucre glace ; verser cette préparation sur les muffins à la sortie du four.

Bon appétit !

Muffins salés

Pour environ une vingtaine de muffins…

INGRÉDIENTS :

1,5  tasse de farine
1 sachet de levure chimique
1 cuillère à soupe de purée d’amandes + 1 petit verre de lait soja
1 tasse de lait de soja
50 g de margarine fondu
1 cuillère à café d’huile de noix
1 cuillère à café de cumin
1/4 d’un gros oignon
5 à 6 choux de Bruxelles revenus à la poêle dans l’huile d’olive ou (2 poireaux coupés cuits à la poêle) ou (ail + cumin en graines + persil et jus de 1 ou 2 citrons) ou (légumes du soleil : aubergines, tomates, courgettes + paprika)
coriandre fraîche
huile d’olive
facultatif :
50 g de jambon végétal (“wheaty” fumé)
1/4 tasse de parmesan végétal : noisettes grillées + sel + fécule


PRÉPARATION :

1 - Préchauffer le four à 200°C.

2 - Laver les choux, couper la queue et enlever les feuilles jaunes ou flétries. Couper en quart.
OU Laver les poireaux, les couper en morceaux et grillés à la poêle.
OU couper l’ail et mélanger avec l’oignon, le cumin et citron.
OU couper en petits cubes les légumes du soleil et les griller à la poêle…

3 - Faire chauffer de l’huile d'olive dans une poêle à feu doux pour faire revenir les choux de Bruxelles/Poireaux/Légumes/etc. Pas plus de 10 à 15 minutes. Réserver.

4 - Dans un saladier mélanger au fouet le lait, la purée d’amandes, la margarine et l’huile de noix.

5 - Dans un autre saladier mélanger la farine, la levure, l’oignon émincé, le cumin, les légumes, le parmesan, quelques feuilles de coriandre émincées et le wheaty.

6 - Incorporer le mélange à base de lait à celui des ingrédients secs.

7 - Remplir les moules à muffins et faire cuire dans un four pas trop chaud 20 à 30 minutes selon la taille de vos muffins et de votre four.

Voilà le Resto Trottoir de printemps ce 29 avril 2012 !

 Alors que beaucoup sont occupés pendant 2 jours sur cinq ans à un unique devoir civique, nous invitons tout le monde à faire bouger sa ville le plus souvent possible : créez vos propres Resto Trottoir dans votre quartier ou votre cour d’immeubles pour créer de la solidarité ; lancez des actions pour informer vos voisin.e.s des mensonges étatiques et des vols de l’élite sur le peuple ; organisez-vous collectivement… et organisons ensemble notre devenir local dans une optique de changement global !


Attention ce mois-ci, nous serons installés sur les quais Vauban pour laisser la place au vide-grenier de Tambour Battant place Marulaz ! Nous aurons aussi pour proches voisins les gens de la Caravane Amoureuse qui seront installés place Pasteur.


Comme habituellement, n’hésitez pas à venir participer à l’installation des tables, des bancs et de notre propagande (panneaux, décorations et banderoles !, ainsi que les tables de presse et zone de gratuité) à partir de 11h30 sur les quais Vauban… Si vous voulez participer à la cuisine : rdv rue Battant le samedi dès 11h devant le restaurant indien.
Rejoignez-nous sinon dimanche pour le repas à partir de 12h30 sur le quai Vauban…


Si vous voulez participez à d’autres ateliers : nous fabriquons un four solaire, avons des projets de cuisine mobile, de sérigraphie, de diffusion du mouvement “Food Not Bombs” dans les quartiers et villes avoisinantes…

Et voilà ! Que vous votiez ou non, agissons ensemble et retrouvons-nous ce dimanche 29 avril pour un repas et plus si vous le souhaitez


à bientôt !
Les trottant.e.s
 

No Border 2012 Stockholm / Cologne-Düsseldorf

PAS DE PAPIERS, PAS DE FRONTIÈRES, PAS DE CONTRÔLES.

No Border est un réseau lâche constitué de collectifs et d’individus. L’objectif de No Border est l’abolition des frontières et le soutien aux personnes que les frontières emprisonnent et qui veulent tout de même les passer.

En 2012, deux camps sont prévus. Tout le monde peut y participer, du bambin à la grand-mère : tout le monde peut s’engager sous différentes formes pour lutter contre les expulsions de masse, Frontex, le post-colonialisme et ses effets directs, le racisme ordinaire et les discours de l’extrême-droite ou des partis de toute sorte instituant le racisme, etc.

En Europe, il y a un travail répété de destruction de l’accueil des migrants. Sangatte, fermé en 2002 et géré par la Croix Rouge accueillait jusqu’à 2000 migrants. Il y avait encore 1300 migrants lors du camp No border en 2009 dans le Nord de la France.

En Suède des charters sont affrétés pour faire le tour des centres de rétention et pour expulser non au détail mais “en gros” ; à Barcelone des métros sont arrêtés entre deux stations pour contrôler les identités avec des officiers spécialisés dans la chasse aux sans-papiers. Ailleurs, entre le Mexique et les USA n’importe qui peut surveiller les frontières en direct sur internet ; l’Australie projette des vidéos de gens déportés en guise de menace pour les autres (migrants ou australiens solidaires) ; les déportés portent automatiquement menottes, couches et parfois bâillon et bandeau sur les yeux…


Aujourd'hui il reste environ 200 migrants à Calais. On peut dire que la terrorisation (une sorte de terreur instituée) des migrants fonctionne – comme, rafler ces gens, les déchausser (et plus parfois) et les déposer à des kilomètres dans la campagne sans argent ni nourriture… – et elle s’accentue  avec l’approche des Jeux Olympiques de 2012 en Angleterre.

Pourquoi aller à Calais ou participer à un camp No Border en 2012 ?

- Pour rendre plus facile les passages et la vie des personnes en transition…
- Informer localement les habitant.e.s de la vie de ces migrants et du pourquoi de leur présence…
- Apprendre le français aux migrants (surtout face à la police, car on se rend compte qu’avec quelques mots appris on se fait moins frapper)…
- Rendre public ce qu’il se passe par le biais de manifestations, de blocages de centres de rétention…
- Permettre des abris avec l’ouverture de locaux et de squats…
- Surveiller et filmer les interventions policières violentes, prévenir les migrants de raids…
- Faire naître des liens, des alliances…
Les camps encouragent la diversité des tactiques et soutiendront les personnes qui luttent contre le régime des frontières.

Vous pouvez y aller pour lutter juste une journée mais… sachant qu’il est bien d'avoir le temps de vraiment pouvoir faire quelque chose, passer plusieurs jours sur le camp s’avèrera plus constructif. Et puis aussi faites passer l’info pour que l’on ne puisse pas dire “je ne savais pas ce qu’il s’y passait”, pour que les États assument leur colonialisme et réparent de suite leurs méfaits, pour que le fameux “Plus jamais ça !” ne soit pas que du vent…

En 2012, pour passer vos prochaines vacances, du 17 au 24 juin à Stockholm et du 13 au 22 juillet à Cologne-Düsseldorf, il y a ces deux camps No Border ! Et comme le disent les No Borders de Stockholm : “La guerre est partout, elle se fait chaque jour, à chaque endroit où on considère qu’il y a des gens qui n’en dépendent pas. L’Europe fait appel à la guerre du contrôle, le contrôle est appelé sécurité, la sécurité est appelée chose saine. Les frontières sont partout.
Laissez le mouvement No Border détruire tout ce qui est reconnu comme normal. Venez pour détruire et créer.”


http://www.noborderstockholm.org/fr/
noborder.antira.info




(“Déportation” est le terme anglo-saxon pour notre “expulsion”. Il y a débat en France pour reconnaître la déportation comme actuelle et ce qu’elle est, et non comme un mot historique dépassé.)

Quelques liens en plus :
http://sanspapiers.info/
http://fortresseurope.blogspot.fr/
http://sansfrontieres-calais.blogspot.fr/
http://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/fr/ 
 + 2 liens de deux articles sur les centres de rétention en Libye avant la chute du régime :
http://fortresseurope.blogspot.com/2006/01/frontire-sahara-les-camps-de-dtention.html
http://fortresseurope.blogspot.com/2006/01/spcial-libye-reportage-depuis-le-camp.html

http://boats4people.org/index.php/fr/
http://nobordersnortheast.org/ (anglais)  

http://interstice.over-blog.org/article-frontex-guerre-contre-l-humain-103544673.html

Rencontre autour du réseau No Borders

Ce vendredi 20 avril, 20h30, à la librairie L’Autodidacte, nous recevons des Lillois du réseau No Borders qui militent en faveur des actions pour les sans-papiers et plus généralement sur la question des frontières… Venez voir la projection sur ces sujets, discuter du pourquoi et du comment des frontières et de leurs lois…, les rencontrer… et Beat The borders !!

Des infos sur les actions No Borders de 2012 ici.
L’affiche ci-dessous :




      

Critique des articles parus

Articles à venir - en cours de préparation
> analyse des articles parus dans la presse écrite, audio ou télévisuelle.

Pour l’instant, nous vous montrons juste quelques papiers écrits sur nous…
Est Républicain (mai 2009).
Une énorme erreur voulue dans le titre : le repas est pour TOUS et TOUTES quel que soit notre revenu. Une grande banderole “repas gratuit” était déployée sur place, et, des panneaux aux affiches, tout l’annonçait sur le lieu.
Est Républicain (2 novembre 2010).
Juste un petit détail de date… né en mai 2008, le Resto Trottoir avait fêté ses 3 ans avec un gros fraisier et le groupe de musique Astarojna en mai 2011.
Bien vu mais trop succint : un encart sur le groupe international Food Not Bombs…

FR3, fil info du web, (28 août 2011). Première fois que le discours anti-militariste est évoqué et qu’il dépasse le misérabilisme sur lequel pointe systématiquement les médias.
Est Républicain, courrier des lecteurs (07 novembre 2011). Un article dont on ne sait pas quoi penser. En attendant la critique complète, voici au moins une explication sur nos récupérations… Toute notre récupération n’est pas issue de poubelles mais bien de fruits et légumes abîmés et invendables et demandés aux gens des marchés ; de produits en “préférence de consommation” dépassée de magasins d’alimentation dont la plupart font du biologique ; le pain distribué, rassis de la veille au soir de la distribution, est le restant invendu d’une très bonne boulangerie locale, des légumes peu présentables aux “jolis yeux” de l’agro-alimentaire viennent de producteurs locaux (et d’AMAP en construction) ; le reste est fait de dons de commerçant.e.s, de participant.e.s du Resto Trottoir et de courses monnayantes et trébuchantes…

Février 2011 : Le Resto Trottoir présente par ce texte (mis en panneau accessible à la lecture dans la rue) ses analyses sur la guerre et l’importance du budget “Défense” dans les économies démocratiques et vers quelle idéologie on veut nous faire tendre.

À l’heure actuelle, alors que les gouvernants de tout poil nous font faire des économies sur le Social et les Services Publics et alors que la misère s’installe, on peut voir un budget “Défense” de plus en plus élevé, chaque année son montant prenant plusieurs pourcentages sur les parts du gâteau “État”…

La Défense, c’est surtout des entreprises privées, gourmandes en subventions, en recherche, en formation, en déplacement d’opérations, en vente et achat d’armement… C’est aussi des sommes disséminés dans différents budgets (Défense mais aussi Enseignement et Recherche, Outremer, etc.) qui ne nous permettent plus de savoir combien est le budget de la Guerre en France.

Alors que les démocraties se targuent de paix, les plus grandes d’entre elles font dorénavant la guerre ailleurs, sur d’autres terrains que les leurs, et essentiellement pour des ressources. Ainsi, le colonialisme, dissimulé dans “le secteur privé”, est toujours présent. 
 La vente d’armes est toujours florissante… mais combien de morts faudra-t-il pour constater qu’une démocratie dont l’économie est basée sur une montagne de morts est biaisée ?

Et pourtant, à ce qu’ils disent, tout le monde veut la paix. Vraiment ?
À en juger par le peu de réactions parmi les politiques et les médias… on peut en douter. 


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L’État Français en guerre 
l’Afghanistan, principal terrain d’opérations
Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37  249 personnes sans compter les
« victimes collatérales » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels « avantages »…

Le néo-colonialisme à la française 
la Françafrique...
L’armée constitue un des piliers de la « Françafrique », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des « régimes amis » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau :
  •  Total, dont  1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
  •  Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
  •  Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
  •  Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe, 
  • et bien d’autres…
Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour « aider » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré « on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte »

* cf WIKI :  Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)
  
Complexe militaro-industriel :
ensemble des entreprises liées au budget de l’armement
L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
En France, elles s’appellent NEXTER : armement terrestre ; EADS-SNECMA-DASSAULT : aéronautique, missiles ; THALES-SAGEM : électronique ; DCNS : construction navale ; MBDA : production de missiles ; MATRA : aéronautique, transport, télécommunications.
Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement :
- DASSAULT, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro ;
- Matra et Eads qui appartiennent au groupe LAGARDÈRE et qui détient : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs « homologues étrangers » :
        • DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
        • LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
        • L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur. 
       
La GUERRE, 
c’est un outil pour un projet de société

QUI ? ou “Les acteurs” :
  • Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
  • Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
  • LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).
POURQUOI ? ou “Un outil” :
  • La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.
COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :
  • Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
  • Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales : pétrole : Total en Birmanie, gaz : Afghanistan,  eau : Palestine/Israël, Coltan : Congo, Uranium : Niger, Opium : Afghanistan, Or : Mali, diamants : Sierra Leone, cacao : Côte d’ivoire, …
  • Désorganisation des sociétés : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
  • Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières…

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Les plus grosses démocraties peuvent se permettre la fabrication et la vente de ces milliards d’armes en circulation… et s’étonner que leur usage se généralisent dans les mains d’enfants et d’adultes laissés-pour-compte.

Quid de l’arrêt de la fabrication et de la vente d’armes : les affaires priment à la raison, à la morale, à l’éthique, au bonheur de tous les individus composant cette seule planète. La société qu’ils nous promettent : sécuritaire, injuste, raciste, divisée, c’est cela contre quoi ils nous faut nous battre.

La société que l’on peut construire serait tout autre sans ces allégations qui font de nous tous des “haineux” et des “divisés” alors que seuls ces possédants des Pouvoirs ont des intérêts à nous le faire croire. Dans tous les pays, des gens luttent pour leur autonomie (travail, alimentaire, santé, éducation, biodiversité, etc.), contre le vol (de terres arables, de ressources, etc.), et surtout pour une solidarité internationale !

Controns les informations dévoyées des possédants et luttons ensemble pour l’abandon des projets guerriers dans nos sociétés !! … Et rejoignez-nous ! Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons agir au quotidien… Ici localement, à Besançon, et partout !




Références: N’hésitez pas à nous les demander pour plus de précisions.
  • des journaux (il y a bel et bien quelques journalistes audacieux qui travaillent dans : CQFD, Le Monde Diplomatique, Le Courrier International, Le Monde Libertaire, etc.)
  • des brochures (les Renseignements Généreux, Infokiosque.net, etc.)
  • des livres (Noir Silence, Areva en Afrique, et bien d’autres…)