… et une bonne prison est une prison vide !
Et oui, c’est le Printemps des Prisons* ! … et le Resto Trottoir s’associe au Genepi bisontin pour informer sur ce sujet trop méconnu…
Le contrôleur des lieux de privation de liberté rendait public en décembre 2012 un rapport accablant sur les conditions matérielles de détention à la prison des Baumettes (Marseille) qui pointait la surpopulation, le manque de personnel, la vétusté des installations et la violence entre détenus.
Les médias relayant l’information, étalaient leur humanisme et s’indignaient face à la vétusté des lieux… Bien sûr, leur solution est évidente : construire de nouvelles prisons !, aménager les cellules !, recruter plus de matons !
Pourtant le nombre de prisonniers devient très inquiétant depuis 3 ans. Nous
avons en effet atteint le niveau critique d’un prisonnier pour 1000
habitants. C’est un niveau « historique » jamais encore égalé depuis la libération de la France en 1944.
En revanche rien sur la violence des rapports sociaux qui engendre les prisons, rien sur une éducation qui permettrait moins de crime (par exemple de “genre” : sexisme conduisant aux viols et violences conjugales, etc.), rien sur la justice de classe et la politique pénale, rien (voire moins qu’avant) sur des prises en charge psychiatriques… Ce qui compte pour eux ? Hé bien, c'est de pouvoir enfermer plus et enfermer mieux (mais à visage humain).
Alors voilà, on n’va peut-être pas ouvrir toutes les prisons demain mais on peut au moins en discuter devant un bon repas, ce dimanche 28 avril 2013 à partir de 12h30 (11h30 pour celleux qui veulent bien aider à l’installation) et ATTENTION, cette fois-ci, en raison (comme chaque année) du vide-grenier de l’association Tambour Battant, nous serons place Bouchot (le parc en haut de la rue Battant)…
Et puis on peut simplement venir pour partager le soleil et le bout de gras avec d’autres… ! Et comme d’habitude : apporter ou prendre des vêtements, des livres et du matos de la zone de gratuité, venir récupérer quelques légumes et fruits qui n’ont pas été cuisiné pour le repas collectif, venir juste pour papoter avec son voisin et sa voisine de table ou aussi pour retrouver l’association “Comme un élan” qui nous accompagnera encore quelques temps… Alors à bientôt place Bouchot !
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Quelques infos :
* http://www.printempsdesprisons.fr/
+ http://www.genepi.fr
… et plus précisément sur Besançon : http://www.genepi.fr/actualites/article-676.html
>> Dans le cadre du printemps des prisons, le groupe GENEPI de Besançon organise un “festival carcéral”... et vous y invite !
Ce sera du 29 avril au 11 mai avec toujours des ciné-débats, café-débats, émission de radio quotidienne sur Radio Bip et la journée de clôture Place pasteur le 11 mai avec des concerts et cetera et une soirée musique au Carpe pour finir.
Pour plus d’info, pour participer à l’émission de radio ou pour filer un coup de main, contactez-nous à groupe.besancon@genepi.fr (créneaux horaires à venir)
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resto-trottoir de mars
Retrouvons nous ce dimanche 31 Mars à partir de 12 heures 30 place Marulaz pour un nouveau resto-trottoir.
Si l'on y croise un oeuf ou un lapin, ils seront en chocolat et pas la moindre trace de vieille rosse fatiguée ou de joli petit poulain puisque le repas est totalement végétalien. Il n'est pas non plus nécessaire de faire un petit détour par Chypre pour récupérer quelques petits billets avant la faillite car il est également gratuit.
Bref plutôt que de se taper la messe, le resto-trottoir est encore ce qu'il y a de mieux à faire pour tromper l'ennui un dimanche comme celui-ci.
Si l'on y croise un oeuf ou un lapin, ils seront en chocolat et pas la moindre trace de vieille rosse fatiguée ou de joli petit poulain puisque le repas est totalement végétalien. Il n'est pas non plus nécessaire de faire un petit détour par Chypre pour récupérer quelques petits billets avant la faillite car il est également gratuit.
Bref plutôt que de se taper la messe, le resto-trottoir est encore ce qu'il y a de mieux à faire pour tromper l'ennui un dimanche comme celui-ci.
La guerre au Mali
Le collectif Food Not Bombs de Besançon, “le Resto Trottoir”, vous encourage à ne pas gober les discours des médias français et à vous pencher sur les études du groupe “Survie” qui fait un travail excellent sur la Françafrique, cette main-mise néocoloniale de la France sur l’Afrique.
Nous vous incitons à vous documenter : leur association publie et promeut un large choix de livres.
Nous vous laissons découvrir un de leur article sur le sujet :
--------
*La France intervient au Mali et réaffirme son rôle de gendarme en Afrique*
Communiqué de Survie France, le 14 janvier 2013
*C’est finalement le 10 janvier 2013 que la France est entrée en guerre au Mali. La communication du gouvernement français, reprise sans questionnement par les principaux médias, tend aujourd’hui à légitimer par tous les moyens et tous les arguments cette nouvelle intervention militaire française sur le sol africain et son rôle de "/gendarme de l’Afrique/". Pour Survie, association qui dénonce depuis longtemps l’ingérence et la domination de la France envers ses anciennes colonies africaines, il est important de rappeler quelques éléments de contexte et d’analyse critique sur cette intervention française, sans minimiser l’ampleur de la crise que connait le Mali.*
La menace que font peser ces groupes armés sur la population et l’intégrité du Mali est indéniable. Leurs exactions sont connues et ont provoqué la fuite de centaines de milliers de personnes. Après le calvaire vécu par les populations dans le Nord, le soulagement des Maliens en ce moment est compréhensible. Si l’intervention française semble effectivement avoir mis un coup d’arrêt à l’offensive vers le sud du pays de mouvements armés qui se revendiquent d’un islam radical, il existe cependant d’autres motifs, militaires et politiques, à l’opération Serval rendant la conduite française des opérations critiquable.
*Le camouflage multilatéral d’une opération française*
*Cette intervention ne s’inscrit pas dans le cadre des résolutions de l’ONU*.
Des mois de négociations ont permis de faire voter trois résolutions du Conseil de Sécurité, ouvrant la voie à une intervention internationale sous responsabilité africaine et pouvant faire usage de la force, mais officiellement sans implication directe des militaires français. En informant simplement le Conseil de Sécurité sur le fait que son intervention urgente "/s’inscrit dans le cadre de la légalité internationale/" eu égard aux dispositions de la Charte de l’ONU, elle a finalement pu justifier une décision bilatérale. Ce changement majeur, qui met ses « /partenaires/ » devant le fait accompli, est complaisamment occulté afin de laisser à nouveau croire que la France met en œuvre une volonté multilatérale actée au sein de l’ONU. Il est donc nécessaire qu’elle respecte au plus vite les résolutions de l’ONU.
*Une fois de plus, la France joue le rôle de gendarme de l’Afrique*,
en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des "régimes amis" africains, sur la présence permanente de son armée dans la région et sur sa capacité de projection de forces. Ainsi, les hélicoptères utilisés pour stopper l’offensive adverse sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso voisin (et en Mauritanie) depuis deux ans et renforcées au mois de septembre. C’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. À travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés. Le rôle phare de la France est reconnu par la plupart de ses partenaires occidentaux qui lui emboitent le pas timidement dans cette intervention (Royaume-Uni, États-Unis, Allemagne) sans pour autant engager de troupes combattantes, tandis que d’autres restent en retrait.
*Une intervention directe décidée dans l’ombre*
Ce scénario rentre dans la logique développée par le nouvel exécutif français, prônant l’intervention militaire comme un "préalable" à la restauration de la paix dans le pays (également en proie à une crise institutionnelle grave). Ces derniers mois, la France n’avait en rien contribué à l’émergence d’une solution collective discutée par l’ensemble des Maliens et de nature à favoriser un consensus politique, préalable à une réorganisation rapide des forces de sécurité. Aujourd’hui, la présence de soldats français jusque dans Bamako - sous couvert de protection des ressortissants - représente une pression importante sur les autorités maliennes en état de grande faiblesse.
L’option d’une intervention directe et rapide des forces françaises était déjà prévue, au vu de la rapidité de mise en œuvre, et ce bien avant que l’offensive ne se rapproche de Sévaré-Mopti. L’aval du Parlement n’est pas nécessaire à l’Élysée pour déclencher une opération extérieure, ce qui marque l’insuffisance de la modification constitutionnelle de juillet 2008 relative au contrôle parlementaire des opérations extérieures. De rares réactions critiques dans la classe politique soulignent cette absence de concertation. La nature préméditée de cette intervention armée aurait indiscutablement dû susciter une prise de décision parlementaire.
Dans l’immédiat, l’opération Serval a déjà basculé dans une phase offensive et semble devoir se prolonger dans la durée. Cette logique occulte délibérément les risques pour la population malienne et les Etats de la région, de même que les perspectives politiques et la période post-conflit. Le bilan accablant des récents antécédents français en Afrique montre pourtant que ces risques sont bien réels. Les interventions de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont en effet débouché sur des situations internes explosives, passées sous silence.
En conclusion, la crise malienne et cette nouvelle intervention militaire française en Afrique révèlent l’échec de 50 années de "/coopération/" avec l’Afrique : armées incapables de protéger leurs populations, chefs d’Etat médiateurs de crises eux-mêmes putschistes, accords de défense et bases militaires qui ont perpétué le rôle de gendarme de l’Afrique que la France s’est historiquement octroyé. On ne peut que constater l’incapacité des institutions africaines et multilatérales à organiser la moindre opération de sécurisation dans la région sans avoir recours au poids lourd français, qui a tout fait pour se rendre incontournable. Ces événements appellent une fois de plus à une remise en cause de l’ensemble du cadre des relations franco-africaines.
Contact :
Association Survie
107, Boulevard de Magenta
75010 Paris
Tél : 01 44 61 03 25
Plus d’infos sur le sujet sur le site de SURVIE FRANCE :
Ce pays le Mali, Pourquoi la France veut les ressources du Mali, Les intérêts militaires et géostratégiques français, Les mensonges de l’État français, etc., sont détaillés ici :
Mali
Falea ou la colonisation minière au Mali
Les gentilles fables de Fabius
Les zones d’ombre de l’intervention française au Mali
Mali : la France, chantre de l’autonomie du Nord
Intox sur la légalité de Serval
Nous vous incitons à vous documenter : leur association publie et promeut un large choix de livres.
Nous vous laissons découvrir un de leur article sur le sujet :
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*La France intervient au Mali et réaffirme son rôle de gendarme en Afrique*
Communiqué de Survie France, le 14 janvier 2013
*C’est finalement le 10 janvier 2013 que la France est entrée en guerre au Mali. La communication du gouvernement français, reprise sans questionnement par les principaux médias, tend aujourd’hui à légitimer par tous les moyens et tous les arguments cette nouvelle intervention militaire française sur le sol africain et son rôle de "/gendarme de l’Afrique/". Pour Survie, association qui dénonce depuis longtemps l’ingérence et la domination de la France envers ses anciennes colonies africaines, il est important de rappeler quelques éléments de contexte et d’analyse critique sur cette intervention française, sans minimiser l’ampleur de la crise que connait le Mali.*
La menace que font peser ces groupes armés sur la population et l’intégrité du Mali est indéniable. Leurs exactions sont connues et ont provoqué la fuite de centaines de milliers de personnes. Après le calvaire vécu par les populations dans le Nord, le soulagement des Maliens en ce moment est compréhensible. Si l’intervention française semble effectivement avoir mis un coup d’arrêt à l’offensive vers le sud du pays de mouvements armés qui se revendiquent d’un islam radical, il existe cependant d’autres motifs, militaires et politiques, à l’opération Serval rendant la conduite française des opérations critiquable.
*Le camouflage multilatéral d’une opération française*
*Cette intervention ne s’inscrit pas dans le cadre des résolutions de l’ONU*.
Des mois de négociations ont permis de faire voter trois résolutions du Conseil de Sécurité, ouvrant la voie à une intervention internationale sous responsabilité africaine et pouvant faire usage de la force, mais officiellement sans implication directe des militaires français. En informant simplement le Conseil de Sécurité sur le fait que son intervention urgente "/s’inscrit dans le cadre de la légalité internationale/" eu égard aux dispositions de la Charte de l’ONU, elle a finalement pu justifier une décision bilatérale. Ce changement majeur, qui met ses « /partenaires/ » devant le fait accompli, est complaisamment occulté afin de laisser à nouveau croire que la France met en œuvre une volonté multilatérale actée au sein de l’ONU. Il est donc nécessaire qu’elle respecte au plus vite les résolutions de l’ONU.
*Une fois de plus, la France joue le rôle de gendarme de l’Afrique*,
en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des "régimes amis" africains, sur la présence permanente de son armée dans la région et sur sa capacité de projection de forces. Ainsi, les hélicoptères utilisés pour stopper l’offensive adverse sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso voisin (et en Mauritanie) depuis deux ans et renforcées au mois de septembre. C’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. À travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés. Le rôle phare de la France est reconnu par la plupart de ses partenaires occidentaux qui lui emboitent le pas timidement dans cette intervention (Royaume-Uni, États-Unis, Allemagne) sans pour autant engager de troupes combattantes, tandis que d’autres restent en retrait.
*Une intervention directe décidée dans l’ombre*
Ce scénario rentre dans la logique développée par le nouvel exécutif français, prônant l’intervention militaire comme un "préalable" à la restauration de la paix dans le pays (également en proie à une crise institutionnelle grave). Ces derniers mois, la France n’avait en rien contribué à l’émergence d’une solution collective discutée par l’ensemble des Maliens et de nature à favoriser un consensus politique, préalable à une réorganisation rapide des forces de sécurité. Aujourd’hui, la présence de soldats français jusque dans Bamako - sous couvert de protection des ressortissants - représente une pression importante sur les autorités maliennes en état de grande faiblesse.
L’option d’une intervention directe et rapide des forces françaises était déjà prévue, au vu de la rapidité de mise en œuvre, et ce bien avant que l’offensive ne se rapproche de Sévaré-Mopti. L’aval du Parlement n’est pas nécessaire à l’Élysée pour déclencher une opération extérieure, ce qui marque l’insuffisance de la modification constitutionnelle de juillet 2008 relative au contrôle parlementaire des opérations extérieures. De rares réactions critiques dans la classe politique soulignent cette absence de concertation. La nature préméditée de cette intervention armée aurait indiscutablement dû susciter une prise de décision parlementaire.
Dans l’immédiat, l’opération Serval a déjà basculé dans une phase offensive et semble devoir se prolonger dans la durée. Cette logique occulte délibérément les risques pour la population malienne et les Etats de la région, de même que les perspectives politiques et la période post-conflit. Le bilan accablant des récents antécédents français en Afrique montre pourtant que ces risques sont bien réels. Les interventions de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont en effet débouché sur des situations internes explosives, passées sous silence.
En conclusion, la crise malienne et cette nouvelle intervention militaire française en Afrique révèlent l’échec de 50 années de "/coopération/" avec l’Afrique : armées incapables de protéger leurs populations, chefs d’Etat médiateurs de crises eux-mêmes putschistes, accords de défense et bases militaires qui ont perpétué le rôle de gendarme de l’Afrique que la France s’est historiquement octroyé. On ne peut que constater l’incapacité des institutions africaines et multilatérales à organiser la moindre opération de sécurisation dans la région sans avoir recours au poids lourd français, qui a tout fait pour se rendre incontournable. Ces événements appellent une fois de plus à une remise en cause de l’ensemble du cadre des relations franco-africaines.
Contact :
Association Survie
107, Boulevard de Magenta
75010 Paris
Tél : 01 44 61 03 25
Plus d’infos sur le sujet sur le site de SURVIE FRANCE :
Ce pays le Mali, Pourquoi la France veut les ressources du Mali, Les intérêts militaires et géostratégiques français, Les mensonges de l’État français, etc., sont détaillés ici :
Mali
Falea ou la colonisation minière au Mali
Les gentilles fables de Fabius
Les zones d’ombre de l’intervention française au Mali
Mali : la France, chantre de l’autonomie du Nord
Intox sur la légalité de Serval
Resto Trottoir de février 2013.
Alors qu'une nouvelle guerre s'est engagée dans la liesse médiatique le resto trottoir réaffirme sa position:Il n'y a pas de "guerre juste"!
Il n'y a que des guerres qui profitent aux actionnaires!
De la bouffe pas des bombes!
Nous vous proposons de se retrouver comme chaque fin de mois autour d'un repas gratuit et végétalien, dimanche 24 février 2013 à partir de 12h30 place Marulaz.
resto-trottoir de janvier
1 femme, 1 homme, 3 enfants
2 femmes, 1 homme, 1 enfant
2 femmes, 1 enfant, 1 chien
1 femme, 2 enfants, 1 couffin
2 hommes, 1 enfant (mais comment qu'on fait tient!)
Adoption, procréation médicalement assistée, gestation pour autrui ... jusqu'où est-on prêt à aller pour garantir à chacun les mêmes droits de fonder une famille? D'autres modes de vie ne sont-ils pas également possibles?
Parce que les choses ne sont pas aussi évidentes qu'elles en ont l'air, venez en discuter avec nous autour d'un bon repas bien chaud ce dimanche 27 janvier à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon.
2 femmes, 1 homme, 1 enfant
2 femmes, 1 enfant, 1 chien
1 femme, 2 enfants, 1 couffin
2 hommes, 1 enfant (mais comment qu'on fait tient!)
Adoption, procréation médicalement assistée, gestation pour autrui ... jusqu'où est-on prêt à aller pour garantir à chacun les mêmes droits de fonder une famille? D'autres modes de vie ne sont-ils pas également possibles?
Parce que les choses ne sont pas aussi évidentes qu'elles en ont l'air, venez en discuter avec nous autour d'un bon repas bien chaud ce dimanche 27 janvier à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon.
Stand d’informations sur la ZAD
Samedi 19 janvier de 15h30 à 17h, place du 8 septembre, le Resto Trottoir vous invite à rejoindre le stand d’information du Collectif bisontin contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Des tracts et du matériel seront distribués pour informer les bisontins, une soupe et un café seront proposés pour tenir le choc sous le froid !
En attendant, vous pouvez retrouver le comité local sur son blog :
http://nddl-besak.blogspot.fr/
Lui écrire :
nddl.besak@gmail.com
Et suivre l’actualité de la Zone À Défendre sur :
http://zad.nadir.org/
Pourquoi ce mouvement de révolte et qui sont-ils ? Voici, pour info et ci-dessous, l’accueil de leur site (pour la suite, fort enrichissante, n'hésitez pas à suivre le fil d’infos, et dans les liens, les nombreux sujets sur les raisons de l’inutilité d’un tel projet) :
Des tracts et du matériel seront distribués pour informer les bisontins, une soupe et un café seront proposés pour tenir le choc sous le froid !
En attendant, vous pouvez retrouver le comité local sur son blog :
http://nddl-besak.blogspot.fr/
Lui écrire :
nddl.besak@gmail.com
Et suivre l’actualité de la Zone À Défendre sur :
http://zad.nadir.org/
Pourquoi ce mouvement de révolte et qui sont-ils ? Voici, pour info et ci-dessous, l’accueil de leur site (pour la suite, fort enrichissante, n'hésitez pas à suivre le fil d’infos, et dans les liens, les nombreux sujets sur les raisons de l’inutilité d’un tel projet) :
Site des occupant.e.s de la ZAD, territoire prévu pour la construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
La ZAD, c’est pour les aménageurs, la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous, une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.
Leur projet est de construire une plate-forme économique « Grand Ouest » d’envergure internationale allant de Nantes à Saint-Nazaire, qui ne formeraient plus qu’une seule et grande métropole. La réalisation de cette plate-forme demande de maîtriser tant le ciel, la mer, que la terre à travers le remplacement de l’actuel aéroport de Nantes par un nouveau à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi l’agrandissement du port de Saint-Nazaire, la construction de nouvelles routes et autoroutes…
Nos désirs, en venant habiter sur l’emplacement prévu de l’aéroport, sont multiples : habiter sur un territoire en lutte, ce qui permet d’être proches des personnes qui s’y opposent depuis 40 ans et de pouvoir agir en temps de travaux ; profiter d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la terre, à être plus autonomes vis à vis du système capitaliste.
Ce site recueille des voix du mouvement d’occupation. Des voix plutôt que la voix : nous sommes une multitudes de groupes et d’individus avec des idées communes mais aussi beaucoup de différences.
Et si vous voulez nous rejoindre et/ou avoir plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à venir ce samedi au stand d’informations du comité local de soutien aux habitant.e.s de l’Ouest !
Alors à bientôt !
La ZAD, c’est pour les aménageurs, la Zone d’Aménagement Différé ; pour nous, une Zone À Défendre : un bout de campagne à quelques kilomètres de Nantes (Bretagne) qui devrait, pour les décideurs, laisser place à un aéroport international.
Leur projet est de construire une plate-forme économique « Grand Ouest » d’envergure internationale allant de Nantes à Saint-Nazaire, qui ne formeraient plus qu’une seule et grande métropole. La réalisation de cette plate-forme demande de maîtriser tant le ciel, la mer, que la terre à travers le remplacement de l’actuel aéroport de Nantes par un nouveau à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi l’agrandissement du port de Saint-Nazaire, la construction de nouvelles routes et autoroutes…
Nos désirs, en venant habiter sur l’emplacement prévu de l’aéroport, sont multiples : habiter sur un territoire en lutte, ce qui permet d’être proches des personnes qui s’y opposent depuis 40 ans et de pouvoir agir en temps de travaux ; profiter d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la terre, à être plus autonomes vis à vis du système capitaliste.
Ce site recueille des voix du mouvement d’occupation. Des voix plutôt que la voix : nous sommes une multitudes de groupes et d’individus avec des idées communes mais aussi beaucoup de différences.
Et si vous voulez nous rejoindre et/ou avoir plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à venir ce samedi au stand d’informations du comité local de soutien aux habitant.e.s de l’Ouest !
Alors à bientôt !
Resto trottoir de décembre 2012
Et oui c'est déjà le dernier dimanche du mois, alors au menu de ce Resto Trottoir, pas de dinde aux marrons, pas de foie gras, pas de coquilles St Jacques, mais plein de plats tous plus appétissant les uns que les autres, de la bonne humeur et une occasion en or de refaire le monde pour bien finir l’année et pour trouver de vrai bonne résolutions pour la nouvelle année.
En espérant vous voir nombreux.es ce dimanche, place Marulaz, à partir de 11h45 pour nous aider à installer les bancs et les tables, ou à 12h30 pour manger tous ensemble.
Les trottant.e.s
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