Ce dimanche 26 octobre, on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place
Marulaz, à Besançon.
S'il pleut… (on est en automne, ça peut arriver)...,on trouvera refuge sous les
arcades du
quai Vauban.
"La pauvreté ne se déplace pas, elle se combat”
Solidarité avec la Boutique Jeanne-Antide, avec son personnel, ses bénévoles, et les personnes qui y trouvent refuge.
L'affiche de ce mois-ci est en lien avec les propositions démagogiques qu'ont tenues ceux qui se présentent déjà comme candidats aux futures municipales (c'est l'année prochaine).
L'une d'elle : déplacer la Boutique Jeanne Antide en dehors de Battant et du Centre-Ville. Où ? nul ne sait.
La Boutique Jeanne Antide fait pourtant un travail remarquable. Située rue Champrond, elle propose depuis plus de trente ans des services du quotidien aux publics à la rue ou en grande précarité.La Boutique propose des repas chauds tous les jours de la semaine, et également des petits déjeuners. Elle met aussi à disposition des personnes les plus précaires un médecin généraliste une fois par semaine, car les personnes démunies ne se feraient pas soigner si la permanence n’existait pas. La Boutique offre également la possibilité de prendre une douche en fournissant gel douche, serviette, dentifrice, rasoir, etc.
En Collaboration avec des infirmiers spécialisés en psychiatrie, elle permet le suivi en soins psychiatriques de certaines personnes. Tout comme en matière d’addictions, la Boutique Jeanne Antide accueille la permanence de SOLEA et de l’ANPAA de façon hebdomadaire et celle de l’Association AIDS une fois par mois.
Depuis quelques années le nombre de personnes en situation précaire a augmenté à Besançon comme ailleurs, et c'est particulièrement visible à Battant, où il y a, il est vrai, des nuisances régulières. Mais comme le rappelle dans le communiqué que le président de la Boutique Jeanne Antide Philippe Cholet a transmis à la presse :
"Qu’il y ait des problèmes sur Battant, qui le nierait, qu’il existe des comportements déviants source de nuisances, qui le nierait, que des SDF participent de ces nuisances sans doute.[...]En quoi la Boutique Jeanne Antide en serait la cause ? Certaines de ces personnes posant problème ne fréquentent pas l’accueil de la rue Champrond."
Il ajoute que ces comportements "nuisent aux publics en précarité souvent fragiles, comme les dealers qui abusent des vulnérabilités". Et de prévenir : "Casser le thermomètre ne fait pas baisser la fièvre, pire il peut compliquer la maladie." (cf article MaCommune : La-boutique-jeanne-antide-a-besancon-defend-son-action-face-aux-critiques )
Ce n'est pas en éloignant la misère du Centre-Ville que le problème de la précarité sera résolu. Les politiques qui souhaitent de façon démagogique déplacer la Boutique jeanne Antide pour se débarrasser du problème et "nettoyer" le centre ville, sont les mêmes qui n'ont rien fait pour combattre efficacement la pauvreté lors de leurs mandats respectifs.

N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à
partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.
...ET à venir participer aux réunions d'organisations qui ont
lieu chaque premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz.