Ce dimanche 28 septembre, on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place
Marulaz, à Besançon.
S'il pleut… (on est en septembre, ça peut arriver)...,on trouvera refuge sous les
arcades du
quai Vauban.
Un petit point d'actualité concernant le SNU, le Service National Universel
Il semblerait
que le nouveau gouvernement du tout nouveau premier ministre et
ministre démissionnaire des Armées, Sébastien Lecornu s’apprête
à enterrer le SNU (Service National Universel). Mais rien n’est
encore acté.
La
promesse initiale d’Emmanuel Macron, en 2019, était d'instaurer un
« service national » obligatoire d'une durée d'un mois pour les
jeunes, encadré par les armées et la gendarmerie nationale.
Port
de l’uniforme, levée des couleurs, « séjours
de cohésion » : la
connotation paramilitaire de ce service, censé constituer
un « parcours
d’engagement » pour
les jeunes volontaires âgés de 15 à 17 ans, n’a jamais
été très convaincante.
Car
le
SNU, depuis
sa mise en place, c’est
surtout
six
années
de propagande
militariste
et de
violences sur
mineur-e-s…six
années d’incompétences et
de maltraitances. Des encadrants, issus surtout de la gendarmerie ou de l’armée qui sans formation pédagogique recevront la charge d'encadrer des enfants, et ils seront
à l’origine de nombreux débordements : autoritarisme,
punitions physiques, humiliations, violences sexistes et sexuelles.
Mais
ce ne sont pas ces abus qui décideront de la fin du SNU. La Cour des
Comptes en 2024 a
rendu un rapport qui fustige le coût annuel (entre 3,5 et 5
milliards d’euros par an) sans
que les
«
ambitions » du dispositif ne soient atteintes.
Mais
ne nous réjouissons pas trop vite, si le SNU est enterré, un
nouveau Service Militaire Volontaire (SVM) est là pour le remplacer.
Dans l’espoir de mettre une jeunesse au pas, l’armée, la police
se verront ouvrir les portes des collèges, lycées, universités
afin de pouvoir et racoler le plus de volontaires possible et ainsi
constituer une « réserve » susceptible de s’engager
dans le futur.
Depuis
le début du la présidence macron, l’atmosphère est belliciste :
guerre contre le Covid, réarmement démographique, tension militaire
contre la Russie. Mais
l’atmosphère
est surtout belliqueuse : génocide palestinien et absence de
réaction des puissances démocratiques, répression féroce des
mouvements sociaux (Gilets Jaunes, Mouvements contre la réforme des
retraites, manifs pour le climat, etc).
Autant
pour dénoncer la destruction des acquis sociaux et des services
publics, que pour
défendre les luttes environnementales (marches pour le climat,
manifs contre les méga-bassines, etc) ou que pour dénoncer le génocide à Gaza, la Jeunesse massivement présente est avide
d’engagement et
sait
descendre dans la rue. On l’a vu récemment lors des manifestations
du 10 et 18 septembre.
Face
à cette jeunesse « turbulente » l’État cherche encore
des outils pour la canaliser, pour qu’elle lui obéisse...uniformes,
levé des couleurs… faire passer les intérêts de la Nation et de
son
leader avant les intérêts des individus et de la société qu'ielles composent… il faudrait relire
Mussolini pour définir ce type de politique qui est entrain de se
mettre en place.…
Alors
une seule solution
Face à l'Etat…
Engage-toi contre le retour du service
national !
N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à
partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.
...ET à venir participer aux réunions d'organisations qui ont
lieu chaque premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz.