Resto Trottoir du 31 août

Finies les vacances ! Le prochain resto-trottoir se déroulera le dimanche 31 Août (c'est presque la rentrée) à partir de 12h30 sur la place Marulaz à Besançon. S'il pleut (on ne sait jamais) ... on trouvera refuge comme à notre habitude sous les arcades du quai Vauban.

N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.   

 

Le 30 août 2025 aura lieu la 11ème édition de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme !

Comme depuis plusieurs années, de nombreux groupes et collectifs animalistes organiseront des actions remettant en question la discrimination spéciste et exigeant une véritable prise en compte des intérêts des autres animaux.

C'est l'occasion pour le Resto Trottoir d'apporter sa modeste participation à la lutte contre le spécisme grâce à quatre affiches collées dans le centre ville de Besac pour annoncer le repas de ce mois-ci ... 





Qu'est-ce que le spécisme et l'antispécisme ?

Le spécisme est l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés simplement parce qu'ils sont d'une autre espèce. La notion de spécisme peut être comprise par analogie avec le racisme ou le sexisme ; le spécisme tend à exclure les animaux du cercle de considération morale.

L’antispécisme est simplement le refus que l’espèce d’un être sensible soit un argument pour refuser de prendre en considération ses intérêts et sa vie.

« Plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » Louise Michel.

 Et plus d'info sur la journée mondiale pour la fin du spécisme sur : https://end-of-speciesism.org/fr/

Pas de Resto Trottoir pour ce mois de juillet

Nous en sommes désolés mais n'ayant pas l'effectif suffisant pour assurer l'organisation d'un repas, il n'y aura pas de Resto Trottoir ce dimanche 27 juillet.

Nous vous invitons à nous retrouver et participer aux prochains Resto Trottoir à venir en envoyant un mail à : resto-trottoir@herbesfolles.org
... ou à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu le premier mercredi du mois à la librairie l'Autodidacte place Marulaz, pour le mois prochain ce sera le mercredi 6 août à 19h.



 

Resto Trottoir du dimanche 29 juin

Ce dimanche 29 juin, 2025 on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
S'il pleut… (mais c'est peu probable, mais on ne sait jamais)...,on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.


N'hésitez pas à venir nous donner un coup de main pour nous aider à installer et à servir le repas le dimanche. On se retrouve à partir de 11h30 devant la librairie l'autodidacte Place Marulaz.  

La réunion mensuelle Resto Trottoir est reportée au 11 juin

Petite modification dans le planning du Resto Trottoir de ce mois-ci ...
En raison du Besac Antifa Fest qui se déroule du 3 au 7 juin, la réunion  mensuelle d'organisation prévue initialement le mercredi 4 (1er mercredi du mois) est déplacée au mercredi suivant, 11 juin, et c'est toujours à 19h à la librairie l'Autodidacte.
Donc si vous pensiez rejoindre l'organisation du reso trottoir, désolé mais ça ne sera pas cette semaine.

Bonne semaine à tou-te-s
à +

(à propos du Besac Antifa Fest : https://rabasse.info/Premiere-edition-du-Besac-Antifa-Fest-425) 

Resto Trottoir du Dimanche 25 mai 2025

Ce dimanche 25 mai 2025 on se donne rendez-vous à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
S'il pleut… comme à notre habitude, on trouvera refuge sous les arcades du quai Vauban.

 

La microélectronique nous assèche et nous empoisonne

Grenoble, cœur de la «Silicon Valley » française, est le royaume des micro et nanotechnologie. Dans ce royaume peuplé d'entreprises issues du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) où règne une politique publique de soutien sans faille à la microélectronique, les deux entreprises STMicroelectronies (ST) et Soitec sont centrales. Les usines de ST et Soitec accaparent à elles seules 185 litres d'eau potable chaque seconde, ce qui équivaut à vider une méga bassine de Saïnte-Soline tous les 40 jours. En pleine sécheresse, quand les particuliers n'ont plus le droit d'arroser leur potager et que les paysan.ne.s sont rationné-es, ST et Soitec continuent d'engloutir l'eau potable du réseau, sans restrictions. En effet, l’électronique est l'un des secteurs industriels les plus voraces en eau, nécessaire à la fabrication des puces. ST et Soitec polluent l'Isère avec leurs rejets tout en bénéficiant de dérogations pour ces pollutions. Après traitement, l'eau rejetée dans l'Isère par ces deux usines est chargée en substances très toxiques - ammoniac, chlore, hexafluorure, phosphore, PFAS.. Comme pour les méga-bassines, ce sont les questions du partage des ressources et des choix de société qui nous sont aujourd'hui posés avec ces projets d'agrandissement.

Une prolifération d'objets connectés

Les puces produites dans la région grenobloise sont destinées principalement aux marchés des voitures électriques, des objets connectés et de la téléphonie mobile, On les retrouve par exemple dans les voitures Tesla et le réseau de satellites Starlink d'Elon Musk, la vidéo-surveillance boostée à l'IA, les robos ménagers, la 5G et jusque dans les maillots de bain et gourdes connectés. L'industrie microélectronique œuvre à la numérisation du monde, une manne financière et un outil de contrôle sans commune mesure, reconfigurant le système capitaliste et changeant radicalement nos façons de vivre.

Le numérique contre l'agroécologie paysanne

Parmi les nombreux usages de ces puces, on retrouve l'agriculture numérique. Les puces de ST participent à des systèmes de contrôle à distance des troupeaux de bovins ou à des systèmes d'irrigation « intelligents ». Ces technologies contraignent à une surcapitalisation des fermes, à la poursuite des logiques de dépendance et de dépossession au profit de l’agro-industrie. Les industries de semi-conducteurs participent ainsi activement à la disparition de la paysannerie et de tout espoir d'autonomie alimentaire.

Les puces au service de la guerre

Les semi-conducteurs sont utilisés tant dans le civil que dans le militaire, deux facettes indissociables d’une même pièce. L'Observatoire des Armements a démontré que les semi-conducteurs de ST équipent notamment les missiles et drones kamikazes russes. De son côté, la CGT-ST dénonce la participation active de l'entreprise au complexe militaro-industriel israélien. Quant à elle, Soitec - entreprise spécialisée dans les puces « critiques » à la dissuasion nucléaire et aux avions Rafale, n’est pas en reste. ST et Soitec sont complices des guerres et de la menace nucléaire. Pire, elles font du profit sur ces crimes en alimentant sciemment le commerce de la mort.

La « dématérialisation » n'existe pas

Selon ses promoteurs, le numérique permettrait de se passer de pétrole et participerait à la construction d'un « monde bas-carbone ». En réalité, les économies permises par l'électrification sont largement contrebalancées par l'explosion des usages et par les exigences de l'extraction des matériaux nécessaires, qui ont pour conséquence d'augmenter la consommation d'énergies fossiles. Loin de sa prétendue dématérialisation, le numérique a un impact énorme sur les milieux, ici comme ailleurs : mines qui éradiquent des hectares de forêts et ruinent les rivières, consommation outrancière d'eau potable et d'électricité, pollutions et déchets.… Que cette dévastation soit menée au nom d'une prétendue transition écologique — qui n'a jamais eu, n'a pas et n'aura sûrement pas lieu — montre bien le cynisme de celles et ceux qui la défendent. Le numérique ne « dématérialise » pas les activités : au contraire, chaque objet connecté dépend d’une immense infrastructure technologique, bien matérielle. Les nuisances locales de l'industrie du numérique sont loin d'être les seules : des mines congolaises aux immenses décharges de déchets électroniques ghanéennes en passant par les ateliers de misère asiatiques, le numérique repose sur une exploitation coloniale.

Retrouver notre autonomie par la lutte et les solidarités

Nous ne manifestons pas contre les salarié.es de ces entreprises. Si celles-ci font naturellement du chantage à l'emploi, il faut rappeler que leur but n'est pas de créer du travail, mais de générer du profit. Quand elles n'ont plus besoin de leurs salarié-es, elles les licencient. Nous savons combien il est devenu impossible de vivre en dehors du système technologique, ici comme dans de nombreux endroits du monde. Face au choix politique de la life.augmented qu'affiche le slogan de ST, de la 6G et du numérique, notre opposition ne pourra être que collective ! Ce sont bel et bien les structures que nous visons, en l'occurrence ces grandes entreprises qui mettent en péril les conditions de vie présentes et futures en contribuant à la fuite en avant technologique.

Cette escalade de dispositifs numériques nous entraîne peu à peu vers un monde à la merci des dominants, de plus en plus libérés de tout contre-pouvoir. Les géants de la tech ne se cachent d'ailleurs pas de leur goût du pouvoir autoritaire, de leur racisme, sexisme et de leur transphobie. Face à la société qu'ils dessinent et aux valeurs qu'ils portent, notre lutte repose sur la solidarité et l'entraide.

La lutte paye ! Depuis deux ans, la contestation menée par le collectif STopMicro ne fait que croître et les industriels jusqu'ici tout-puissants se retrouvent en difficulté. Soitec a annoncé la suspension de son projet, pendent que le chantier de ST est toujours à l'arrêt suite à la démission d'un de ses partenaires. Tandis que les entreprises font le dos rond, la Communauté de communes du Grésivaudan poursuit sa volonté d'étendre les usines, projetant d'exproprier plusieurs agriculteurs et de bétonner 11 hectares de terres agricoles.

Pour plus d'info: Blog de STopMicro

Le collectif STopMicro et les Soulêvements de la terre organisent une grande mobilisation à Grenoble contre l'accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ».
Et nous à Besançon, comment peut-on s'organiser pour lutter contre l'hégémonie du numérique dans nos vies ?

Pas de repas pour ce mois d'avril

Nous en sommes désolés mais n'ayant pas l'effectif suffisant pour assurer l'organisation d'un repas, il n'y aura pas de Resto Trottoir ce dimanche 27 avril.

On se donne quand même rendez vous pour le repas de quartier organisé par les libertaires bisontins à l'occasion du 1er Mai, midi place Marulaz. 

Nous vous invitons à nous retrouver et participer aux prochains Resto Trottoir à venir en envoyant un mail à : resto-trottoir@herbesfolles.org
... ou à venir participer aux réunions d'organisations qui ont lieu le premier mercredi du mois à 19h à la librairie l'Autodidacte place Marulaz, pour le mois prochain ce sera le mercredi 7 mai.



« DES TREILLIS DANS LES LABOS, La recherche scientifique au service de l'armée » - Mercredi 9 avril à 18h


Le Resto Trottoir & Solidaires Étudiant-e-s

vous invitent à une

Conférence / débat 

avec  Fabrice lamarck

Lieu : Amphithéâtre Donzelot, Faculté de Lettres - UFR SLHS, 32 rue Mégevand

Quand : Mercredi 09 avril à 18h

Entrée libre 

 


Dans une envolée rare, les dépenses militaires européennes ont atteint leur niveau de la fin de la guerre froide. En France, troisième exportateur mondial d'armes, le complexe militaro-industriel mobilise entreprises et chercheurs civils pour concevoir et fabriquer les armes de demain.
Grenoble, spécialisée en semi-conducteurs, est emblématique de cette collusion.

L'auteur :
Fabrice Lamarck mène depuis plusieurs années une critique du rôle des chercheurs dans les sociétés capitalistes avancées. Il est membre du Groupe Grothendieck, auteur en 2021 aux mêmes éditions de L'Université désintégrée. La recherche grenobloise au service du complexe militaro-industriel, et participe au collectif « Faut-il continuer la recherche scientifique ? ».

 

 

Édition. Le monde à l’envers, 2024, 68 p. 5 €.

https://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/des_treillis_dans_les_labos.html

 

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Pour celleux qui ont raté la conférence, le média indépendant Le Ch'ni était présent et un compte-rendu de la soirée est disponible sur le blog du Ch'ni : des-treillis-dans-les-labos