Resto trottoir de décembre 2012

Et oui c'est déjà le dernier dimanche du mois, alors au menu de ce Resto Trottoir, pas de dinde aux marrons, pas de foie gras, pas de coquilles St Jacques, mais plein de plats tous plus appétissant les uns que les autres, de la bonne humeur et une occasion en or de refaire le monde pour bien finir l’année et pour trouver de vrai bonne résolutions pour la nouvelle année.

En espérant vous voir nombreux.es ce dimanche, place Marulaz, à partir de 11h45 pour nous aider à installer les bancs et les tables, ou à 12h30 pour manger tous ensemble.

Les trottant.e.s


Rendez-vous dimanche 25 novembre à 12 heures 30 place Marulaz pour un nouveau resto-trottoir.

Ce mois-ci en plus de préparer un repas gratuit pour tou(te)s, le resto-trottoir s'associe au rassemblement contre les violences faites aux femmes organisé par solidarité femme à 14 heures samedi 24 place Pasteur. Nous nous joignons aussi à l'appel à venir s'opposer à la manifestation organisée par SOS tous petits (cathos intégristes voulant remettre en cause le droit à l'avortement) le même jour à 14 heurs 30 sur le parvis de la cathédrale de Saint Ferjeux.





Parce que dans ce domaine comme dans d'autres, il n'y a pas d'acquis mais que des droits à défendre ... Bougeons nous ce samedi pour défendre le droit à l'avortement et contre les violences sexistes!
Retrouvons-nous à 12 heures 30 (heure d'hiver) place Marulaz ce Dimanche 28 octobre pour un nouveau resto-trottoir. 

Pas de musique cette fois ci mais on espère encore un peu de soleil pour apprécier soupes et autres saveurs d'automne composées cette fois encore à partir de fruits et légumes récupérés parmi les invendus de cette société d'abondance ... payante. 


Après avoir bien mangé il ne faut pas oublier la réunion d'organisation le mercredi 7 novembre à 19 heures à la librairie l'Autodidacte parce que le resto-trot, en plus d'un bon repas c'est aussi une jolie affiche chaque mois, la récupération des légumes, beaucoup de cuisine, un peu de vaisselle ... bref tout un tas d'activités sympas que nous faisons tous ensemble durant le mois qui précède. C'est aussi l'occasion de participer horizontalement à la prise des décisions qui concernent la vie du groupe, bref de s'inscrire dans une expérience d'organisation démocratique qui dépasse largement l'organisation d'un repas...

Flans de courgettes et compote de poivrons

Pour 6-7 verrines - Préparation : 30 min - Cuisson : 30 min
Pour les flans de courgette :
-370 g de courgettes
-200 ml de crème végétale liquide (soja, épeautre)
-2 g d’agar-agar
-5 ou 6 feuilles de basilic frais
-sel, poivre

Pour la compote de poivrons
-3 poivrons rouges
-1 gros oignon coupé en deux et émincé
-2 c à s d’huile d’olive
-1 gousse d’ail pilée
-1 c à s de sucre roux
-3 c à s de vinaigre de xérès
-(1 pincée de paprika doux)

On commence par le flan :
  1. Commencez par laver les courgettes pour les coupez en cubes. Faites-les cuire, à la vapeur pendant environ 20 minutes.
  2. Pendant ce temps rincez et épépinez les poivrons. Coupez-les en fines lamelles et mettez-les dans une casserole.
  3. Ajoutez l’oignon émincé et l’huile d’olive. Cuire le mélange à feu très doux en remuant de temps en temps pendant environ 25 minutes (les poivrons et les oignons doivent être fondants).
  4. Dans une autre casserole, faites chauffer la crème végétale liquide. Lorsqu’elle commence à bouillir, ajoutez l’agar agar tout en remuant pendant 1 minute.
  5. Placez ce mélange dans un mixeur. Ajoutez les cubes de courgette cuits et les feuilles de basilic. Mixez le tout jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de morceaux de courgette.
  6. Transvasez dans des verrines. Laissez refroidir à température ambiante avant de placer au frigo pendant 2 heures minimum.
  7. Revenez à vos poivrons que vous mixez une fois cuit afin d’obtenir un mélange lisse.
  8. Remettez le mélange dans une casserole. Faire revenir à feu doux (environ 5 minutes) avec l’ail, le sucre roux, le vinaigre et le paprika.
  9. Versez le mélange de poivrons sur le mélange de courgettes : versez avec et sur une cuillère à soupe pour éviter le mélange des deux mixtures.
Bon appétit !

Mayonnaise à l’algéroise

INGRÉDIENTS :
càs : cuillère à soupe
càc : cuillère à café
2 petits oignons, 2 morceaux de sucre, paprika…
2 verres d’huile végétale (tournesol et un peu d’huile d’olive),  eau, vinaigre
2 càs de purée de tomates, 2 cuillères à soupe de moutarde, sel, poivre, et selon son goût : curcuma, harissa, sauce worchester…

PRÉPARATION : 
Faire fondre à la poêle les oignons. Quand ils sont à peine dorés, ajouter le sucre. Laisser caraméliser quelques instants sans faire noircir les oignons et ajouter le paprika. Remuer et couper le feu.

Puis faire une mayonnaise végétalienne épaisse et rajouter un peu de moutarde, du vinaigre ou de la sauce worchester, de la sauce de tomates, le curcuma, du paprika ou de la harissa…



Très bon avec le seitan frit !
Bon appétit !

Seitan frit

INGRÉDIENTS : 
1 Tasse = 1 verre de table. 
Ces portions ont donné 8 gros morceaux, si vous souhaitez en congeler, l’idéal serait d’en préparer de tailles et de formes différentes. càc : cuillère à café, càs : cuillère à soupe

Bouillon :
2,5 litre d’eau
Bouillon de légumes (en cube, en poudre ou, mieux, fait maison)
4 càs de sauce de soja
2 càs de vinaigre de cidre
1 oignon
1 càc de sauge
2 gousses d’ail
3 càs mélasse (ou sucre ou sirop d’agave avec un peu de levure maltée)

Seitan  :
2 Tasses de poudre de gluten
1 cuillerée à café de zeste de citron
1/2 Tasse de levure maltée
1 cuillerée à soupe d’huile d’olive
1 cuillerée à soupe de farine
1 Tasse de lait de soja
1/2 Tasse de bouillon de légumes corsé
2 cuillerées à soupe de purée de tomates
1/2 càc de : cumin, poivre, persil, paprika et thym
1 cuillerée à café d’ail en poudre (ou 2 gousses d’ail pilées)

Panure :
Farine de pois chiches
Herbes de Provence
Maïzena ou fécule de maïs
Lait de soja
Corn-Flakes non sucrés
Pain dur/rassis émietté
Huile de tournesol ou de friture


1. Préparer le bouillon de Cuisson:
>> 2 Litres 1/2 de bouillon de légumes (ne le jetez pas une fois le Seitan cuit, il pourra servir à cuire d'autres seitans ultérieurement ou à faire les sauces. Le congeler par portion dans des sacs de congélation). Dissoudre 3 cuillerées de mélasse dans un verre de bouillon (ou eau) chaude et l’ajouter au bouillon de légumes + 4 cuillerées à soupe de sauce de soja. Ajouter 2 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre + 2 gousses d’ail + 1 oignon coupé en petits morceaux + 1 cuillerée à café de sauge + poivre.

2. 
Faire le Seitan (de deux manières) :
- En utilisant la machine à pain pour préparer la pâte : mettre le lait de soja + bouillon de légumes + la purée de tomates dans le bol à pétrin + l’huile d’olive. Ajouter tous les autres ingrédients par dessus. Mettre à pétrir pendant 5 minutes. NOTE : Si la pâte est trop sèche, selon la qualité de la poudre de gluten, ajoutez un peu de bouillon de légumes, mais très peu à la fois. Laisser reposer 30 minutes avant de mettre à cuire.

- Manuellement : Mettre les ingrédients secs dans un bol et mélanger. Mélanger les ingrédients liquides dans un autre bol et verser sur le mélange sec. Tourner à l'aide d’une cuillère en métal puis pétrir plusieurs fois pour obtenir une pâte solide. Si la pâte est trop sèche en fonction de la qualité de la poudre de gluten, ajoutez un peu de bouillon de légumes, mais très peu à la fois. Laisser repose une trentaine de minutes. Une fois la pâte pétrie : couper des morceaux de la taille que vous voulez, en prenant compte qu’ils gonfleront lors de la cuisson.

3. Cuire le seitan dans le bouillon :
Mettre tous les ingrédients du bouillon dans un grand fait-tout. Poser les morceaux de Seitan dans le bouillon FROID. Porter à ébullition puis dès que ça bout, baisser la chaleur et laisser mijoter sur feu moyen pendant 1 heure environ.
Une fois le seitan cuit, vous pouvez soit le laisser refroidir dans le bouillon si vous ne le cuisinez pas de suite. Soit l’égoutter et le laisser refroidir un peu avant de le cuisiner.

4. SEITAN PANÉ FRIT : On fait 3 préparations différentes pour faire le pané.
- Mettre de la farine de pois chiche dans une assiette + un peu d’herbes pour grillades - mélanger.
- Dans une autre assiette profonde : mettre 2 cuillerées à soupe de maïzena. Verser peu à peu du lait de soja en mélangeant pour obtenir une pâte épaisse. Saler et poivrer.
- Dans une autre assiette profonde : mettre 2 poignées de cornflakes, et les écraser à la main. Ajouter de la panure faite de pain rassis. Saler et poivrer.
Passer les morceaux de seitan dans la farine, puis dans le mélange lait de soja-maïzena. Puis dans le mélange de panure en appuyant bien pour que ça adhère.
Faire revenir les morceaux de Seitan dans de l’huile. Égoutter sur un papier absorbant… Le seitan non pané se congèle bien. Il peut servir à préparer des sautés “de poulet” vegan ou “escalopes” en sauce.

Délicieux avec un peu de mayonnaise relevé à l’algéroise !



Bon appétit !!

+
La Mélasse : est disponible dans les magasins bios. Produit résultant de l'extraction du sucre de la canne à sucre, la mélasse noire est un liquide épais, de couleur brun foncé et d'un goût caractéristique. La mélasse noire est surtout connue pour sa richesse en minéraux, parmi lesquels plusieurs sont représentés à des taux records (valeurs pour 100 g) : potassium 1900 à 3000 mg ; calcium 800 à 1400 mg ; magnésium 200 à 400 mg ; phosphore 30 à 50 mg ; fer 15 à 28 mg. Les indications de la mélasse noire sont l'acidose, la déminéralisation par acidité, l'anémie, la constipation spasmodique, les crampes des jambes, l'insomnie et la nervosité, les œdèmes, les ulcères et les rhumatismes.

Resto Trottoir de septembre

Après une semaine de débats et de découvertes, venez profitez d'un moment de détente, ce dimanche 30 septembre, à l'occasion du Resto Trottoir. Et ce mois-ci, l'ambiance sera particulière place Marulaz, avec le traditionnel repas à partir de 12h30, rythmé par une démonstration de Capoiera, un concert de King's Queer et un départ pour une visite organisée par Bien Urbain.

Alors venez nombreux pour une après-midi de folie!

Invitation à une Projection

“Quand agir pour le bien commun (militer contre les industries pollueuses ou pour la démocratie et la solidarité) devient interdit pour protéger les intérêts et profits du Capital…”


Ce mercredi 26 septembre à 20h30 à la librairie L’Autodidacte, le Resto Trottoir présente, dans le cadre de la rentrée libertaire, le film “Les insurgés de la Terre” qui sera suivi par un débat sur la répression des militant.e.s et sur les enjeux de la réappropriation de la rue… Nous y présenterons aussi des photos ou vidéos sur des arrestations d’autres groupes de distribution de nourriture. 


Les insurgés de la Terre
Un film de Philippe Borrel - (France, 2010, 54mn) - ARTE.

« Ils ont établi leur camp dans la canopée des séquoias de Californie du Nord ou de l’Oregon. En rupture avec l’American way of life, ils ont décidé de donner leur temps, et pour certains leur vie, à la protection de la nature. […] Ailleurs, ces nouveaux guérilleros éperonnent les baleiniers japonais en Antarctique ou s’accrochent au-dessus des voies ferrées pour bloquer les trains de déchets nucléaires en Allemagne. Parfois, pour défendre ce à quoi ils croient, certains basculent dans l’illégalité, s’en prennent aux exploitants de bois, sabotent des laboratoires de vivisection ou brûlent des 4x4. Ils sont alors forcés à la cavale ou à la clandestinité.
Pour le FBI, ce sont des terroristes. L’agence fédérale les a officiellement désignés comme la seconde menace pour la sécurité intérieure des États-Unis après Al-Qaida. Elle fait peser sur ces militants verts une répression féroce et sans précédent. Le Animal and enterprise terrorism act, un volet spécial des Patriot acts américains adopté sous la pression des lobbies industriels, donne désormais la possibilité aux autorités de réprimer toute forme de protestation. Des avocats défenseurs des libertés publiques et des ONG comme Greenpeace dénoncent cette dérive liberticide, aux États-Unis comme en Europe. »


>>> à La librairie L’Autodidacte, 5 rue Marulaz. Ouverture des lieux au public à partir de 20h, présentation du film à 20h30, attention aux retardataires : début du film à 20h40 précises. Petit buffet sur place, entrée libre et gratuite mais soutien possible, boissons sans alcool, salle non-fumeur (pause possible).


Une rentrée sous le signe “libertaire”

Pour une rentrée sociale et festive, retrouvons-nous autour d’un apéro, de rencontres-débats, projections, concert, repas, animations… 

Les élections sont passées, l’été aussi, venez avec nous reprendre la lutte. La CNT, la FA, le SCALP et des libertaires bisontin.e.s vous invitent à participer à une semaine sociale et festive, agrémentée de moments de discussion, de réflexion et convivialité.
Le Resto Trottoir, qui n’est pourtant pas composé que de libertaires, s’associe à cette rentrée parce qu’il partage des valeurs communes telles que l’autogestion, l’absence de hiérarchie et la solidarité.

À Besançon du 22 au 30 SEPTEMBRE 2012, RETROUVEZ :

SAMEDI 22
Organisé par le groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste

  • 18 H : Pot de rentrée de l’Autodidacte.
  • 19 H : Spectacle de café-théâtre avec le trio Jean Val et Gé. Une heure de chansons et de sketchs sur des thèmes de société.
  • 20H30 : Utopies et mouvements autogestionnaires : intervention de Michel Antony, suivie d’un débat à 21 H. Michel Antony est spécialiste de l’histoire du mouvement ouvrier et des utopies. Partisan de l’autogestion (impliqué dans la lutte des Lip, en 1973-1974), refusant les pouvoirs institués, il consacre aujourd’hui son engagement à la défense des services publics.
    SALLE BATTANT, 48 rue Battant - Entrée libre.

LUNDI 24
Organisé par la CNT 25
  • 20 H : Projection-Débat : « Europe: L’Insurrection qui vient » - 53 mn. Diffusé le 11/06/2012 à 22h45 par la chaine Canal +, ce film est un concentré de désinformation et de calomnie sur le mouvement anarchiste et les luttes radicales en général. Venez décrypter avec nous la manipulation de masse organisée par les médias au service des classes dominantes. L’AUTODIDACTE, 5 rue Marulaz - Entrée libre.

MERCREDI 26
Organisé par le Resto Trottoir
  • 20H30 : Projection - débat : « Les Insurgés de la Terre » - 54 mn. « Quand agir pour le bien commun (militer contre les industries polluantes ou pour la démocratie et la solidarité) devient interdit pour protéger les intérêts et profits du Capital… » Le Resto Trottoir propose un film documentaire pour illustrer un débat sur la répression croissante envers les militant.e.s manifestant contre le nucléaire ou les OGM, les déforestations intensives, l’oppression des individus (humains ou animaux), la propriété informatique ou du vivant, etc.
    L’AUTODIDACTE, 5 rue Marulaz - Entrée libre.

JEUDI 27
Organisé par la CNT 25
  • 20H : Projection-Débat : « Squat, la ville est à nous » - 94 mn. Pendant huit ans, de 2003 à 2011, Christophe Coello a filmé de l’intérieur les actions de « Miles de viviendas » (« des milliers de logements »), un groupe de flibustiers barcelonais qui invente mille façons de repousser les murs du possible. Gloria, Vicente, Ada et les autres ne se contentent pas d’investir des habitations promises à la culbute financière, ils impulsent la résistance à l’échelle du quartier.
    L’AUTODIDACTE, 5 rue Marulaz - Entrée libre.

VENDREDI 28
Organisé par le SCALP Besak
  • 20 H : Projection-Débat : « Vu d’en bas : des Tunisiens de Lampedusa à Paris » - 71 mn. Ce documentaire est une chronique filmée de la lutte des Tunisiens à Paris en mai 2011, tournée « en vidéo protection ». Il retrace la lutte des Tunisiens « de Lampedusa » à Paris et de leurs soutiens dans le combat pour la liberté de circulation et d’installation. Ce film souligne entre autre la collusion entre les médias et les politiques.
    L’AUTODIDACTE, 5 rue Marulaz - Entrée libre.

DIMANCHE 30
Organisé par le Resto Trottoir. “De l'argent pour de la nourriture, pas pour faire des bombes !”
  • À partir de 12H30 : Repas mensuel végétalien gratuit et non-exclusif avec sa zone de gratuité (vêtements, chaussures, livres), son infokiosque (brochures, badges, tracts) et ses rencontres.
  • Démonstration de capoeira. C’est un art martial afro-brésilien qui puiserait notamment ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. 
  • King’s Queer en concert. Électro-post-wave débridée, hybride musical, binôme hors-norme, machine et voix, exploration d’émotions, de sensations, parfois drôle, parfois torturé… leurs concerts sont de véritables performances festives, énergiques, éclectiques.
  • Départ d’une ballade à la rencontre d’artistes et d’œuvres de Street Art avec Bien Urbain.

Qui sont et que font les libertaires ?

# CNT 25 :
Anarchosyndicalistes et syndicalistes révolutionnaires, nous luttons sur nos lieux de vie et de travail contre cette société de plus en plus inégalitaire, où d’un côté, les travailleur.euse.s, avec ou sans emplois, soumis de plus en plus à la précarité, à la flexibilité, au chantage à l’emploi et à la remise en cause de leurs acquis sociaux galèrent pour s’en sortir, alors que de l’autre, une minorité de nantis, patronat et gouvernants s’enrichissent sur leur dos. C’est pour ces raisons, et parce qu’il.le.s dénoncent la bureaucratisation des syndicats réformistes, que les militant.e.s de la CNT 25 construisent un syndicalisme différent : autogestionnaire, d’action et révolutionnaire.

# groupe Proudhon FA
Le groupe Proudhon est adhérent depuis quarante ans à la Fédération anarchiste, groupement de militants politiques organisé sur le principe du libre fédéralisme garantissant aux groupes et individus qui la composent la plus grande autonomie. La FA lutte pour une révolution radicale et globale à la fois économique, sociale et politique, pour détruire la société fondée sur la propriété privée ou étatique des moyens de production et instaurer une société sans classes ni État basée sur la libre fédération des producteurs et des consommateurs.
La librairie l’Autodidacte, création du groupe Proudhon, est l’aboutissement d’un long parcours militant et elle a vocation à permettre aux libertaires bisontin.e.s d’utiliser un lieu sans dépendre des pouvoirs publics.

# Scalp Besak
Le Scalp Besak : un collectif antifasciste et libertaire à Besançon. Le SCALP de Besançon est un collectif d’individus uni.e.s par un refus radical du fascisme et du racisme.
Parce que le fascisme se nourrit de la misère, nous luttons contre toute forme d’oppression et d’exploitation (État, capitalisme, sexisme, etc). Le Scalp entend agir de manière autonome et radicale, du local au global, en militant pour développer un large mouvement d’émancipation, social, alternatif et antiautoritaire.

# Resto Trottoir
Resto Trottoir, ce sont des individu.e.s qui se réunissent régulièrement pour créer des moments de convivialité dans la rue en organisant des repas gratuits et végétaliens. Nous voulons nous réapproprier l’espace public, permettre des rencontres entre les gens, discuter et créer des liens, jouer et s’informer, partager...
Tou.tes celle.ux qui le désirent, sont invité.es à participer à la collecte, à la cuisine, au repas ou à faire découvrir vos activités...

Programme de le rentrée :


Venez bronzer au resto trottoir le 26 août

La reprise du boulot pour certains, la rentrée universitaire pour d'autres, ou encore la fin d'une semaine bien chargée… bref plein de bonne raison de venir prolonger la détente et la convivialité, ou tout simplement faire une pause au Resto Trottoir. Ce dimanche 26 août sera l'occasion de nous retrouver autour d'un bon repas, d'un peu de convivialité et de beaucoup de bonne humeur à partir de 12h30 place Marulaz. Venez nombreux!

Comment la propriété intellectuelle a transformé les Jeux olympiques en cauchemar cyberpunk

Le Resto Trottoir reçoit parfois de très bons textes. Il vous en propose un aujourd’hui… glaçant.
Il est publié, et à suivre (ici), sur le blog de S.I.LEX.
Bonne lecture,
Les Trottant.e.s

-------
À première vue, il y a assez peu de rapports entre les Jeux olympiques de Londres et les univers dystopiques du cyberpunk, tel qu'ils ont été imaginés à partir des années 80 dans les romans de William Gibson ou de Bruce Sterling, à partir des premières intuitions de Philip K. Dick ou de John Brunner.
À bien y réfléchir cependant, le dopage ­ dont le spectre rôde sans surprise toujours sur ces jeux 2012 ­ est déjà un élément qui fait penser au cyberpunk, où les humains cherchent à s'améliorer artificiellement par le biais d'implants bioniques ou l'absorption de substances chimiques.

Mais c'est plutôt à travers la gestion des droits de propriété intellectuelle par le CIO que l'analogie avec le cyberpunk me semble la plus pertinente et à mesure que se dévoile l'arsenal effrayant mis en place pour protéger les copyrights et les marques liés à ces jeux olympiques, on commence à entrevoir jusqu'où pourrait nous entraîner les dérives les plus graves de la propriété intellectuelle.

Une des caractéristiques moins connues des univers cyberpunk est en effet la place que prennent les grandes corporations privées dans la vie des individus. L'article de Wikipédia explicite ainsi ce trait particulier :
  • Multinationales devenues plus puissantes que des États, elles ont leurs propres lois, possèdent des territoires, et contrôlent la vie de leurs employés de la naissance à la mort. Leurs dirigeants sont le plus souvent dénués de tout sens moral. La compétition pour s'élever dans la hiérarchie est un jeu mortel.
  • Les personnages des romans cyberpunk sont insignifiants comparativement au pouvoir quasi-divin que possèdent les méga-corporations : ils sont face à elles les grains de sable dans l'engrenage.
Dans les univers cyberpunk, les firmes privées les plus puissantes ont fini par absorber certaines des prérogatives qui dans notre monde sont encore l’apanage des Etats, comme le maintien de l’ordre par la police ou les armées. Les corporations cyberpunk contrôlent des territoires et les employés qui travaillent pour elles deviennent en quelque sorte l’équivalent de “citoyens” de ces firmes, dont les droits sont liés au fait d’appartenir à une société puissante ou non.

Pour les JO de Londres, le CIO est parvenu à se faire transférer certains droits régaliens par l’Etat anglais, mais les romanciers de la vague cyberpunk n’avaient pas prévu que c’est par le biais de la propriété intellectuelle que s’opérerait ce transfert de puissance publique.
suite (ici)(avec vidéos, illustrations et manifestations)

Resto trottoir Dimanche 29 Juillet

Le resto trottoir vous donne rendez vous Dimanche 29 Juillet, à partir de
12h30 place Marulaz!!!

De la bonne humeur, de bons petits plats végétaliens, une table d'info
avec pleins de brochures pour bouquiner, des voisins de table pour
discuter, une zone de gratuité pour s'équiper....et peut être même du
soleil !!!


Si vous désirez nous aider à cuisiner le samedi et/ou à installer le
dimanche, n'hésitez pas à nous contacter !!!

resto-trottoir de juin

    Pour finir l'année en beauté pourquoi pas venir s'en tailler une tranche cent pour cent végétale ce dimanche 24 juin à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon? (sous les arcades de l'autre coté de ce qui fût autrefois le pont Battant s'il pleut).
    Au menu sirop d'érable ou sirop de la rue en soutien aux étudiants Québécois qui continuent de s'opposer à la loi et spéciale et à la hausse des frais de scolarité dans leur pays.



Prochain Resto-trottoir le 27 mai 2012

Tandis que nous votions, les Grecs ont massivement rejeté les programmes d'austérité, les espagnols se sont réunis à la puerta del sol et en ont été expulsés ...
Tandis que nous votions, les riches ont continué à remplir leurs comptes en suisses pendant que ceux des autres continuaient à se vider ...
Tandis que nous votions les financiers ont avancé leurs pions pour tout verrouiller et le nouveau gouvernement leur a promis qu'il ne viendrait pas les embêter. ...
Tandis que nous votions, les centre de rétention ont continué à faire fonctionner la machine à expulser.
Et maintenant que c'est terminé ... par où va-ton commencer?

En se retrouvant, une nouvelle fois autour d'un repas végétalien ce Dimanche 27 mai à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon.
 Et comme le festin est préparé en commun la veille à partir d'aliments de récupération, n'hésitez-pas à nous contacter si vous avez envie d'y participer ...


“NOT BOMBS !” Pas de bombes !

Février 2011 : Le Resto Trottoir présente par ce texte (mis en panneau accessible à la lecture dans la rue) ses analyses sur la guerre et l’importance du budget “Défense” dans les économies démocratiques et vers quelle idéologie on veut nous faire tendre. Et la guerre, ce n'est pas “de l’humanitaire” !

À l’heure actuelle, alors que les gouvernants de tout poil nous font faire des économies sur le Social et les Services Publics et alors que la misère s’installe, on peut voir un budget “Défense” de plus en plus élevé, chaque année son montant prenant plusieurs pourcentages sur les parts du gâteau “État”…

La Défense, c’est surtout des entreprises privées, gourmandes en subventions, en recherche, en formation, en déplacement d’opérations, en vente et achat d’armement… C’est aussi des sommes disséminées dans différents budgets (Défense mais aussi Enseignement et Recherche, Outremer, etc.) qui ne nous permettent plus de savoir combien est le budget de la Guerre en France.

Alors que les démocraties se targuent de paix, les plus grandes d’entre elles font dorénavant la guerre ailleurs, sur d’autres terrains que les leurs, et essentiellement pour des ressources. Ainsi, le colonialisme, dissimulé dans “le secteur privé”, est toujours bien présent. La vente d’armes est toujours florissante… mais combien de morts faudra-t-il pour constater qu’une démocratie, dont l’économie est basée sur une montagne de morts, est biaisée ? 

Et pourtant, à ce qu’ils disent, tout le monde veut la paix. Vraiment ?
À en juger par le peu de réactions parmi les politiques et les médias… on peut en douter. 
----------------

L’État Français en guerre 
l’Afghanistan, principal terrain d’opérations
Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37  249 personnes sans compter les
« victimes collatérales » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels « avantages »…

Le néo-colonialisme à la française 
la Françafrique...
L’armée constitue un des piliers de la « Françafrique », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des « régimes amis » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau :
  •  Total, dont  1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
  •  Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
  •  Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
  •  Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe, 
  • et bien d’autres…
Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour « aider » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré « on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte »

* cf WIKI :  Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)

Complexe militaro-industriel :
ensemble des entreprises liées au budget de l’armement
L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
En France, elles s’appellent NEXTER : armement terrestre ; EADS-SNECMA-DASSAULT : aéronautique, missiles ; THALES-SAGEM : électronique ; DCNS : construction navale ; MBDA : production de missiles ; MATRA : aéronautique, transport, télécommunications.
Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement :
  • Dassault, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro ;
  • Matra et Eads qui appartiennent au groupe Lagardère et qui détient : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs « homologues étrangers » :
  • DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
  • LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
  • L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur. 
La GUERRE, 
c’est un outil pour un projet de société
QUI ? ou “Les acteurs” :
  • Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
  • Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
  • LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).
POURQUOI ? ou “Un outil” :
  • La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.
COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :
  • Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
  • Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales : pétrole : Total en Birmanie, gaz : Afghanistan,  eau : Palestine/Israël, Coltan : Congo, Uranium : Niger, Opium : Afghanistan, Or : Mali, diamants : Sierra Leone, cacao : Côte d’ivoire, …
  • Désorganisation des sociétés : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
  • Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières… 
 ----------------
Les plus grosses démocraties peuvent se permettre la fabrication et la vente de ces milliards d’armes en circulation… et s’étonner que leur usage se généralisent dans les mains d’enfants et d’adultes laissés-pour-compte.

Quid de l’arrêt de la fabrication et de la vente d’armes : les affaires priment à la raison, à la morale, à l’éthique, au bonheur de tous les individus composant cette seule planète. La société qu’ils nous promettent : sécuritaire, injuste, raciste, divisée, c’est cela contre quoi ils nous faut nous battre.

La société que l’on peut construire serait tout autre sans ces allégations qui font de nous tous des “haineux” et des “divisés” alors que seuls ces possédants des Pouvoirs ont des intérêts à nous le faire croire. Dans tous les pays, des gens luttent pour leur autonomie (travail, alimentaire, santé, éducation, biodiversité, etc.), contre le vol (de terres arables, de ressources, etc.), et surtout pour une solidarité internationale !

Controns les informations dévoyées des possédants et luttons ensemble pour l’abandon des projets guerriers dans nos sociétés !! … Et rejoignez-nous ! Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons agir au quotidien… Ici localement, à Besançon, et partout !


Références: N’hésitez pas à nous les demander pour plus de précisions.
- des journaux (il y a bel et bien quelques journalistes audacieux qui travaillent dans : CQFD, Le Monde Diplomatique, Le Courrier International, Le Monde Libertaire, etc.)
- des brochures (les Renseignements Généreux, Infokiosque.net, etc.)
- des livres (Noir Silence, Areva en Afrique, et bien d’autres…)



Muffins sucrés

Pour environ une vingtaine de muffins…

Ingrédients :
- 300 g de farine
- 3 cuillères à café de levure chimique
- une pointe de bicarbonate alimentaire
- 100 g de sucre
- 25 g de maïzena, fécule de pommes de terre ou arrow root
- 300 ml de lait végétal
- 60 ml d’huile neutre
- citron ou orange (zeste et jus), café, etc.
- facultatif : graines de pavot ou pépites de chocolat ou tasse de café ou fleur d'oranger ou… au choix selon votre goût !

ex : Pour des muffins aux citrons :
ajouter à la préparation le zeste de 2 citrons + 1 cuillère à café d’extrait de citron ou 1 ou 2 jus de citron en mettant à peine moins de lait végétal…

ex : Pour des muffins aux oranges :
ajouter à la préparation le zeste d’une orange + 1 cuillère à café d’extrait d'orange ou 1 ou 2 jus d’orange en mettant à peine moins de lait végétal…

Mélanger les ingrédients secs ensemble puis les liquides séparément, et ensuite, mélanger le tout.
Cuire au four environ 25 minutes à 200 ° C.

Il est possible d’ajouter un glaçage : faire chauffer le jus des fruits séparément avec 5 cuillères à soupe de sucre glace ; verser cette préparation sur les muffins à la sortie du four.

Bon appétit !

Muffins salés

Pour environ une vingtaine de muffins…

INGRÉDIENTS :

1,5  tasse de farine
1 sachet de levure chimique
1 cuillère à soupe de purée d’amandes + 1 petit verre de lait soja
1 tasse de lait de soja
50 g de margarine fondu
1 cuillère à café d’huile de noix
1 cuillère à café de cumin
1/4 d’un gros oignon
5 à 6 choux de Bruxelles revenus à la poêle dans l’huile d’olive ou (2 poireaux coupés cuits à la poêle) ou (ail + cumin en graines + persil et jus de 1 ou 2 citrons) ou (légumes du soleil : aubergines, tomates, courgettes + paprika)
coriandre fraîche
huile d’olive
facultatif :
50 g de jambon végétal (“wheaty” fumé)
1/4 tasse de parmesan végétal : noisettes grillées + sel + fécule


PRÉPARATION :

1 - Préchauffer le four à 200°C.

2 - Laver les choux, couper la queue et enlever les feuilles jaunes ou flétries. Couper en quart.
OU Laver les poireaux, les couper en morceaux et grillés à la poêle.
OU couper l’ail et mélanger avec l’oignon, le cumin et citron.
OU couper en petits cubes les légumes du soleil et les griller à la poêle…

3 - Faire chauffer de l’huile d'olive dans une poêle à feu doux pour faire revenir les choux de Bruxelles/Poireaux/Légumes/etc. Pas plus de 10 à 15 minutes. Réserver.

4 - Dans un saladier mélanger au fouet le lait, la purée d’amandes, la margarine et l’huile de noix.

5 - Dans un autre saladier mélanger la farine, la levure, l’oignon émincé, le cumin, les légumes, le parmesan, quelques feuilles de coriandre émincées et le wheaty.

6 - Incorporer le mélange à base de lait à celui des ingrédients secs.

7 - Remplir les moules à muffins et faire cuire dans un four pas trop chaud 20 à 30 minutes selon la taille de vos muffins et de votre four.

Voilà le Resto Trottoir de printemps ce 29 avril 2012 !

 Alors que beaucoup sont occupés pendant 2 jours sur cinq ans à un unique devoir civique, nous invitons tout le monde à faire bouger sa ville le plus souvent possible : créez vos propres Resto Trottoir dans votre quartier ou votre cour d’immeubles pour créer de la solidarité ; lancez des actions pour informer vos voisin.e.s des mensonges étatiques et des vols de l’élite sur le peuple ; organisez-vous collectivement… et organisons ensemble notre devenir local dans une optique de changement global !


Attention ce mois-ci, nous serons installés sur les quais Vauban pour laisser la place au vide-grenier de Tambour Battant place Marulaz ! Nous aurons aussi pour proches voisins les gens de la Caravane Amoureuse qui seront installés place Pasteur.


Comme habituellement, n’hésitez pas à venir participer à l’installation des tables, des bancs et de notre propagande (panneaux, décorations et banderoles !, ainsi que les tables de presse et zone de gratuité) à partir de 11h30 sur les quais Vauban… Si vous voulez participer à la cuisine : rdv rue Battant le samedi dès 11h devant le restaurant indien.
Rejoignez-nous sinon dimanche pour le repas à partir de 12h30 sur le quai Vauban…


Si vous voulez participez à d’autres ateliers : nous fabriquons un four solaire, avons des projets de cuisine mobile, de sérigraphie, de diffusion du mouvement “Food Not Bombs” dans les quartiers et villes avoisinantes…

Et voilà ! Que vous votiez ou non, agissons ensemble et retrouvons-nous ce dimanche 29 avril pour un repas et plus si vous le souhaitez


à bientôt !
Les trottant.e.s
 

No Border 2012 Stockholm / Cologne-Düsseldorf

PAS DE PAPIERS, PAS DE FRONTIÈRES, PAS DE CONTRÔLES.

No Border est un réseau lâche constitué de collectifs et d’individus. L’objectif de No Border est l’abolition des frontières et le soutien aux personnes que les frontières emprisonnent et qui veulent tout de même les passer.

En 2012, deux camps sont prévus. Tout le monde peut y participer, du bambin à la grand-mère : tout le monde peut s’engager sous différentes formes pour lutter contre les expulsions de masse, Frontex, le post-colonialisme et ses effets directs, le racisme ordinaire et les discours de l’extrême-droite ou des partis de toute sorte instituant le racisme, etc.

En Europe, il y a un travail répété de destruction de l’accueil des migrants. Sangatte, fermé en 2002 et géré par la Croix Rouge accueillait jusqu’à 2000 migrants. Il y avait encore 1300 migrants lors du camp No border en 2009 dans le Nord de la France.

En Suède des charters sont affrétés pour faire le tour des centres de rétention et pour expulser non au détail mais “en gros” ; à Barcelone des métros sont arrêtés entre deux stations pour contrôler les identités avec des officiers spécialisés dans la chasse aux sans-papiers. Ailleurs, entre le Mexique et les USA n’importe qui peut surveiller les frontières en direct sur internet ; l’Australie projette des vidéos de gens déportés en guise de menace pour les autres (migrants ou australiens solidaires) ; les déportés portent automatiquement menottes, couches et parfois bâillon et bandeau sur les yeux…


Aujourd'hui il reste environ 200 migrants à Calais. On peut dire que la terrorisation (une sorte de terreur instituée) des migrants fonctionne – comme, rafler ces gens, les déchausser (et plus parfois) et les déposer à des kilomètres dans la campagne sans argent ni nourriture… – et elle s’accentue  avec l’approche des Jeux Olympiques de 2012 en Angleterre.

Pourquoi aller à Calais ou participer à un camp No Border en 2012 ?

- Pour rendre plus facile les passages et la vie des personnes en transition…
- Informer localement les habitant.e.s de la vie de ces migrants et du pourquoi de leur présence…
- Apprendre le français aux migrants (surtout face à la police, car on se rend compte qu’avec quelques mots appris on se fait moins frapper)…
- Rendre public ce qu’il se passe par le biais de manifestations, de blocages de centres de rétention…
- Permettre des abris avec l’ouverture de locaux et de squats…
- Surveiller et filmer les interventions policières violentes, prévenir les migrants de raids…
- Faire naître des liens, des alliances…
Les camps encouragent la diversité des tactiques et soutiendront les personnes qui luttent contre le régime des frontières.

Vous pouvez y aller pour lutter juste une journée mais… sachant qu’il est bien d'avoir le temps de vraiment pouvoir faire quelque chose, passer plusieurs jours sur le camp s’avèrera plus constructif. Et puis aussi faites passer l’info pour que l’on ne puisse pas dire “je ne savais pas ce qu’il s’y passait”, pour que les États assument leur colonialisme et réparent de suite leurs méfaits, pour que le fameux “Plus jamais ça !” ne soit pas que du vent…

En 2012, pour passer vos prochaines vacances, du 17 au 24 juin à Stockholm et du 13 au 22 juillet à Cologne-Düsseldorf, il y a ces deux camps No Border ! Et comme le disent les No Borders de Stockholm : “La guerre est partout, elle se fait chaque jour, à chaque endroit où on considère qu’il y a des gens qui n’en dépendent pas. L’Europe fait appel à la guerre du contrôle, le contrôle est appelé sécurité, la sécurité est appelée chose saine. Les frontières sont partout.
Laissez le mouvement No Border détruire tout ce qui est reconnu comme normal. Venez pour détruire et créer.”


http://www.noborderstockholm.org/fr/
noborder.antira.info




(“Déportation” est le terme anglo-saxon pour notre “expulsion”. Il y a débat en France pour reconnaître la déportation comme actuelle et ce qu’elle est, et non comme un mot historique dépassé.)

Quelques liens en plus :
http://sanspapiers.info/
http://fortresseurope.blogspot.fr/
http://sansfrontieres-calais.blogspot.fr/
http://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/fr/ 
 + 2 liens de deux articles sur les centres de rétention en Libye avant la chute du régime :
http://fortresseurope.blogspot.com/2006/01/frontire-sahara-les-camps-de-dtention.html
http://fortresseurope.blogspot.com/2006/01/spcial-libye-reportage-depuis-le-camp.html

http://boats4people.org/index.php/fr/
http://nobordersnortheast.org/ (anglais)  

http://interstice.over-blog.org/article-frontex-guerre-contre-l-humain-103544673.html

Rencontre autour du réseau No Borders

Ce vendredi 20 avril, 20h30, à la librairie L’Autodidacte, nous recevons des Lillois du réseau No Borders qui militent en faveur des actions pour les sans-papiers et plus généralement sur la question des frontières… Venez voir la projection sur ces sujets, discuter du pourquoi et du comment des frontières et de leurs lois…, les rencontrer… et Beat The borders !!

Des infos sur les actions No Borders de 2012 ici.
L’affiche ci-dessous :




      

Critique des articles parus

Articles à venir - en cours de préparation
> analyse des articles parus dans la presse écrite, audio ou télévisuelle.

Pour l’instant, nous vous montrons juste quelques papiers écrits sur nous…
Est Républicain (mai 2009).
Une énorme erreur voulue dans le titre : le repas est pour TOUS et TOUTES quel que soit notre revenu. Une grande banderole “repas gratuit” était déployée sur place, et, des panneaux aux affiches, tout l’annonçait sur le lieu.
Est Républicain (2 novembre 2010).
Juste un petit détail de date… né en mai 2008, le Resto Trottoir avait fêté ses 3 ans avec un gros fraisier et le groupe de musique Astarojna en mai 2011.
Bien vu mais trop succint : un encart sur le groupe international Food Not Bombs…

FR3, fil info du web, (28 août 2011). Première fois que le discours anti-militariste est évoqué et qu’il dépasse le misérabilisme sur lequel pointe systématiquement les médias.
Est Républicain, courrier des lecteurs (07 novembre 2011). Un article dont on ne sait pas quoi penser. En attendant la critique complète, voici au moins une explication sur nos récupérations… Toute notre récupération n’est pas issue de poubelles mais bien de fruits et légumes abîmés et invendables et demandés aux gens des marchés ; de produits en “préférence de consommation” dépassée de magasins d’alimentation dont la plupart font du biologique ; le pain distribué, rassis de la veille au soir de la distribution, est le restant invendu d’une très bonne boulangerie locale, des légumes peu présentables aux “jolis yeux” de l’agro-alimentaire viennent de producteurs locaux (et d’AMAP en construction) ; le reste est fait de dons de commerçant.e.s, de participant.e.s du Resto Trottoir et de courses monnayantes et trébuchantes…

Février 2011 : Le Resto Trottoir présente par ce texte (mis en panneau accessible à la lecture dans la rue) ses analyses sur la guerre et l’importance du budget “Défense” dans les économies démocratiques et vers quelle idéologie on veut nous faire tendre.

À l’heure actuelle, alors que les gouvernants de tout poil nous font faire des économies sur le Social et les Services Publics et alors que la misère s’installe, on peut voir un budget “Défense” de plus en plus élevé, chaque année son montant prenant plusieurs pourcentages sur les parts du gâteau “État”…

La Défense, c’est surtout des entreprises privées, gourmandes en subventions, en recherche, en formation, en déplacement d’opérations, en vente et achat d’armement… C’est aussi des sommes disséminés dans différents budgets (Défense mais aussi Enseignement et Recherche, Outremer, etc.) qui ne nous permettent plus de savoir combien est le budget de la Guerre en France.

Alors que les démocraties se targuent de paix, les plus grandes d’entre elles font dorénavant la guerre ailleurs, sur d’autres terrains que les leurs, et essentiellement pour des ressources. Ainsi, le colonialisme, dissimulé dans “le secteur privé”, est toujours présent. 
 La vente d’armes est toujours florissante… mais combien de morts faudra-t-il pour constater qu’une démocratie dont l’économie est basée sur une montagne de morts est biaisée ?

Et pourtant, à ce qu’ils disent, tout le monde veut la paix. Vraiment ?
À en juger par le peu de réactions parmi les politiques et les médias… on peut en douter. 


----------------

L’État Français en guerre 
l’Afghanistan, principal terrain d’opérations
Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37  249 personnes sans compter les
« victimes collatérales » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels « avantages »…

Le néo-colonialisme à la française 
la Françafrique...
L’armée constitue un des piliers de la « Françafrique », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des « régimes amis » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau :
  •  Total, dont  1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
  •  Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
  •  Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
  •  Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe, 
  • et bien d’autres…
Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour « aider » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré « on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte »

* cf WIKI :  Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)
  
Complexe militaro-industriel :
ensemble des entreprises liées au budget de l’armement
L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
En France, elles s’appellent NEXTER : armement terrestre ; EADS-SNECMA-DASSAULT : aéronautique, missiles ; THALES-SAGEM : électronique ; DCNS : construction navale ; MBDA : production de missiles ; MATRA : aéronautique, transport, télécommunications.
Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement :
- DASSAULT, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro ;
- Matra et Eads qui appartiennent au groupe LAGARDÈRE et qui détient : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs « homologues étrangers » :
        • DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
        • LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
        • L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur. 
       
La GUERRE, 
c’est un outil pour un projet de société

QUI ? ou “Les acteurs” :
  • Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
  • Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
  • LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).
POURQUOI ? ou “Un outil” :
  • La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.
COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :
  • Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
  • Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales : pétrole : Total en Birmanie, gaz : Afghanistan,  eau : Palestine/Israël, Coltan : Congo, Uranium : Niger, Opium : Afghanistan, Or : Mali, diamants : Sierra Leone, cacao : Côte d’ivoire, …
  • Désorganisation des sociétés : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
  • Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières…

 ----------------

Les plus grosses démocraties peuvent se permettre la fabrication et la vente de ces milliards d’armes en circulation… et s’étonner que leur usage se généralisent dans les mains d’enfants et d’adultes laissés-pour-compte.

Quid de l’arrêt de la fabrication et de la vente d’armes : les affaires priment à la raison, à la morale, à l’éthique, au bonheur de tous les individus composant cette seule planète. La société qu’ils nous promettent : sécuritaire, injuste, raciste, divisée, c’est cela contre quoi ils nous faut nous battre.

La société que l’on peut construire serait tout autre sans ces allégations qui font de nous tous des “haineux” et des “divisés” alors que seuls ces possédants des Pouvoirs ont des intérêts à nous le faire croire. Dans tous les pays, des gens luttent pour leur autonomie (travail, alimentaire, santé, éducation, biodiversité, etc.), contre le vol (de terres arables, de ressources, etc.), et surtout pour une solidarité internationale !

Controns les informations dévoyées des possédants et luttons ensemble pour l’abandon des projets guerriers dans nos sociétés !! … Et rejoignez-nous ! Plus nous serons nombreux, plus nous pourrons agir au quotidien… Ici localement, à Besançon, et partout !




Références: N’hésitez pas à nous les demander pour plus de précisions.
  • des journaux (il y a bel et bien quelques journalistes audacieux qui travaillent dans : CQFD, Le Monde Diplomatique, Le Courrier International, Le Monde Libertaire, etc.)
  • des brochures (les Renseignements Généreux, Infokiosque.net, etc.)
  • des livres (Noir Silence, Areva en Afrique, et bien d’autres…)



Journée d'action anti-capitaliste

Dans le cadre de l’appel européen pour une journée d’action anti-capitaliste, et à l’invitation de la CNT 25, le Resto Trottoir se mobilise aussi ce samedi 31 mars, de 14h à 17h. Rendez-vous sur la place Jouffroy d’Abbans au bas de la rue Battant.
(http://march31.net/fr/call-for-action-french/)

Le Resto Trottoir vous propose de nous rejoindre à l’événement où une zone de gratuité (habits, objets, livres…), une table de presse anti-capitaliste ainsi qu’une table proposant du café, thé et desserts seront disponibles.

Par ailleurs, le Resto Trottoir en profite pour appeller à une journée d’action et d’appel à la suppression de toutes les lois restreignants les actes de solidarité. Comme le montre notre message précédent sur la situation à Orlando (Floride), il faut soutenir les Food Not Bombs américains et de tout pays subissant la répression.


Solidarité prohibée !
Le 1er avril, Keith McHenry, un des initiateurs des
FNB, appelle à une action visant à dénoncer une réelle
interdiction de partage.
En effet, la distribution de nourriture est de plus en plus
restreinte, voir interdite par de nouvelles lois. Ainsi en juin
2011 à Orlando, 24 personnes ont été arrêtées et ont reçu
des amendes. Leur crime ? Avoir, aux côtés d’un collectif
Food Not Bombs , distribué gratuitement de la nourriture à
plus de 24 personnes.
Ceci est la triste réalité : la loi de certaines villes aux États-
Unis, comme Philadelphie et Houston, interdit
actuellement ces initiatives. La raison donnée : préserver
les pauvres de nourritures “néfastes à la santé”.
Pourtant, aucun cas où quelqu’un serait tombé malade n’a
été présenté à ce jour. La nourriture du Food Not Bombs
est en effet issue de récupérations mais les collectifs
préviennent ceux qui les mangent des origines des
aliments, sains et généralement biologiques.
En France, des personnes ont été condamnées pour avoir
fouillé dans des poubelles de magasins à l’extérieur, des
femmes seules emprisonnées pour avoir volé un peu de
nourriture dans un supermarché… la répression touche les
plus pauvres, quand on ne cherche pas à les empoisonner,
en jetant, comme le font les grandes surfaces, des produits
toxiques sur les aliments, en ouvrant les contenants, dans
les poubelles.
Alors vaut-il mieux laisser des gens mourir de faim ou
manger dans les poubelles, ou tenter de leur donner à
manger ?
Afin de laisser la liberté aux Food Not Bombs de continuer
à exister, à leurs membres de distribuer de la nourriture et
à toute personne le souhaitant d’en profiter, nous appelons
à l’arrêt des lois et des actes restreignant le partage de la
nourriture et les actes de solidarité.
La nourriture est un droit, pas un privilège.
Soutenons le partage entre tous les humains !

Le Resto Trottoir


Un autre article sur le sujet :
“Donner de la nourriture gratuite est un délit !” ici.

Donner de la nourriture gratuite est un délit !?

http://maximumrocknroll.com/bombs-for-the-hungry/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bombs-for-the-hungry

Nous avons traduit (du mieux qu’on a pu) l’article écrit sur le lien ci-dessus :

À toutes les bonnes volontés, nous avons besoin d’aide !

Il y a eu de nouvelles tentatives pour interdire les distributions de nourriture aux personnes qui en ont besoin. Plusieurs dizaines de milliers d’américains luttent pour survivre et nous sommes témoins d’une tendance inquiétante : des municipalités passent des lois visant à interdire la distribution de nourriture. Philadelphie et Houston sont les deux plus grandes villes à avoir récemment proposé des lois pour restreindre l’action individuelle dans l’aide aux mal nourris. Les autorités de Philadelphie ont déclaré aujourd’hui qu’elles empêcheront toute personne de distribuer de la nourriture dans les parcs. À Houston, les autorités envisagent de passer une loi pour interdire toute distribution de nourriture. Les autorités prétendent chercher à protéger les pauvres de nourriture “néfaste à la santé”, mais sont incapable de présenter un cas où quelqu’un serait tombé malade. De nombreuses personnes seront obligées de chercher à manger dans les poubelles si les autorités arrivent à interdire les distributions. Les Foods Not Bombs distribuent des repas parmi les plus sains offerts aux mal nourris. La nourriture est souvent issue de l’agriculture biologique et comporte peu de sucres, graisses et sel.

Des personnes ont également rapporté des cas où la police locale a empêché les distributions, les déclarant illégales et menaçant d’arrêter les participants. J’étais parmi les 24 personnes arrêtées à Orlando en juin 2011 pour avoir servi des repas à plus de 24 personnes, contrevenant ainsi aux lois encadrant la distribution de nourriture à un grand nombre de personnes. J’ai été retenu 17 jours lors de ma deuxième arrestation et j’ai dû payer une amende de 1000 dollars. De nombreuses autres personnes ont été arrêtées et ont dû payer des amendes pour avoir aider les mal nourris et chercher une solution à long terme à la pauvreté aux États Unis.

Nous appelons à la suppression de toutes lois restreignants les actes de solidarité. Notre campagne commence le dimanche 1er avril, date à laquelle nous demandons à des volontaires d’organiser des événements pour défendre notre droit à partager la nourriture. Nous vous encourageons à organiser des distributions de nourriture ce jour. S’il vous plaît, contactez les médias locaux pour avertir de votre action. Participez à ce jour d’action, et faites nous connaître vos intentions pour ce jour en envoyant un mail à menu@foodnotbombs.net

Un grand Merci

Keith McHenry

LA NOURRITURE EST UN DROIT, PAS UN PRIVILÈGE.
Empêchons toute tentative d’interdire les distribution de nourriture à ceux qui en ont besoin.

Resto trottoir Dimanche 25 Mars


Resto trottoir ce dimanche 25 Mars, à partir de 12h30 (11h30 si vous voulez nous aider pour l'installation des tables,etc...) place Marulaz !
Attention au changement d'heure dimanche matin : nous avancons d'une heure!