Pas de repas en Décembre

Suite au manque de participant-e-s pour cette fin décembre, il n'y aura pas de Resto Trottoir pour la fin du mois. Snif !
Nous vous invitons à nous retrouver et participer au prochain Resto Trottoir en envoyant un mail à : resto-trottoir@herbesfolles.org
ou à venir participer à la prochaine réunion d'organisation qui aura lieu exceptionnellement le second mercredi de janvier, autrement dit le mercredi 8 janvier à l'Autodidacte à partir de 19h (et oui le 1er mercredi du moi étant le 1er janvier, on s'est dit qu'il serait intelligent de décaler la date de réunion)

Bonne année à Tous et à toutes

Resto Trottoir du 24 Novembre 2019

Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 24 novembre à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon (ou à l'abri sous les arcades du quai Vauban s'il pleut ou s'il neige).


Ce sera la veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

A partir du mari 19 novembre jusqu'au 5 décembre plusieurs évènements sont programmés sur Besançon.
Vous pouvez trouver le programme en suivant ce lien vers la page de Solidarité Femmes 25 :
http://www.solidaritefemmes25.org/journee-internationale-pour-lelimination-de-la-violence-a-legard-des-femmes/


 
WOMEN DEFEND ROJAVA


En 2011, lorsque la guerre civile syrienne débuta, les partis kurdes syriens refusèrent de prendre parti. Quand les forces armées syriennes se replièrent mi-2012, les groupes kurdes prirent le contrôle de leur territoire. Deux principales alliances politiques au Rojava instituèrent le Conseil Suprême Kurde de gouvernance des trois cantons autoproclamés d’Afrine, de Kobané et de Djézireh.

La charte qui en est issue est saluée pour son affirmation explicite des droits des minorités, de l’égalité des sexes, ainsi que sa forme de démocratie directe nommée « confédéralisme démocratique » et depuis 2012, la région autonome du Rojava est le lieu d’une expérience multiethnique enthousiasmante en matière d’autodétermination et d’autonomie des femmes, tout en combattant l’État islamique (ISIS).

Or, ce 6 octobre 2019, l’administration Trump a annoncé qu’elle retirait les troupes américaines du nord de la Syrie, donnant au président turc le feu vert pour envahir le Rojava, procéder au nettoyage ethnique et réorganiser de force la région.
Ce qui reste de l'Etat islamique et l’invasion turque constituent une menace pour tous les groupes ethniques et religieux indigènes de la région. Nombre de ces groupes sont aujourd’hui victimes d’un massacre perpétré par les militaires turcs et les divers groupes djihadistes.

Aujourd'hui, le Rojava est devenue une zone de guerre. La population civile et notamment les femmes de par leurs implications dans le processus révolutionnaire et démocratique est soumise à une agression militaire inhumaine. Les témoignages sur place font états d'utilisation d'armes chimiques interdites, de tortures, d'attaques organisées, des viols, de déplacements forcés de population et de meurtres.

Depuis 2012 la lutte des femmes du Rojava est largement médiatisée (y compris par la propagande kurde). L'image récurrente est celle des combattantes de l'YPJ (Unités de protection de la femme). Mais il ne faut pas oublier leurs rôles au sein des conseils de quartier, des conseils de villages. Les femmes du Rojava mettent en œuvre un pouvoir féminin organisé. Face à la tradition et au patriarcat, elles résistent au quotidien pour créer une société libre et démocratique.
Leur combat a été encensé, mais aujourd'hui leur combat est oublié. Les gouvernements américains et européens ont préféré abandonner le Rojava, et l'espoir démocratique qu'il constituait.

Alors qu'en France la polémique sur le voile refait surface, nos dirigeant-e-s ont oublié les femmes du Rojava qui voilées ou non, cheveux au vent ou avec l'écharpe traditionnelle en turban ont lutté et continueront de lutter pour leur liberté contre le patriarcat, contre Daesh, contre l'armée d'occupation turque.

En cette veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous considérons cet abandon comme une violence supplémentaire faite aux femmes du Rojava.


Comment continuer à les soutenir, et à soutenir le processus démocratique qui a débuté au Rojava ?
Depuis l'offensive turque, plusieurs actions de soutiens ont eu lieu : des rassemblements, des occupations d'aéroports pour stopper les vols vers la Turquie, des interventions aux sièges des compagnies et des organisations qui collaborent avec l’état turc, des tractages devant les concessionnaires industriels qui fournissent des véhicules militaires à l'armée turque...

Pour plus d'informations vous pouvez consulter les sites internet suivant :
  • https://womendefendrojava.net/fr/
  • http://www.kedistan.net/
  • https://kurdistan-au-feminin.fr/

Resto Trottoir d'Octobre

Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 27 octobre 2019 à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon (ou à l'abri sous les arcades du quai Vauban s'il fait mauvais temps).
Et faites attention au changement d'heure!


Resto Trottoir du 29 septembre 2019


Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 29 septembre 2019 à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon (ou à l'abri sous les arcades du quai Vauban s'il fait mauvais temps).

On vous souhaite nombreux et nombreuses pour ce moment de convivialité unique à Besançon !


Pour cette rentrée scolaire et libertaire 2019, le R.T. se propose de faire prendre conscience que les luttes des classes sociales qui peuvent apparaitre comme des concepts d’un autre temps, sont en réalité bien présents et visibles dans notre quotidien. Cette affiche met en perspective les protagonistes des luttes passées, à savoir quelques-uns des grands mouvements de révolte populaire et les causes profondes et souvent multiples de ces révoltes. Ces révoltes sont protéiformes et prennent leurs sources de diverses manières. Elles sont souvent d’ordre fiscales au début, puis elles tenteront par la suite quasiment toutes d’avoir des revendications plus vastes sur le système en place. Il est important de noter que ces révoltes ne visent pas à chaque fois à engendrer un système purement anarchique (sans hiérarchie) ou purement socialiste (égalité sociale juste) par exemple, mais tentent à leurs manières de faire valoir des droits grandissants dans leurs sociétés de l’époque.

Pour exemple, les Rustaud.e.s, lors de leur révolte en 1525 dans le Saint Empire Romain Germanique (dont faisait partie l’Alsace et un morceau de la Lorraine de l’époque) voulaient obtenir des procès équitables lorsqu’ils étaient ourdis par les princes ou les seigneurs, ils voulaient voir leurs impôts baisser et pratiquer la religion qu’ils désiraient. A aucun moment, la révolte voulait voir la monarchie ou le pouvoir ecclésiastique tomber complètement, ils souhaitaient simplement que les élites de l’époque aient plus de bienveillance et plus de compassion à leurs égards. On notera deux choses ici. La première est le caractère généraliste de ces affirmations et qui n’est sans doute pas applicable à tous les révoltés de l’époque, certains voulant sans aucun doute abolir complètement les dominations. La seconde est le caractère manifestement répétitif à travers les âges de ce phénomène. En effet, tout comme la révolte des Rustaud.e.s, celle des Gilets Jaunes partait de la fiscalité trop importante qui pèse sur une partie de la population, pour finir sur une remise en cause plus globale de l’ordre établi. Cette remise en cause est rarement totale mais reste fondée sur les mêmes principes que pour les Rustaud.e.s, à savoir obtenir de la bienveillance de la part de nos dirigeants et nos élites politiques. En cela, la proposition de Référendum d’Initiative Citoyenne en fait un exemple assez parlant car elle vise à obtenir quelque chose de possiblement acceptable de la part des élites mais reste dans la droite lignée d’une domination d’une partie de la population sur une autre; il y aura toujours une certaine élite dirigeante qui ne fera que très légèrement amoindrir leurs privilèges législatifs.

L’histoire nous montre ainsi qu’il existe des avancées sociales, politiques ou environnementales, mais toutes sont toujours prises au piège d’un carcan idéologique de domination d’individus sur d’autres, d’idées sur d’autres ou d’espèces sur d’autres pour ne reprendre que ces trois avancées précitées.

Le débat est ouvert !
M.A.

Rentrée Libertaire : Militer? Soirée discussion, mardi 1er octobre

 Y a-t-il une crise du militantisme ? Qu'est-ce que militer quand on est libertaire ?

Au Resto Trottoir, nous nous posons beaucoup de questions à ce sujet.
C'est pourquoi nous invitons tou-te-s celleux qui le souhaitent à venir en débattre lors d'une discussion ouverte à tou-te-s, militant-e ou non.
Donc si tu es jeune, ou moins jeune, militant-e, ex ou futur-e militant-e, curieu-x-se ou totalement blasé-e, tu peux venir partager tes expériences,  gueuler tes critiques et tes déceptions, exprimer tes points de vue sur le militantisme, ses actualités, ses outils, son avenir.




Militer? soirée discussion à partir de 19h, mardi 1er Octobre
Librairie L’Autodidacte, 5 rue Marulaz – entrée libre

Rentrée Libertaire 2019, du 14 septembre au 8 novembre

Comme depuis plusieurs années, différents groupes et sympathisant-es libertaires s'associent pour animer une rentrée militante et libertaire. Le programme détaillé de la rentrée libertaire de cette année est disponible en format PDF : Programme RL 2019

Resto Trottoir de juin

Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 30 juin à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon (ou à l'abri sous les arcades du quai Vauban s'il fait mauvais temps).

Les soldes d'été commencent.
Voici une affiche que vous avez peu de chance de voir en vitrine de magasin...

Resto Trottoir - 26 Mai


Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 26 mai à partir de 12 heures 30.
Puisque la dernière fois, la pluie nous a privé de la pelouse du square Charmont où nous avions prévu de faire un pic-nique, on a décidé de retenter le coup ce mois-ci.

Et si malheureusement, on a encore pas de chance cette fois-ci et qu'il fasse encore mauvais temps, on se mettra de nouveau à l'abri sous les arcades du quai Vauban pour se tenir au chaud.


Initialement prévu le 1er et 2 juin à Nancy, le festival VENT DE BURE (voir le site) est reporté en septembre, mais le projet d’enfouissement est toujours en cours et la lutte continue pour le stopper.

Bure, c’est un petit bout de Meuse pour l’un des plus gros projet industriel européen : enfouir 85000 m3 des pires déchets radioactifs dans 300 kms de galeries, à 500 m sous terre. 130 ans de chantier, garanti sans risque pour 100 000 ans ! Derrière ces chiffres abstraits, des risques réels : explosions, incendies, contaminations, rejets massifs. Depuis 25 ans, pour faire accepter ce projet, État et nucléocrates cherchent à l’imposer en faisant de la population locale leur cobaye et en faisant taire les élu-es à coup de corruption légale d’un milliards d’euros. ... lire la suite sur ventdebure.com

Resto Trottoir d'Avril

Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 28 avril à partir de 12 heures 30.
Puisqu'il y a ce jours là le vide-grenier de Battant qui occupera place et rues, nous nous déplaçons au square Charmont, sur la pelouse au dessus de la place Marulaz ( en direction de la place Leclerc ). Le repas se fera en mode pic-nic.


 Si malheureusement, il fait mauvais temps, on se mettra à l'abri sous les arcades du quai Vauban.

Resto Trottoir de Mars

Le prochain resto-trottoir aura lieu le dimanche 31 mars à partir de 12 heures 30 place Marulaz à Besançon (ou à l'abri sous les arcades du quai Vauban s'il fait mauvais temps).
 https://www.facebook.com/jardinsdesvaites

Prochain resto trottoir

Dimanche 24 Février à partir de 12h30 



 Depuis que les sorciers de la technocratie ont transformé les paysans en entrepreneurs l'agriculture est devenue une industrie.

Cette industrie inonde les marchés internationaux de denrées alimentaires à bas prix, contribue à détruire les agricultures vivrières et impose sa domination sur de nombreux pays en particuliers les ex (?) colonies de l'état français.
Les agricultures de ces pays dominés sont elles, consacrées à des cultures d'exportation destinées à être consommées ou utilisées dans les pays dominants au détriment des besoins locaux (thé, café, agrumes, huile de palme, caoutchouc, chocolat, tabac, coton, bananes....).

Cette industrie agricole mondialisée, pour maintenir une production intensive utilise sans retenue les apports de la chimie ; engrais et pesticides (herbicides et insecticides).
Elle empoisonne les sols, tue les insectes et détruit les conditions biologiques nécessaires à la survie de nombreux animaux.

Les actionnaires de l'industrie chimique, s'enrichissent sans scrupules depuis des années de cet état de fait.
Les paysans s'appauvrissent et sont contraints d'utiliser ces produits dont ils sont les premières victimes.


Contre ce système, construisons une agriculture vivrière, écologique
de qualité et de proximité !


Il est possible de signer l'appel pour l'interdiction de tous les pesticides de synthèse lancé par le collectif «nous voulons des coquelicots»


Dimanche 24 Février à partir de 12h30

retrouvons-nous place Marulaz pour manger ensemble
et discuter de cette situation ou/et de tout autres sujets de discussion que
nous aurons envie de partager


Resto Trottoir de Janvier


 


Le PIB (Produit Intérieur Brut) est le principal indicateur économique sur lequel se base la politique néo-libérale des pays occidentaux (Union Européenne et Amérique du Nord en tête). Le PIB tient compte uniquement de la somme des valeurs ajoutées produites. Il mesure le flux de production (marchandes et non-marchandes) mais ne tient pas compte des externalités engendrées par cette production. Le but d’un représentant politique suivant une doctrine néo-libérale est de faire grimper cette courbe, c’est ce qu’on appelle la croissance. Entre parenthèse, le développement économique, la croissance verte, le développement durable, la transition énergétique ont tous un unique but, celui de conserver notre mode de production.

La production marchande (construire une route, un hôpital, une école, une usine) et non-marchande (utiliser cette route, cet hôpital, cette école, cette usine) provoquent inévitablement des externalités positives et négatives. Le problème principal du PIB est ainsi d’omettre que ces constructions ont non seulement un coût financier (qui est évidemment pris en compte), mais surtout environnemental et social (qui n’est jamais pris en compte). Jamais ? pensez-vous, et bien non, jamais, car sinon pourquoi permettre la construction d’une zone commerciale à 10km du centre-ville sur des champs fertiles (Chateaufarine) ? Pourquoi approuver la construction d’éoliennes sur des sites naturels protégés (15 projets éoliens en Franche-Comté d’ici 2020) ? Pourquoi construire de nouvelles routes/chemins de fer qui brisent les écosystèmes ? Car les externalités négatives ne sont pas prises en compte. Le PIB ne prend pas en compte l’érosion et la perte de notre capital-naturel mis gratuitement à notre disposition. Le PIB ne prend pas non plus en compte les externalités positives comme la connaissance, l’amitié, le partage, la qualité de vie, sinon pourquoi se demander encore en 2019 s’il vaut mieux construire une école, un centre de soin ou tout simplement rien, plutôt qu’à tout prix une prison, une mine ou une start-up ?

Après avoir brosser le trait de ce qu’était le PIB, attachons-nous à observer la fine corrélation qui existe entre la production (PIB) et les émissions de CO2 indiquée sur l’affiche du RT de ce mois de janvier. Tout d’abord, il est important de noter que si une courbe des pollutions en tout genre existait (pollution dues aux plastiques, aux rejets toxiques, aux pesticides, etc …), elle serait strictement corrélée à celle de la simple émission de CO2, et cela pour une unique raison : plus nous produisons, en tenant exclusivement compte du PIB, plus nous polluons, car le PIB est la somme des valeurs ajoutées de la production. La valeur ajoutée comptabilisée par le PIB n’est autre que l’énergie que l’on aura insufflée au système pour passer d’un produit à un autre. Plus un produit se retrouve loin dans la chaîne des valeurs ajoutées, plus il aura eu besoin de ressources primaires importantes. Acheter des légumes non traités et non génétiquement modifiés au marché n’offre quasiment aucune valeur ajoutée et donc n’influencera pas le PIB, il n’aura donc pas beaucoup d’impact sur les émissions polluantes. A l’opposé, à la finalité de la chaîne, acheter un ordinateur, un téléphone portable ou se déplacer en avion utilisera une somme de valeurs ajoutées considérable et donc seront des produits très polluants.

Aujourd’hui, il est infiniment plus simple de construire un aéroport, une mine à ciel ouvert, un stade de sport (qui feront monter le PIB et donc la croissance) que de ne rien construire.

La décroissance est une autre manière de penser l’économie, en inscrivant l’écologie (l’écosystème) au minimum au même niveau que l’économie. Il devient alors possible de sortir de cette spirale productiviste, consommation=pollution, qui nous fait entrevoir un futur des plus chaotique.