Comme à notre habitude, on se donne rendez-vous ce dernier dimanche du mois, c'est à dire le 24 novembre, à partir de 12h30 sur la place Marulaz, à Besançon.
S'il
pleut ... on trouvera refuge sous les
arcades du
quai Vauban.
Ce Resto trottoir sera le lendemain de la manifestion pour l'élimination des violences faites aux femmes et minorité de genre.
Voici donc le texte d'appel à manifester proposé par le collectif féministe"Nous Toutes".
L'appel complet est disponible sur leur site
La manifestation débutera à 15h, Esplanade des droits humains (devant la mairie).
Texte d’appel aux manifestations du 23 novembre 2024
contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et minorités de genre, nous appelons à manifester dans toutes les villes de France hexagonale et des Outre-mer le samedi 23 novembre contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre.
En France, depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, nous décomptons déjà plus d’un millier de féminicides. UN MILLIER de femmes et filles assassinées par des hommes !
Les féminicides ont lieu partout, dans les foyers mais aussi en dehors.
Dans l’espace public, ces crimes visent particulièrement les femmes
trans, migrantes, travailleuses du sexes ou SDF qui sont trop souvent
invisibilisées. Derrière ce chiffre, ce sont aussi des milliers
d’enfants, de familles et de proches endeuilléEs.
Qui s’en indigne ? Qui se préoccupe réellement du
meurtre de ces femmes, tuées parce qu’elles sont des femmes ? Quelles
réactions collectives ? Quelles réponses politiques ? Depuis 7 ans, les
gouvernements successifs ont multiplié les promesses mais les moyens
sont dérisoires et en baisse, l’action politique est quasi-inexistante. Non
seulement le gouvernement ne soutient pas le travail militant et
associatif, mais il s’engage dans une répression sans précédent des
mouvements sociaux et féministes.
Les violences sexistes et sexuelles sont quotidiennes et concernent tout
le monde. La banalisation du sexisme favorise les violences que nous
vivons au quotidien : discriminations, harcèlement, violences
psychologiques, violences au sein du couple à travers le contrôle
coercitif, violences économiques, cyberviolences dont les raids
masculinistes, violences gynécologiques, mutilations sexuelles, mariages
forcés, agressions, viols, féminicides. En France, une femme est victime de viol ou tentative de viol toutes les 2 minutes 30 et un enfant toutes les 3 minutes.
Plus de cinq millions d’adultes en France déclarent avoir été victimes
de pédocriminalité. Des centaines de milliers d’enfants sont victimes
des violences conjugales, parentales et intrafamiliales. Un tiers des
femmes subissent du harcèlement sexuel sur leur lieu de travail. Face
à Gisèle et ses enfants, le profil des 51 hommes accusés de viol sous
soumission chimique confirme ce que les associations féministes et
enfantistes répètent depuis des décennies : les auteurs de violences ne
sont pas des monstres, ce sont des hommes de notre entourage mais aussi
des personnalités publiques. Ces violences concernent tout le monde ! Et
la honte doit changer de camp !
[Lire la suite sur le site : https://www.noustoutes.org/manifestations-feministes-2024/#]